Vendredi 12 mai, Krasnoïarsk
Nadia a été capturée par les Tartares. Michel Strogoff qui a plongé dans les eaux tumultueuses de l'Irtyche, est sauvé miraculeusement.
Michel Strogoff lança son cheval au milieu d'une prairie tourbeuse, que ne revêtait plus ce gazon demi-ras de la steppe, dont les immenses troupeaux sibériens se nourrissent exclusivement. Ce n'était plus la prairie sans limites mais une sorte d'immense taillis de végétaux arborescents.
Des troupeaux, je n'en ai pas vus, mais faisons confiance à Jules Verne. La liberté de son héros est de courte durée. Repris, ce dernier est confronté à sa mère, la vieille Marfa, qu'il refuse de reconnaître car sa mission doit rester secrète. L'abominable Ivan Ogareff, à Tomsk, le condamne à la cécité: on passe une lame brûlante devant les yeux de Michel... Malgré tout, avec l'aide de Nadia, il s'enfuit à nouveau, et, guidé par la jeune fille, parvient - et nous aussi! - à Krasnoïarsk,
l'Athènes du nord, (...) avec ses rues propres et larges, (...) ses magnifiques maisons de bois, d'un aspect monumental, (...) son parc taillé dans une forêt de bouleaux qui se prolonge jusqu'aux bords du Yenisseï.
La gare de Krasnoïarsk, à 4098km de Moscou nous accueille avec sa vieille locomotive, souvenir des premiers transsibériens: la ligne fut ouverte ici dans la dernière décennie du XIXème siècle.
L'inévitable fresque en l'honneur de Lénine.
La ville, comme au temps de Jules Verne, possède de belles avenues et des maisons en bois qui côtoient des immeubles plus récents
et des bâtiments (sur la photo au fond à gauche) qui, je crois, datent de l'époque de Khrouchtchev et qu'on retrouve dans beaucoup de villes.
Le musée régional a une curieuse façade Art Nouveau et style égyptien. A l'intérieur, l'histoire de cette région de Sibérie est évoquée: modes de vie,
animaux dont nous ne croiserons pas la route, moyens de locomotion et d'exploration, prisonniers politiques et déportations dans les années 1910-1915.
Commentaires
Une belle étape.
Bisou. Seringa.
un ti bonsoir j'espère que tu va bien
trop chaud chez nous
bonne semaine amitié
superbe , bon dimanche
Bonsoir Christine, Je préfère les petites maisons en bois aux volets bleus que les immeubles ! Elle est belle, la gare de Krasnoïarsk, belle façade...
Oui en Normandie, les températures sont trop justes pour un mois d'août et souvent un petit vent froid, je supportais bien le petit polaire (sourire)...
Bises, Christine, bonne soirée et très bon dimanche, fanfan