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Titre du blog : en chemin
Auteur : christineb
Date de création : 27-07-2011
 
posté le 30-10-2012 à 22:19:26

Otaru Kihinkan

The Old Aoyama Villa, dimanche 23 septembre

A Otaru le ciel était bleu et il faisait chaud. Mais... j'ai parlé dans l'article précédent d'un parapluie rouge derrière le tori et non d'une ombrelle: c'est que nous avions à faire à une Japonaise avisée... En effet, peu de temps après, nous avons été surprises par un orage et nous voilà, toutes trempées, introduites dans une maison d''hôtes très chic, où nous attend, grâce à la gentillesse d'une passante, un personnel armé de serviettes  et sèche-cheveux !

Alors pour nous remettre, avant la visite, nous prenons un thé matcha (poudre de thé vert battue dans l'eau chaude avec un fouet en bambou) et un dessert à base d'haricots rouges (azuki)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien sûr, non s'en s'être déchaussées avant, comme l'aimable personnel d'ailleurs...

  

Ensuite, visite de la magnifique "villa" bâtie par une famille qui fit fortune avec la pêche au début du XXème siècle et née, dit la brochure en anglais, du rêve d'une jeune femme de 17 ans... Les bois sont précieux, la décoration aussi:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est très beau, vraiment, différent aussi des demeures que l'on peut visiter en Europe.

 Comme en témoignent ces toilettes en porcelaine d'Arita pour hommes...

 Mais il faut dire que les toilettes japonaises réservent pour le visiteur européen quelques surprises: cuvette chauffante, multiples boutons et jets divers!

 Par les fenêtres, un jardin japonais.

Je ne peux m'empêcher de penser cependant - même si j'ignore s'il existe un rapport entre ce lieu magnifique et ce livre - au roman de Kobayashi Takiji, Le Bateau-usine, paru en 1929, qui témoigne des terribles conditions de vie des pêcheurs exploités et humiliés qui firent la fortune des industriels japonais de la pêche; un extrait, l'un des moins violents:

Les bateaux-usines étaient équipés de huit chaloupe de pèche.  Au péril de leur vie, les hommes durent arrimer solidement ces embarcations pour les protéger  des crocs blancs de la mer, menaçants comme ceux de milliers de requins.

"Que valent un ou deux gars de votre espèce? Mais ne vous avisez pas de perdre ne serait-ce qu'une chaloupe! Hors de question!" Les propos de l'intendant avaient le mérite d'être sans ambiguïté...

 

Commentaires

seringa le 31-10-2012 à 12:36:52
Eh bien, la chute nous laisse ... K-O debouts...

Le raffinement des intérieurs est comme on l'imagine, et ce...jusqu'au bout des ...toilettes ! On a encore du chemin à faire.

Le récit et les photos de ton voyage nous comblent vraiment.Ce dépaysement ns fait du bien en ces jours moroses.Bises.Seringa.
laugo2 le 31-10-2012 à 06:42:36
sympa ces photos de voyage...moi qui rêve faire un tour au Japon !

super en tout cas...