Le 23ème festival du photojournalisme de Perpignan, Visa pour l'image, est, comme chaque année, passionnant. Vendredi, il n'y avait pas trop de monde et il était encore possible de regarder les photos à son rythme et à loisir.
Je me suis précipitée pour regarder la sélection de Days Japan, les photos de la catastrophe japonaise de mars 2011.
Mais en dehors de ces images terrifiantes, comme le sont aussi celles de Lu Nan photographiant les oubliés de la psychiatrie chinoise ou celles de Ed Ou qui fait voir les visages des enfants soldats de Somalie, d'autres encore sur la pègre ou les guerres, les révolutions (Le souffle d'un vent nouveau, de Yuri Kozyref, ou Premier km2 de liberté, place du Changement, Sanaa, Yémen de Catalina Martin-Chico...), il y en a qui forcent l'admiration et bouleversent en même temps: en particulier Martina Bacilupo qui avec Je m'appelle Filda Adoch, montre la vie quotidienne faite de souffrance et de courage de cette Ougandaise.
Perpignan, ces jours-ci, c'est aussi toute une atmosphère; on croise, au couvent des Minimes, à l'église des Dominicains, au Palais des Corts et en d'autres lieux, des professionnels; on entend parler diverses langues et on se dit que certains des photographes présents risquent leur vie pour que nous puissions voir, comprendre mieux ce qui se passe dans le monde et nous en souvenir.
Commentaires
C'est au souvenir qu'on voit les amies!
souvenirs !