Auteur : christineb
Date de création : 27-07-2011
La guerre est une ruse, de Frédéric Paulin
Au début des années 1990, les services secrets français cherchent à comprendre ce qui se trame en Algérie entre le pouvoir civil, les militaires et les mouvements islamistes. Rémy Bellevue, de son bureau, et Tedj Benlazar, sur le terrain, mettent à jour le plan machiavélique des généraux: ils ont infiltré le GIA, mouvement extrémistes afin de maintenir la terreur et leur pouvoir sur le pays. Attentats, massacres, tortures: c'est la guerre civile. En 1990:
Des dizaines de policiers se sont fait tuer, les têtes coupées étaient jetées sur le parvis de la grande mosquée, les voitures explosaient dans la rue (...) Oeil pour oeil, dent pour dent.
Souvent des groupes d'hommes barbus et armés pénétraient dans les cafés et rouaient de coups les clients qui fumaient des cigarettes. Les femmes devaient être voilées sous peine de mort.
Mais la créature monstrueuse échappe à ses manipulateurs et exporte sa violence en France. Malgré les avertissements, Bellevue et Benlazar ne pourront pas éviter que se produisent l'attentat du RER B à la station Saint Michel, qui fit 8 morts et 117 blessés, le 25 juillet 1995.
La fiction se mêle à la réalité et éclaire ces évènements. La guerre est une ruse est un roman policier dur, qui évoque une période tragique de l'histoire de l'Algérie; le peuple est toujours la grande victime.
C'est cela son pays, se dit Chaouch: des individus comme des grains de sable, pas plus réactifs, tout aussi incapables de s'extirper de la trop vaste étendue de la terreur.
Heureusement Frédéric Paulin évoque aussi l'amitié de Bellevue et Benlazar, leurs faiblesses, l'amour et la volonté de quelques femmes. Personnages dont on regrette de devoir se séparer. Mais il paraît qu'il y aura une suite...
Elle voudrait croire qu'un jour les femmes refuseront de se taire et s'opposeront à la violence des hommes.Elle ne sait pas trop comment ni quand, mais cet espoir lui permet de tenir le coup (...).
Commentaires
Bonsoir Christine, je n arrive pas å te laisser de comentaire sur ton dernier billet...
Pour le premier livre, un roman qui est empreint de beaucoup d ėmotions...
Tes petits enfants seront contents, j ai envoyé des bonbons à mes petits enfants de l Isère. ..
J espère que vous ne subirez pas d inondations, bon vendredi, fanfan
coucou Christine, chez nous le temps se maintient, j ai déja vu quelques enfants, c est sympathique, j espère que tu en verras toi aussi, bises, fanfan
La guerre d'Algérie fut loin d'être une guerre en dentelle. Et le plus atroce c'est qu'elle fut une guerre inutile. Il était inévitable que l'Algérie obtienne au bout du ccmpte son indépendance. Bises et bonne nuit. Florentin
Bonsoir Christine
Et la violence, la guerre et les atrocités sont toujours là...
Un livre sûrement pas facile à lire.
Bonne soirée de Bretagne où nous avons eu du assez beau temps
Bises
Bonsoir Christine, la guerre vient des hommes, c est dur pour les femmes de s opposer à la violence mais elles sont courageuses...
Merci Christine, bises et bonne semaine, fanfan