Une rando libre, une rando-livre, une rando-poche, avec un livre, un livre de poche, un livre dans la poche du sac à dos, dont on parle, que l’on se prête
Marie-Claire a lu Jeanne. Jacqueline de Romilly y raconte la vie de sa mère, veuve à la guerre de 1914, et qui se consacrera à sa fille. C'est un hymne filial, nuancé, fidèle, mais... un peu dérangeant tant cette figure maternelle est intrusive et a eu d'emprise sur la vie de sa fille.
La révélation de l'été pour Michèle a été Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami, un roman à la limite du réel et du fantastique. Il raconte l'odyssée de deux personnages, un jeune garçon et un "brave petit vieux". Un récit foisonnant et positif.
Pas très optimiste par contre, Le Sermon sur la chute de Rome, de Jérôme Ferrari, a reçu le prix Goncourt 2012 et c'est mérité selon Gisèle. L'écriture bien qu'un peu "intello" (référence au sermon de Saint Augustin), est sans forfanterie et la lecture facile. Deux jeunes gens, qui ont fait des études de philo, reprennent un café en Corse...
Joe a été intéressée par l'histoire d'un tirailleur sénégalais, réfugié dans les Ardennes lors de la seconde guerre mondiale et qui deviendra résistant: Le Terroriste noir, de l'auteur guinéen Tierno Monénembo.
Françoise F. s'est plongée dans la saga d'Anna Ragde: La Terre des mensonges. Secrets de famille dans une porcherie norvégienne...
Françoise E. propose le roman de la libanaise Hyan Yared: La Malédiction, qui décrit l'exploitation, l'asservissement d'une femme dans les années 80; histoire personnelle mise en parallèle avec l'histoire du Liban.
Pour ma part j'ai déjà dit dans ce blog tout le bien que je pense du livre de Julie Otsuka racontant le sort des Japonaises émigrées aux Etats-Unis au siècle dernier: Certaines n'avaient jamais vu la mer (prix Fémina étranger 2012).
Commentaires
Bon dimanche à toi!
Bisous