La quatrième de couverture parle d'un célèbre écrivain-voyageur et le livre a obtenu le prix Nicolas Bouvier. J'avoue que j'ignorais son existence mais que la lecture de En Sibérie m'a enthousiasmée. Colin Thubron raconte son périple, en train, en bus ou en avion... dans cette immense étendue qu'est la Sibérie, au climat extrême, entre Occident et Orient.
Les seuls autres passagers de l'Antonov bimoteur dans lequel je me trouvais étaient trois soldats enveloppés dans leurs manteaux pour se protéger du froid, les casquettes enfoncées sur les oreilles. La Lena gelée entre ses rives, à nos pieds, laissait malgré tout échapper un filet d'eau gris acier. Mais tous ses affluents s'étaient figés et les glaces à la dérive que le fleuve charriait encore restaient accrochées à des îlots voilés par la neige.
Ses recontres sont le fruit du hasard, elles sont souvent riches d'enseignements et d'émotion. De plus plane tout au long du voyage le souvenir de l'ex-Urss, du communisme, de l'économie qui s'est dégradéé et des goulags. Nous sommes loin du folklore pour touristes en transsibérien.
Ces espaces vides étaient devenus un continent de camps de la mort, dont le souvenir vivait encore dans les mémoires. (...)
Ce pays, la Kolyma, était alimenté chaque année par des dizaines de milliers de prisonniers, pour la plupart innocents, qui arrivaient par la voie maritime. (...)
Ils mouraient dans les galeries des mines, tués par des chutes de pierres ou la rupture des câbles d'ascenseur; ils étaient empoisonnés par des émanations d'ammonal, ils succombaient là à la silicose, au scorbut ou à l'ypertension, crachant le sang et leurs poumons. (...) Ils ne tenaient pas un mois, emportés par une pneumonie ou une méningite. Moins de dix ans plus tard, la Kolyma produisait un tiers de l'or du monde. Il a été calculé que chaque kilogramme avait coûté une vie humaine. En réalité, personne ne connaît le nombre de morts. On l'a estimé à plus de deux millions.
Commentaires
bonsoir Christine,
me voici de retour de vacances, ce fut super. J'ai la tête dans les nuages.
Bonne semaine.
Je t'embrasse
Cricri
bonjour Christine un petit coucou entre deux merci de ton passage toujours sympathique , ici le soleil est de retour ça fait du bien , le résumé de ce livre que tu fais est très intéressent eh oui il y à eu beaucoup de mort de personne qui étaient innocents ou innocentes la seule chose que l'on leur reprochaient s'était de revendiquer la dictature communiste et de revendiquer le droit à la liberté de pensé , passe une très bonne semaine bises.
Bonjour
Voila un livre, qui m'a l'air très intéressant!
Ici toujours gris/...
Belle journée
Bisous
Bonsoir Christine, ce livre ne raconte pas seulement un voyage, mais des choses graves qui se passent dans ce pays, c'est une façon de dénoncer tout cela, je comprends qu'il t'ait beaucoup plu.
Je t'embrasse et je te souhaite un bon dimanche, fanfan