Une rando libre, une rando-livre, une rando-poche, avec un livre, un livre de poche, un livre dans la poche du sac à dos, dont on parle, que l’on se prête…
Le mauvais temps nous ayant contre toute attente épargnées, Joëlle a pu nous faire faire une petite randonnée et nous avons parlé lectures en pleine nature...
Joëlle, justement, a fait l'éloge d'un roman d'Henning Mankell: Le Fils du vent. Un jeune Suédois un peu perdu part dans le désert du Kalahari rechercher un insecte rare. C'est un petit Africain qu'il trouvera et ramènera en Suède. Mais l'intégration est difficile et l'enfant la fera, à sa manière. Des voyages intérieurs, un roman très beau et original.
Françoise a proposé la lecture du Bâtiment de pierre, d'Asli Erdogan. Ici aussi il est question d'un voyage intérieur, celui de la narratrice qui évoque son passage par les prisons turques, la torture, et la reconstruction de sa personnalité. Un véritable poème dont on ne sort pas indemne.
Le Héron de Guernica, d'Antoine Choplin, raconte l'histoire d'un jeune peintre qui cherche à traduire en peinture la vie et la beauté des hérons dans les marais proches de Guernica; mais en avril 1937 les bombardiers allemands arrivent et la ville est détruite... Plus tard, le héros découvrira l'oeuvre de Picasso. Gisèle a trouvé ce roman très beau, très poétique, pas du tout ennuyeux.
Joe nous a laissé Le Clan du sorgho, de Mo Yan: le narrateur raconte comment son père à 14 ans participa aux combats contre les envahisseurs japonais et vit sa mère mourir: poétique et violent.
De la violence, il en est aussi question dans le roman policier allemand qui se déroule au début des années 1930: Goldstein de Volker Kutscher, dont j'ai parlé sur ce blog p.53.
Commentaires
Bonjour
C'est pourtant pâques mais je n'ai pas mangé de chocolat, du moins pas encore! LOL
Bisous