Fils d'une mère russe, émigré en Pologne puis en France, Romain Gary raconte dans La Promesse de l'aube son enfance et son adolescence auprès de cette mère qui avait pour lui les plus grandes exigences et le plus grand amour qui soient. Puis vint la seconde guerre mondiale et la séparation. Jusqu'au dévouement final qui clôt ce récit émouvant...
Il y a beaucoup d'humour aussi dans ce récit:
cette façon habile et entièrement satisfaisante de désamorcer le réel au moment où il va nous tomber dessus (...) L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive.
Et la tentation de la perfection, comme dans l'hommage à quelques modèles, Chaplin ou Malraux:
cette pensée fulgurante, condamnée à se réduire à l'art, cette main tendue vers l'éternel et qui ne peut saisir qu'une main d'homme, cette merveilleuse intelligence,obligée de se contenter d'elle-même, cette aspiration bouleversante à percer, à deviner, à franchir, à transcender, et qui ne parvient finalement qu'à la beauté, ont été pour moi, sur le terrain, un fraternel encouragement.
Commentaires
bon, et bien je vais continuer un peu alors avant de passer à un article hebdomadaire
je t'ai envoyé un mail...
Coucou.
Merci pour ton com et pour le petit poème dont le 1er vers ressemble à un des miens.
Hélas, je suis loin de Paris pour aller voir l'exposition.
Bonne soirée.