Le terme pukhtu renvoie aux valeurs fondamentales du peuple pachtoune, l’honneur personnel — ghairat — et celui des siens, de sa tribu — izzat. Dire d’un homme qu’il n’a pas de pukhtu est une injure mortelle.
Voilà le genre de livre que je n'ai vraiment pas l'habitude de lire: un roman policier violent, en Afghanistan, pays déchiré par la guerre contre les Russes puis les Américains, et par le terrorisme islamique.
Il contemple cette capitale (Kaboul) à la renaissance anarchique et fragile, dopée à la came financière internationale, au cash des junkies de la guerre, à la guerre perpétuelle qui plombre le pays. Partout, elle a laissé des traces de sa petite vérole, sur les routes, en carcasses, sur les murs troués, sur les estropiés. On débarrasse, on bouche, on cache, mais toujours ça revient.
L'action du premier tome de Pukhtu se déroule entre le 14 janvier et le 11 septembre 2008. On y croise des paramilitaires trafiquants, de la drogue, des talibans fanatiques, quelques drones et de nombreuses armes meurtières, des victimes innocentes, des jeunes femmes paumées, un journaliste qui a mis son nez là où il ne fallait pas, des hommes d'affaires pas clairs du tout à Paris, en Côte d'Ivoire ou à Dubai, comme Montana:
Il touche du côté des Américains et il prend aussi aux Kosovars pour d'autres raisons, très officieusement. L'essentiel n'est pas pour lui, même s'il en profite bien. Il stocke l'huile des rouages secrets des affaires de l'état français, ou de grosses boîtes nationales (...) il reste des circonstances politiques ou géopolitiques dans lesquelles les mallettes format XXL s'avèrent très utiles. Elles achètent des renseignements, des gens, des services, des contrats.
Bref un gros roman fort bien écrit de Doa, un roman complexe qui ne se résume pas.
Si j'ai mis du temps pour comprendre qui était avec qui (malgré la liste des personnages) et ce que signfiaient les nombreuses abréviations - d'ailleurs je n'ai pas tout compris - je me suis laissée prendre par l'enquête, le destin des personnages et l'évocation de ce pays.
La voûte étoilée, limpide et sans lune, fournit une luminosité suffisante pour éclairer la route. L'horizon est un désert de strates gris-bleu fermé par une muraille de montagnes aux à-pics ténébreux dont les sommets, blanchis par la neige, se découpent sur le rideau noir du ciel. La vie s'est retirée pour la nuit de cet univers minéral, ne laissant derrière elle aucun indice de sa présence, pas même le cri d'un animal ou l'éclat lointain d'un étincelle humaine. Ils sont seuls.
Je partage cette définition:
La guerre est mère de toutes les commémorations mais c'est une mauvaise mère, elle ne respecte rien, ni les grandes idées, ni les hommes, elle les dévore et leur survit. Toujours.
La suite dans Pukhtu Secundo
Commentaires
Coucou,
Tu vas bien?
Comment se portent les chats ? il fait moins chaud, ça va tout de suite mieux.
Passe un bon jeudi
Bisous
Bonsoir,
Un roman complexe...comme je suis en vacances, je préfère des trucs simples à lire
Le beau temps continue, c'est super.
Bonne soirée
Bises
Bonjour Christine oui c'est top on est en finale maintenant il faut la gagner cette coupe du monde , elle nous tends les bras bonne soirée bises@+
bonjour Christine
eh bien c'est bien car cela change des romans policiers qu'on connait en général. De la culture générale en plus!!!
Quelle tristesse que la guerre!!!
bonne journée à toi
bisous
annie
Bonsoir Christine voilà on est mardi c'est la grande soirée bon j'espère que nos bleus vont gagné ça va être un grand match je pense mais bon il va y avoir du suspense avec ces diables rouge il faut s'attendre à tout en espèrent qu'ils vont faire la petite erreur fatale lol.
Ce livre doit être très bien hé oui que veux tu le monde et les humains ont été toujours en guerre depuis le début de la vie c'est dans les gènes il faudrait refaire complétement les logiciels lol bonne soirée et allez les bleus bises.
Bonsoir Christine, la guerre est dévastatrice, d'une grande violence qui détruit tout sur son passage, qui divise et fait de nombreuses victimes !...
Bises et bonne semaine, fanfan