Manazuru est un roman extrêmement délicat. Une femme se rend à plusieurs reprises à Manazuru. Elle a le sentiment d'être accompagnée par une autre femme qui la guide et l'inquiète à la fois. Kei raconte: son mari a disparu mystérieusement depuis plus de dix ans. Est-il mort? parti avec une autre? pour vivre une autre vie? L'incertitude empoisonne sa vie.
Je suis fragile. Je suis une mère faible. Avant la disparition de mon mari, j'étais plus forte Je grondais Momo , qui n'étais encore qu'un bébé, sans me poser de question(...) Je croyais que je savais.
Mais elle est à présent prête à faire son deuil. Elle raconte avec beaucoup de délicatesse la vie avec sa fille adolescente, Momo. Il faut bien assiter aux réunions de parents...
La poussière des salles de classe, les feuilles d'exercices de calligraphie accrochées au mur qui se relèvent aux quatre coins, la chaleur qui se dégage des mères présentes en même temps que les odeurs de parfums les plus diverses. Je me demande pourquoi les pères sont invariablement vêtus de noir ou de bleu marine, et je n'arrive pas à m'expliquer comment j'ai pu moi-même autrefois rester assise en classe tous les jours.
Ses relations avec sa propre mère,qui vit avec elle et Momo:
J'ai chaud! lance brusquement ma mère.
Mais ici, il fait plutôt frais, tu sais! réplique Momo.
Ou ses relations avec Seiji, son amant, parasitées par le souvenir du disparu.
Elle décrit sa vie quotidienne et son étonnement devant les beautés de la vie.
Tout existe dans l'esprit. Tout ce qu'on a vu de ses propes yeux depuis qu'on est au monde, tout y compris ce qu'on croit avoir oublié depuis longtemps, existe à l'état pur dans la conscience.
Il est grand temps pour Kei de cesser de ressasser le passé et d'ouvrir les yeux. Kawakami Hiromi (Hiromi est le prénom) dont j'ai déjà aimé la lecture de La Brocante Nakano et Les Années douces, a une écriture au charme certain, toute en subtilité et douceur.
Commentaires
bonjour ma douce Christine,
je te souhaite un excellent week-end.
Je pense que nous aurons soleil ce week-end, enfin !
grosse bise affectueuse.
Cricri
Bonsoir
Malheureusement, même avec internet il peut y avoir censure.
Un des groupes coréens que j'écoute, ils ont fait un clip qui a été censuré et même sur internet le clip n'est jamais paru.
Un autre groupe coréen que j'écoute les paroles de leurs chansons ont été modifié.
La première fois qu'ils l'ont chanté c'était get your drinks up et sur l'album ainsi que toutes les autre performance live on entend plus cette phrase mais get your dreams up.
Au Japon c'est encore pire la plupart des clips qui apparaissent sur la toile sont effacé dans les heures qui suivent par demande des producteurs japonais sous peine de poursuite judiciaires.
Et quand on est idoles au Japon si vous avez le malheur de faire un faux pas (alcool, fumer en tant que mineur ou en parler dans les chansons) vous êtes viré, c'est ce qui est arrivé à plein d'artiste japonais.
C'est leur politique, leur culture, même si on est pas d'accord on ne peut rien y changer. C'est pas tout rose, je l'accorde mais c'est pas tout noir non plus. Du coup dans ces pays-là on entend pas de rap avec paroles agressive et vulgaire.
Cette opinion n'engage que moi, je suis tout à fait ouverte à ce que d'autres ne partage pas mon point de vue.
Demain on va au parc des félins.
Bisous
Bonsoir Christine, un beau roman, une très belle histoire.
Je te souhaite un bon week-end, espérons que le soleil brillera, je t'embrasse, bonne soirée, fanfan