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J'ai déjà écrit 4 articles sur La Grande Motte mais je m'aperçois que j'ai surtout montré la mer. Pour changer, parlons un peu de l'architecture.

Jusqu'aux années 1960, la côte languedocienne était déserte et les vacanciers filaient sans s'arrêter jusqu'en Espagne. En 1963 est créée la Mission Racine (du nom de son président Pierre Racine), qui est chargée de l'aménagement de six unités touristiques, dont La Grande Motte. C'est l'architecte Jean Balladur qui en sera le maître d'oeuvre; la première pierre est posée en 1967. Il s'agit de donner une âme à une ville  nouvelle, sans passé. Et c'est une réussite.

La Grande Pyramide est bien représentative de l'architecture de la ville par sa forme qui évoque la montagne du Pic Saint Loup. D'un côté elle est arrondie comme le seront les bâtiments vers l'ouest, le couchant.

De l'autre son aspect rectiligne annonce les immeubles du centre-ville, au levant. On parle du côté féminin ou masculin de la ville!

Le Palais des Congrès, lui, est vraiment différent. 

De Gaulle vient visiter la ville en 1967. Jean Balladur ornera ces balcons de ce qu'on appelle ici les nez de de Gaulle!

Une grande diversité domine, les rues larges permettent de s'y intéresser. Autre forme  architecturale, ces cubes qui semblent empilés dans un certain désordre.

La place du 1er octobre 1974 (date à laquelle La Grande Motte devient commune à part entière), conçue comme le reste, dont les nombreux espaces verts, par Jean Balladur,  rassemble la mairie, le centre culturel et l'église Saint-Augustin. La cloche date de 1603.

Les vitraux sont très beaux.