Dans le roman Repulse Bay le narrateur séjourne à Hong-Kong: que veut-il fuir? Il se veut sans attaches, il a le sentiment de regarder le monde à travers une vitre.
Elle me demande d'où je viens, dans quelle famille j'ai grandi. Je parle des souvenirs que j'ai corrigés au fil du temps pour les rendre conformes à ce que je voulais croire. Je lui dis comment j'ai choisi mes prisons (...)
Sur un ton sans réplique, elle me répond:
- On peut décider d'être quelqu'un d'autre. Il y a toujours une autre place à prendre.Il appartient au monde de la communication pour qui les catastrophes naturelles et les changements climatiques sont un enjeu commercial et une source de profits.
Il faut que ça fonctionne, que ça plaise; attraper le pompon, toucher la fesse, faire un hit, rentrer l'argent, tomber la fille.
Mais voilà: il noue une relation amoureuse avec une actrice,Beverly, dont la carrière est en train de se développer. Cette liaison va prendre de plus en plus de place dans son esprit et dans sa vie: il cherche, se cherche. Va-t-il fuir à nouveau ou enfin s'acccepter et accepter de s'engager?
Les déambulations du personnage nous conduisent avec précision dans différents quartiers de Honk-Kong, sur l'île comme sur la partie continentale Kowloon, de Repulse Bay à Central, de la tour HSBC à un immeuble en forme de vague avec un trou ménagé pour laisser passer le dragon.
Un voyage? pas seulement.
Je suis l'homme qui marche dans la ville. Je veux connaître chaque rue, croiser chaque visage. je dresse l'inventaire, debout tant que je peux. Les années disparaissent, le temps n'est pas à nous. Alors, je mesure la distance, délimite le territoire. je suis l'arpenteur, mon corps est le cordeau. Je marche parce que si je restais immobile, je deviendrais fou.
Une phrase résume ce beau premier roman d'Olivier Lebé dont l'écriture est à la fois sensible et moderne:
Nos pas donnent une forme à notre cheminement intérieur.
Commentaires
Bonjour chère Christine, merci de ton passage chez moi et de ton soutien, c'est vrai que cette vidéo est impressionnante et elle m'a permise de prendre encore plus conscience des difficultés de Gabin à l'extérieur, tu as raison il existe toujours un jalousie entre frères mais celle-ci est différente puisque je me sens parfois responsable de devoir plus m'occuper de Gabin, je passe te souhaiter un très bon week-end ensoleillé , timide notre beau soleil mais il arrive, j'ai lu aussi que tu avais qu'un chat , merci pour la conclusion de ce livre, c'est vrai qu'en ce moment avec mon blog je ne lis plus beaucoup bisous sylvie
Bonjour
Merci beaucoup!
Bon week end!
Bisous
Bonsoir Christine, ce roman me parait très intéressant et tu nous en fais un bon résumé qui nous donne envie de le lire! bonne soirée et bon week-end. fanfan.
je passe vous souhaiter une bonne soirée et un bon week-end
amicament genevieve
Bonsoir ma petite Christine,
nous avons eu de la pluie pratiquement toute la journée.
Je souhaite que la météo soit meilleure dans ta région.
Bon week-end Christine.
Je t'embrasse
Bonjour
Il a l'air pas mal ce bouquin!!
Hier il m'est arrivé un drôle de truc avec mon blog, dont je m'en suis rendu compte ce matin. J'avais posté un article, et ce matin l'article n'était pas là...Hier on était le 27 et étrangement mon article s'est placé dans mon blog comme si je l'avais posté le 20...Il y a des trucs qui sont pas normal!
Bisous
bonsoir ma petite Christine,
c'est un bon récit que tu nous donnes. L'histoire parait attrayante.
J'espère que tu te portes bien ma jolie.
Bonne fin de semaine.
je t'embrasse
Cricri