Auteur : christineb
Date de création : 27-07-2011
Echapper, de Lionel Duroy
J'ai eu beau me dire que ce mois-ci je n'achète pas de livre, que j'en ai déjà bien assez à lire et que le temps est aux économies, il a suffi que je passe par la librairie Goyard de ma ville et que je tombe sur le dernier Lionel Duroy pour que mes bonnes résolutions tombent à l'eau.
Echapper raconte la quête du narrateur pour retrouver la trace d'un personnage de roman d'un certain Siegfried Lenz, personnage inspiré de la vie d'Emil Nodle, et en particulier pour découvrir
la maison aux quatre cents fenêtres
La leçon d'allemand, publié en 1968 et considéré comme le chef d'oeuvre de Siegfried Lenz, évoque le nazisme et la notion de devoir au travers d'une relation père-fils, un des thèmes centraux des romans de Lionel Duroy.
(...) qu'on aille pas me confondre avec mes parents n'est ce pas? Mais dans le même temps je souris jaune car l'enfant est toujours là en moi et si je n'y prends pas garde il m'arrive soudain de me mettre à trembler (...)
Emil Nolde, qui est le modèle de ce roman, est un un peintre expressionniste et un aquarelliste allemand.
Bien sûr au fil de cette recherche le narrateur découvrira que le roman n'est pas la réalité, que le peintre, victime du nazisme, n'a pas été ce résistant magnifié par la suite mais a cherché des compromis. Le narrateur, lui aussi, noue une relation avec une femme mariée: autre façon de trouver un compromis entre deux désirs.
Mais quelques mois c'est une éternité au point où j'en suis de ma vie.
J'aime l'écriture fluide de cet auteur, même si j'aurais préféré qu'il s'attarde plus sur le cas du peintre que sur le sien propre.
- Ce n'est pas chose facile de parler de peinture, on en vient généralement à parler de soi. Comme lorsqu'on parle d'un livre d'ailleurs, nous avons chacun nos raisons de l'aimer ou de ne pas l'aimer. Le livre ou la toile cristallisent des émotions qui sommeillaient en nous et parfois il nous faut plusieurs jours pour les formuler.
Mais je crois, je suis sûre, que je précipiterai, comme si j'étais une toute petite partie de l'histoire qui se déroule de roman en roman - ce qui n'est absolument pas le cas! - que je me précipiterai sur le prochain roman...
Un livre (...), il faut pouvoir le regarder silencieusement la première fois sans être vu, lui tourner autour, essayer de se projeter en sa présence une fois chez soi, la porte refermée.
Ma bibliothèque, il n'y a pas que moi qui aime...
Commentaires
Bonne lecture !
bonjour
MDR ils sont marrants !
bon ben oui pour eux c'est confortable cet endroits ...
ah peut etre qu'ils attendent leurs histoires du soir ...
bonne journee
pouty
coucou!!!
j'adooore les matoux dans la biblio...Bien que malgré tout l'amour que je porte au mien je sais pas comment j'aurai réagi hein...Imagine que mon ptit chat-cochon y fasse pipi dedans!!!!! LOL
bon week end!!
bisooous
Ce sont des "chats de bibliothèque"!!! Ils ont des auteurs préférés?
Bonnes lectures,
amitiés,
Léa
Bonjour Christine, très bon pitch au sujet de ce livre qui m'à l’aire très intéressent et je vois que tes petits chats apprécient beaucoup remarque les chats aiment bien la présence de livre autour d'eux j'ai remarqué ça respire l'inspiration et la tranquillité , oui je suis bien d'accord avec toi au sujet de la religion et la vie moi perso je dis que chacun crois en ce qu'il veut ou pas pour vivre ou faire son chemin de vie à partir du moment que cela nui à personne et ne tombe pas dans des idéologies fanatique lol ici beau soleil sur Paris passe une bonne fin d'après midi bises.
Bonjour Christine, je retiens le mot compromis, action qui implique des concessions réciproques ; transaction : La vie en société nécessite des compromis, définition que j'ai trouvé sur le net, et puis il me semble que nous faisons tous des compromis d'une façon générale dans notre vie... Peut-être, tu regrettes, que l'auteur est surtout centré ce livre sur lui même, plutot que sur le peintre, c'est certainement dommage, car la vie du peintre me paraissait très intéressante, plus que victime du nazisme... C'est certain que l'orsque l'on regarde des peintures, comme des livres, on ressent des choses différentes des autres, on regarde les peintures et les sculptures d'une façon tout à fait personnelle avec ses propres émotions et son vécu et souvent cela ravive des souvenirs comme celui de ce narrateur...
Merci Christine de ce partage, bises et bonne après-midi, fanfan
bonjour ma douce Christine,
tu es une dévoreuse de livres ma jolie.
Ca, ça ne fait pas grossir par contre, cela fait maigrir tes économies.
Bonne fin de semaine.
je t'embrasse
Cricri