Le Commandant dont il est question dans Les derniers jours du Commandant, c'est Chavez, l'ancien président charismatique du Vénézuela.
D'après l'Observatoire vénézuélien de la violence, 19336 assassinats avaient été dénombrés l'année précédente dans le pays. C'était facile à écrire. Dix-neuf mille trois cent six. Mais il s'agissait d'une quantité terrible.
A Caracas, dans une atmosphère de violence et de désarroi, on suit les informations: le Commandant est malade, soigné pour un cancer à Cuba, et les suppositions vont bon train. Le Commandant met lui-même en scène sa maladie et sa convalescence, crée le suspense, jusqu'à sa disparition...
(.. ) en général on analysait le pouvoir et les caractéristiques du chef, et on accordait très peu d'attention aux charismatisés, à ceux qui révéraient. Qui étaient-ils? Comment vivaient-ils? Quelles angoisses et quels désirs éprouvaient-ils? Pourquoi avaient-ils adhéré avec une telle ferveur à cette expérience?
Quelques personnages, fervents admirateurs de Chavez, partisans ou opposants, indifférents, victimes, se croisent dans ces circonstances, un peu par hasard: un cancérologue, un journaliste au chômage, un garçon et un fillette d'une dizaine d'années, une propriétaire spoliée, une jeune journaliste venue des Etats-Unis. Chacun essaie de comprendre ce qui se passe et de vivre malgré tout.
Madeleine fut de nouveau surprise par le prix de l'essence. Faire le plein d'une voiture revenait moins cher qu'acheter une petite bouteille d'eau minérale. Ça, c'était une définition du pays. Ça c'était le Venezuela.
Alberto Barrera Tyszka, mêlant fiction et réalité sociale et politique, livre là un roman très intéressant et inattendu.
Commentaires
Bonjour Christine
j'ai mis les réponses
Avec amitiés
René de Chine
bonjour Christine
en effet un livre plein d'intérêt pour les amateurs d'histoire... Comme moi!!!
bonne journée
bises
annie
Bonjour Christine
tu as 1 sur 5, pollution
dit nous avons une moyenne de 10 typhon chaque année
Avec amitiés
René de Chine
Bonsoir Christine, c'est terrible toute cette violence, tous ces assassinats, que de violence dans le monde !...
Bises et bonne fin de dimanche, très bonne semaine, fanfan
Un livre très sérieux sur cet homme adulé dans ce pays aux ressources pétrolières immenses. Pays qui s'est malheureusement délité à la suite de l'effondrement des cours du pétrole.
Un "héros" qui a mal géré la crise...
La misère noire actuellement.
Sommes montés sur le Ventoux hier, aujourd'hui, bien à l'abri de la grosse chaleur !
Merci pour ton commentaire sur Bolllène, petite ville que tu connais bien...
Bon dimanche. Bisous.
Seringa.