VEF Blog

Le Chardonneret, de Donna Tartt

       Le roman de Dona Tartt fait presque 800 pages mais il se lit assez vite: parce qu'il y a des rebondissements, parce que les personnages sont attachants.

       Théo vit avec sa mère à New-York. Ils ont une relation très fusionnelle. Mais une bombe éclate  dans un musée et soudain le destin du héros bascule. Sous l'impulsion d'un blessé, Théo emporte un tableau qui donne son titre au roman: Le Chardonneret.

Qui sait pourquoi Fabrtius a peint Le Chardonneret? Un chef-d'oeuvre minuscule (...) il veut que l'on sente le duvet sur la poitrine, sa douceur et sa texture, la fragilité de la petite griffe enroulée autour du perchoir de cuivre.

       Un temps adopté par la riche famille d'un copain, puis par un antiquaire sympathique et marginal, le voilà à Las Vegas récupéré par son père joueur, buveur et petit escroc; il devient l'ami du sulfureux Boris...

       Années d'apprentissage, années de tous les dangers... où la personnalité se forme.

Tant que j'agis avec coeur je sens que je fais mon possible.

       Ce roman qui a obtenu le prix Pulitzer 2014 se lit avec grand plaisir. Il associe trafiquants d'oeuvres d'art, de drogue, et réflexions sur la vie et l'art.

Tu vois un tableau, j'en vois un autre, le livre d'art le place encore à un autre niveau, la dame qui achète la carte à la boutique du musée voit encore tout à fait autre chose et je ne te parle pas des gens séparés de nous par le temps, quatre cents ans avant nous, quatre cents ans après notre disparition,cela ne frappera jamais quelqu'un de la même manière (...)