Nell met toute son énergie dans les études, Eva danse. Ce sont les deux héroïnes du roman Dans la forêt. Elles sont chéries par leurs parents qui les élèvent avec une grande liberté dans une maison en pleine forêt américaine. Mais un jour tout se dérègle: la mère meurt, puis le père, des guerres éclatent dans le monde, des épidémies se répandent, des incendies ravagent les Etats-Unis, toute l'économie est paralysée...
Plus je restais assise à la table et regardais la cour trempée, plus j'étais convaincue que tout ce que j'avais à faire, c'était me lever et allumer la lumière du salon (...) J'ai éprouvé un frisson d'excitation, et la retenue prudente que j'ai observée ensuite n'était pas tant une mise en garde comme quoi je pouvais me tromper qu'une façon de prolonger le délicieux instant de la découverte - dans un moment j'allais me lever de ma chaise, traverser la pièce plongée dans la pénombre et allumer la lumière. Déjà je sentais l'infime résistance de l'interrupteur qui s'enfonçait avec un petit bruit sec. Déjà je voyais la lumière inonder la pièce et j'entendais la joie dans ma voix quand je crierais:
- Eva, Eva, viens voir!
J'ai attendu le plus longtemps possible, puis, lentement, j'ai traversé la pièce, posé l'index sur l'interrupteur, inspiré profondément, et j'ai appuyé. Il y a eu un déclic à peine inaudible.
Et c'est tout.
Il faudra vivre sans éléctricité, sans téléphone, avec des réserves alimentaires qui diminuent. Et avec un danger encore plus inquiétant: les autres êtres humains. Nell et Eva apprennent peu à peu à survivre par leurs propres moyens, à apprivoiser la nature, à se passer des apports de la civilisation moderne.
Petit à petit , je démêle la forêt, attache des noms aux plantes qui la peuplent (...)
Petit à petit, la forêt que je parcours devient mienne, non parce que je la possède, mais parce que je finis par la connaître. Je la vois différemment maintenant. Je commence à saisir sa diversité - dans la forme des feuilles, l'organisation des pétales, le million de nuances de vert.
Elles gèrent aussi leurs rapports, vivre ensemble peut être étouffant, sans compter les rivalités entre soeurs.
Voici l'histoire que Nell raconte dans son journal. Ce premier roman de Jean Hegland, publié en 1996, est poétique et puissant. Il fait rêver les amoureux des forêts et de la nature.
Commentaires
Je viens te souhaité une bonne journée. Bises
un ti café avec toi en se vendredi matin
bonne journée
celà aurait pu ètre tiré d'une vraie histoire,ce livre me plairait je vais le noter,bien qu'a travers des coucous à chacune on peut tomber sur une idée de lecture,bon fin d'apm.
douce soiré j'espère que tu va bien et profite du soleil
amitié
Salut Christine. Ce n'est pas le genre de livres que je lis d'habitude, mais je crois que ça devrait être intéressant. Cela me changerait en tout cas des univers que je fréquente. Je note le titre. Bises sylvestres et à plus. Florentin
Bonjour Christine,
merci d'être venue me lire, tu as du zapper la phrase ou j'explique que cette vidéo date de 2016. Tu as du lire trop vite comme je le fais parfois.
Tu as raison de profiter du beau temps qui nous fait beaucoup de bien.
Merci pour cette belle lecture qui me donne envie de lire ce livre.
Belle journée. Bises.
Bonjour Christine
je constate que toi aussi tu as comme moi, un décalage vers la droite
Avec amitiés
René de Chine
Bonsoir Christine oui la musique me fait évader un peut tout comme toi avec la lecture de tes romans , perso je pense que ce roman
est très bon mais bon aurai t'on le temps faire tout ça çi ca arrivait comme c'est d'écrit dans ton résumé ? un monde sans technologies de nos jour le rêve lol bonne fin de soirée et très bonne semaine bises.
Bonsoir Christine, alors sans aucun doute, ce roman me ferait rêver.
Merci Christine, oui on est heureux de revoir Emilie, nos petits enfants et leur petite Calila, bises et bonne semaine, fanfan