Voici un roman très émouvant. Gabriel, un jeune garçon de père français et de mère rwandaise, d'origine Tutsi, vit au Burundi et les histoires de nationalités ne sont pas son problème: il a une bande de copains qui vivent dans la même impasse que lui et avec qui il s'amuse, il fait des bêtises. Il y a sa soeur qu'il protège.
Mais au temps d'avant, avant tout ça, avant ce que je vais raconter et tout le reste, c'était le bonheur, la vie sans se l'expliquer. L'existence était telle qu'elle était, telle qu'elle avait toujours été et que je voulais qu'elle reste. Un doux sommeil, paisible, sans moustique qui vient danser à l'oreille, sans cette pluie de questions qui a fini par tambouriner la tôle de ma tête.
Hélas, l'enfance est peu à peu saccagée par la mésentente de ses parents, moindre mal cependant face à la guerre qui éclate au Rwanda et entraine le massacre d'une partie de la famille maternelle, puis la guerre civile au Burundi où les Tutsi prennent leur revanche, et la folie de sa mère. Un pays dans l'impasse, ce n'est plus un jeu, mais la découverte de l'horreur.
Mais pour l'instant, le pays était un zombie qui marchait langue nue sur des cailloux pointus. On apprivoisait l'idée de mourir à tout instant. La mort n'était plus une chose lointaine et abstraite. Elle avait le visage banal du quotidien. Vivre avec cette lucidité terminait de saccager la part d'enfance en soi.
Heureusement il y a la lecture des livres que lui prête une voisine et la correspondance avec une fillette française, Laure. Gabriel est évacué en France avec sa soeur, où il reste une vingtaine d'années sans retourner au Burundi.
Je pensais être exilé de mon pays. En revenant sur les traces de mon passé, j'ai compris que je l'étais de mon enfance.
De retour au Burundi, il fera une rencontre émouvante.
Un texte sensible, poétique, hymne à l'enfance que la haine ne devrait jamais atteindre.
Commentaires
Bonjour Christine, comme le chêne tombé qui continue à pousser, ces rescapés de l'horreur sont une grande leçon de vie pour nous enfants gâtés et râleurs. Nous avons dans notre paroisse une famille venue du Rwanda, et nous les aimons beaucoup, ils sont lumineux.
Bonne soirée,
léa
Coucou chère Christine,
Un roman trop triste pour moi...
Je ne supporte plus les guerres, le monde déchiré, à feu et à sang... En ce moment, j'ai besoin de douceurs littéraires
Je n'ose pas te dire ce que je lis pour l'instant...Non, pas la bibliothèque rose, quand même pas !!!
Merci pour ta visite sur "la frileuse".
Passe une bonne semaine.
Un gros bisou. Seringa.
Bonjour Christine, je note auteur et titre afin de me procurer ce livre, je vais me renseigner à la Médiathéque, merci de ce partage.
Bon Lundi, bises normandes.
bonjour oui on s'y perd ,mais bon moi il fallait refaire tous mes bilans mes minettes c'était aussi prévue de les faire opérer ...bon maintenant nous sommes tranquille ....mdr !
bonne fin de journee
pouty
bonjour Christine
retard a te répondre ,excuse moi pas sur le blog,dans le gard il y a de belle chose a voir ici mistral les jours change vite bisous a plus
Bonjour Christine
et toujours les guerres
http://mr-he2.vefblog.net
http://mr-he3.vefblog.net
oui la fin arrive, très dure à vivre
http://mr-he4.vefblog.net
Bonne journée
Avec amitiés
René de Chine
Bonsoir Christine, Un livre bien émouvant, on ne voudrait pas que nos petits enfants connaissent une guerre, c'est effrayant d'y penser, leur enfance ne serait plus insouciante, comme celles de ces jeunes qui vivaient au Burundi et qui sont marqués pour toujours...
Un très beau livre qui méritait bien un prix...
Merci, Christine, je vais un peu mieux, mais ce qui me fatigue beaucoup, ce sont les quintes de toux...
Bises et bon week-end, fanfan