Au début des années 1950 (Un Américain bien tranquille a été publié en 1955), un reporter anglais en poste au Vietnam assiste à l'enlisement de la France dans la guerre coloniale qui l'oppose aux communistes et nationalistes du nord du pays. Parallèlement, Thomas Fowler appréhende la solitude qui accompagnera sa vieillesse, lui qui s'est fait fort de ne pas plus s'engager sentimentalement dans sa vie privée que politiquement face aux évènements.
Cette attitude est remise en question quand arrive Pyle, un jeune Américain épris d'idéal: il croit au mariage, à la famille, à la nécessité d'une force politique modérée entre les belligérants... S'il séduit Phuong, la jeune maîtresse vietnamienne de Fowler, c'est en prenant de multiples précautions vis à vis de celui qu'il considère comme son ami. Mais voilà, la réalité est plus prosaïque, les gens honnêtes sont parfois aveugles et manipulés, et un jour ou l'autre il faut bien prendre parti et agir...
Graham Greene mêle un récit de guerre, parfois violent, à Saigon comme du côté d'Hanoi, à une histoire d'amour et d'amitié, et à une réflexion sur le sens de l'engagement, avec un style élégant et fluide. L'attention est maintenue jusqu'à la fin qui éclaire en fait tout le roman.
Commentaires
Bonjour Christine
Alors comment c'était le Grand Est? Quand voit-on les premières photos? Mon cousin acclimaté va-t-il bien? À bientôt!
Bises
Philippe
Bonjour Christine je vois que tu es de retour
c'est top j'espère que ton séjour c'est bien passé je pense que oui enfin je l'espère malgré le mauvais temps enfin ici sur Paris pas top le début de printemps ,
Un beau roman Graham Greene est un grand écrivain bien que je n'aime pas trop tout ce qui touche à la guerre mais bon il faut savoir se souvenir , passe un bon après midi et un très bon week end bises.
Bonjour Christine, je viens de voir sur la page d'accueil, ton retour, contente de te rendre visite, je passais de temps en temps, mais je ne pouvais pas te laisser de commentaire...
Un très beau roman, elle est belle, aussi, cette couverture de livre.
Je t'embrasse, Christine, bon vendredi, fanfan