C'était un faux départ, j'avais oublié un article...
Le docteur Jivago: rien à voir, ou presque, avec ce qu'étaient, dans mon souvenir, la Chanson de Lara, ou le romantisme du film que j'ai vu quand j'étais bien jeune... .
L'auteur décrit la vie d'autrefois, au début du XXème siècle, celle des Russes privilégiés , éclairés ou non. Et le bouleversement apporté par la révolution.
Il fallait faire face aux grands froids, faire provision de nourriture, de bois. Mais en ces jours où triomphait le matérialisme, la matière s'était transformée en notion, la nourriture, le bois, n'existaient plus; on parlait de la "question alimentaire", du "problème du chauffage".
(...) Ce n'étaient que duperies et boniments
Il est aussi question d'incompréhension (bien sûr ma lecture est conditionnée par l'actualité),
Vous ne pouvez pas comprendre. Vous avez été élevé d'une autre façon. Il y avait un univers des faubourgs, des voies ferrées et des casernes de travailleurs (...)
et de fin d'un monde.
Il y a bien longtemps, lorsque la voie ferrée de Khodatskoïé n'existait pas encore, les voitures de poste filaient le long de la grand-route. D'est en ouest s'étiraient les convois chargés de thé, de blé et de fer manufacturé; d'ouest en est on poussait par étapes des groupes de prisonniers, sous escorte. Ils marchaient au pas, faisaient grincer tous ensemble le fer de leurs chaînes, ces hommes perdus, ces têtes brûlées, terribles comme les éclairs dans le ciel. Et tout autour les forêts bruissaient, sombres, impénétrables.
Vers la fin, le roman de Boris Pasternak, prix Nobel de littérature en 1958, se fait plus sentimental mais pas plus tendre vis à vis de la folie des hommes.
Et nous sommes le dernier souvenir de tout ce qui a été infiniment grand, de tout ce qui s'est fait au monde pendant des millénaires, qui se sont écoulés entre eux et nous et, en souvenir des merveilles disparues, nous respirons, nous aimons, nous pleurons, nous nous cramponnons l'un à l'autre, nous nous serrons l'un contre l'autre.
Cette fois, c'est le vrai départ. Aurevoir à bientôt.
Ne choisissons ni la haine ni le mensonge, ni la faiblesse, mais la lucidité, la paix, l'entente. Sinon qu'adviendra-t-il de nos enfants?
Commentaires
Coucou !
Un départ ? Ah mince...
Bon, ton dernier article (du moment hein^^) est un article livresque, alors forcément, ça me parle ! Même si ce n'est pas mon genre de lectures...
Quoi qu'il en soit, bonne pause alors !
Bisous
TOC TOC, pas encore rentrée ? Je vois que tu fais un beau et long voyage, je t'embrasse, bonne semaine, fanfan
Coucou,
ça va ?
Ben, alors re bon voyage. Tu emportes de la lecture je suppose.
Gros bisous et profite bien
bonjour petit coucou pour te souhaiter une bonne fin de semaine
pouty
Bonsoir,
Ma maman m'a fait connaître ce livre...j'avais 15 ans ou moins... elle aimait.
Passe un très bon week-end, bise.
Bonne vacances à très bientôt bises.
Bonjour Christine, je garde le film en souvenir, par contre tu me donnes envie de lire le livre. Bon voyage à toi, à bientôt bisous
Bonjour Christine, bonnes vacances!
J'ai lu ce livre quand j'avais dans les 18 ans lors de vacances chez mon grand'père. Les deux souvenirs sont liés pour moi!
léa
Petit coucou avant ton vrai départ.
J'ai adoré le film, (je le regarde à chaque fois qu'il passe à la télé), c'est sûr que l'histoire d'amour a de quoi bouleverser le coeur des midinettes, mais j'y ai tjrs vu la dure réalité de l'époque, pas occultée, ainsi que les ravages inhérents à la dictature, l'écrasement de l'individu...
Et une sensation de froid, et de la neige, bcp de neige... Ah gla gla...
J'avais lu le livre aussi.
BON VOYAGE Christine.Grosses bises.
Seringa.
Bonsoir chère Christine, en accord complet avec ta dernière phrase, merci Christine, bises et un très bon voyage, prends bien soin de toi, fanfan
nos enfants vivent dans le virtuel espérons que la réalité ne sera pas trop dure !!!
bon voyage ma belle où vas tu???kikou