Dans la famille Boltanski, demandez le grand-père, la Mère-Grand (au centre), le père, les oncles (dont l'artiste Christian Boltanski)... et même l'arrière-grand-mère.
Les invitations n'émanaient pas du docteur, mais de son épouse. Il fuyait le commerce des hommes, elle le cultivait. Pour lui, disait-elle, dans son intérêt, pour son plaisir, alorsqu'elle seule rayonnait, parmi ses convives, ses fidèles qu'elle faisait passer pour ceux de son mari. Elle était la reine ou plutôt la régente de soirées qu'elle organisait en son nom et sa présence rétive.
Etrange famille repliée sur-elle-même en voyage comme dans son appartement parisien où se trouvent quelques explications: en particulier la cache où le docteur Boltanski, enfant d'émigrés d'Europe de l'Est, devenu à force de travail un médecin éminent, se réfugiera pendant la Seconde Guerre Mondiale après maintes humiliations. Epreuve dont il ne se remettra jamais totalement
Il regrettait sa cachette, creuset de sa souffrance. Il ne l'a jamais quittée. Partout où il était, il reconstruisait sa prison autour de lui .
Ce petit monde, Christophe Boltanski le décrit de façon pittoresque grâce à ses souvenirs et les récits de sa grand-mère, en passant de pièce en pièce Rue-de-Grenelle, comme on fait un puzzle ou on mène une enquête. Roman ou biographie familiale? En tout cas, on se laisse captiver par ces personnages attachants.
Une oeuvre de Christian Boltanski, pour une fois, à la place de la couverture du livre. Le fanatisme, le meurtre collectif, les peurs et les larmes. Ce n'est jamais fini...
Commentaires
Bonjour Christine, merci pour tes félicitations, c'est gentil, bises, fanfan
Bonjour Christine ce sont des Perruches c'est fanfan qui à trouvé le Nom , oui c'est très agréable à regarder comme ça en liberté , hier soir j'en ai vu 5 qui sont passées dans mon jardin , oui tu as raison on vit dans un monde de fou de plus en plus violent , la violence , les guerres sont là depuis le début des temps et ça ne finira jamais je pense jusqu'à la fin des temps malheureusement ... Ici il fait très chaud je te souhaite une bonne fin d'après midi bises.
Bonjour Christine, je me souviens avoir entendu une interview de cet auteur, qui m'avait marquée.
Merci pour ton comm., oui la paix avant le drame. Et pendant je regardais le feu d'artifice de ma ville depuis mon balcon, et n'ai appris le massacre de Nice que le lendemain matin. Entre autres réactions, j'étais saisie par l'énormité du gouffre entre ce que, au même instant, j'avais vécu et ce qui était arrivé à Nice...
Cultivons la douceur et la paix autant que cela est en notre pouvoir...
léa
Bonjour Christine
commence bien cette nouvelle semaine
Avec amitié
René
Hello,
Comment tu vas par cette chaude journée ?
Je te souhaite un bon dimanche.
Bisous
bonjour Christine houai c'est vrai que nous vivons dans un monde ou il y a pas mal de gens qui sont déranger quoi faire ? je sais pas moi même mais toute cette violence cela amener rien de bon j'ai peur qu'un jour tout dégénérer et que cela finissent mal.
bon dimanche à toi
Bonjour Christine,
Un petit coucou de Varsovie, en Pologne.
Avec un nom comme "Boltanski", j'ai l'impression que c'est polonais, car beaucoup de noms se terminent par ski ici.
Voilà, mon séjour en Pologne se termine dans quelques heures, j'espère pouvoir y revenir un jour.
A bientôt donc ... pour de nouvelles balades beauceronnes cette fois ! Lol
Bien amicalement,
Gérard
Bonjour christine
l'horreur continue hier la Turquie.
notre monde est en guerre, mais on fait la politique de l'autruche....comme en 40
Avec amitié
René
Bonsoir chère Christine, oui merci, des petites flammes pour toutes ces victimes innocentes...
Et malheureusement, le fanatisme, la folie meurtrière ne laisseront jamais en paix ce monde !
Bises, bon dimanche, fanfan