Une rando libre, une rando-livre, une rando-poche, avec un livre, un livre de poche, un livre dans la poche du sac à dos, dont on parle, que l’on se prête…
Il faut affronter, ce vendredi-là, le mistral qui souffle sur le Rhône, sur l'île de l'Oiselay au nord d'Avignon, et même sur la neige du mont Ventoux...
Gisèle propose la lecture du roman de Christian Garcin: Les nuits de Vladivostok. Le héros, suite à une erreur sur son nom, est enlevé par un Chinois à Vladivostok. Dans ce faux polar, on rencontre une quantité de personnages qui, comme dans une mosaïque, finissent par se rencontrer... C'est un roman déroutant mais facile à lire et passionnant.
Françoise a trouvé intéressant, bien écrit et riche en informations Dans les coulisses du Proche-Orient. Il s'agit des mémoires d'un spécialsite du Moyen-Orient, Eric Rouleau.
Michèle trouve que Et Nietsche a pleuré est un peu un roman de gare, pas désagréable . Irvin Yalom, psychiatre, raconte la psychanalyse fictive du philosophe à la fin du XIXè siècle en Europe centrale. Ce roman donne envie de se replonger dans l'oeuvre de Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.
Monique a apporté un roman d'Anne B. Ragde qui évoque les rapports mère-fille, les secrets qui les entourent et ressurgiront à l'occasion d'un deuil: La Tour d'arsenic
Joelle a envoyé son avis sur Le cercle du karma de Kunzang Choden (Actes Sud)
Le Bhoutan , pays « au bonheur national brut « dit-on. La réalité est tout autre pour Tsomo, aînée d’une famille dont le père lui refuse l’accès à la culture car elle est une fille et qui doit assurer la survie de ses frères et sœurs à la mort en couches de sa mère. Avec un extrême respect pour les traditions familiales et religieuses , Tsomo plie mais ne rompt pas malgré les épreuves terribles que subissent les femmes dans ce pays archaïque qui s’ouvre à la modernité pour essayer de se libérer d’un mauvais karma et de réaliser leur rêve. L’écriture de ce premier roman est exigeante, rude mais tellement belle. Ce roman bhoutanais a un parfum d’universalité
Quant à moi, j'ai dit le bien que je pensais de L'hiver des hommes de Lionel Duroy, sur les blessures laissées par la guerre en ex-Yougoslavie et cette question : comment vit-on le statut d'enfant de bourreau?
Commentaires
Belle balade, une île pour être à la page ! Bonne fin de soirée.....
Jakin,