Il paraît que Terminus radieux aurait mérité le Goncourt et même qu'Antoine Volodine aurait été un nobélisable. Je ne sais pas; mais il a eu le prix Médicis et à lire les critiques j'ai eu envie de le lire.
Je dois dire qu'on ne sort pas indemne de ce roman.
L'histoire se situe dans la période qui suit la Seconde Union soviétique (?), tandis que les petits générateurs nucléaires alimentant les villes et villages ont explosé les uns après les autres, décimant la population, et que, surtout, la barbarie a gagné la guerre dans le monde (?) entier. Je mets beaucoup de parenthèses et de points d'interrogation parce que je ne suis pas sûre d'avoir tout compris et que, de toutes façons, dans ce monde bouleversé, on n'a plus de repères, les uns sont irradiés et meurent, d'autres au contraire survivent et défient le temps, on ne compte plus en années mais en siècles...
Bref, trois "rescapés",
Des braves petits gars (...) Ils font ce qu'ils peuvent.
trois fervents et honnêtes défenseurs d'un idéal communiste,
quand nous croyions encore à l'avenir, à la beauté et à l'impossibilité de la mort.
Kronauer, Iliouchenko, et Vassilia Marachvili, échouent dans une zone irradiée et vont découvrir que l'horreur des camps, de la police politique subsistent, que la cruauté humaine finalement, est la plus forte. Même si certains, les plus pervers(?), vantent la solidarité dans les camps de la mort
le camp est le seul lieu non imaginaire où la vie vaille la peine d'être vécue, peut-être parce que la conscience d'agir en compagnie des autres, dans un effort de survie collectif (...)
comme s'il fallait passer par la condition de prisonnier pour savoir ce qu'est la liberté et la solidarité.
Ni morts ni vivants, dans un monde où les repères temporels n'existent plus, les héros sont condamnés.
Ensuite qu'on le veuille on non un trou de sept siècles.
La voie ferrée n'avait plus été empruntée depuis sept cents ans et, sur des kilomètres, les rails s'étaient enfoncés dans la terre.
La cruauté perdure. Et c'est la fin de l'humanité. L'homme n'est qu'un barbare
Les ennemis à tête de chien (...)
Ce texte est poétique, lyrique et terriblement réaliste à la fois. Je ne sais pas si c'est ce qu'Antoine Volodine a voulu dire. Mais j'ai retenu cette leçon terrible de ce roman vraiment noir.
Commentaires
Bonsoir Christine un petit coucou en passent après une grosse panne d'ordi bonne fin de week end bises..
kikou ma belle,
bon samedi.
Ici, toujours le soleil malgré quelques petites ondée.
J'ai pris de belles couleurs.
Bisou
Cricri
bonjour
ah encore un livre!
tu lit au temps que ma fille .
elle lis beaucoup
bonne journee
pouty
J'avoue ne pas adhérer à tous ces prix, je préfère trouver mon livre au feeling. Et puis de la tristesse la vie en est toute remplie alors je recherche des livres plus enjoués, mais je comprends ta curiosité et ton choix c'est çà la diversité de chaque être humain. Bonne journée.
Bonsoir ma belle,
je te souhaite une bonne fin de semaine.
Je t'embrasse
Cricri
Bonsoir Christine, j'ai retenu la phrase "comme s'il fallait passer par la condition de prisonnier pour savoir ce qu'est la liberté, tu vois quand Serge Lazarevic a été libéré il y a prononcé cette phrase, " j'avais oublié ce que c'était la liberté, faites attention car la liberté, c'est plus fort que tout", ça m'a beaucoup interpellé...
Je t'embrasse, Christine, bonne soirée, un bon vendredi, fanfan