J'avais trouvé très émouvant le roman de Aharon Appelfeld: Les partisans. Celui-ci, Le temps des prodiges, écrit bien avant (1978), l'est aussi.
C'est un écrivain renommé, dans l'Autriche de la fin des années 1930. Il est athée, refuse qu'on parle de lui comme un juif, et va même pour prouver son nationalisme jusqu'à accuser les juifs autrichiens de tous les maux.
Mon père maudissait ces petits Juifs vendus à l'argent et fauteurs de querelles en tous lieux. Leur noire cupidité leur faisait perdre l'esprit.
Mais son manque de lucidité entraînera la perte de sa famille.
L'histoire est racontée dans une première partie par son fils, Bruno, qui ne comprend pas ce qui se passe. Il est témoin de la montée de la violence, des discours haineux; il comprend surtout que le temps de l'innocence est terminée.
Maintenant je savais que ces jours tranquilles, immuables, qui avaient rempli les pièces de la quiétude de nos menues activités, ces jours s'en étaient allés.
Dans la seconde partie, Bruno, devenu citoyen israélien, revient en Autriche, dans sa ville natale. Rien n'a changé mais rien ne peut plus être comme avant.
S'il n'y avait eu la lumière et la froide réalité, on aurait cru à un rêve étincelant aux détails soigneusement colorés, mais il y avait la froide réalité, claire, tranchante. "Tu es ici, Bruno, tu es ici."
Ce qu'il va découvrir, plutôt que le pardon et la réconcialiation, c'est la culpabiltité pour certains, mais aussi pour d'autres l'oubli, le reniement, et la violence: l'antisémitisme n'est jamais loin.
Commentaires
bonjour Christine
ta raison sa chauffe moi mon ordi je le place sur des morceau de bois en auteur , voila la rentrée arrive , bonne soirée a plus
Bonjour Christine
une triste époque
Mr-he2
Mr-he3
Mr-he4
Avec amitiés bises
René de Chine
Bonsoir Christine, C'est tellement difficile et incompréhensible, cette hostilité envers les juifs...
Merci Christine pour ce livre que tu nous proposes, bon mercredi, fanfan