J'écoute les infos ce soir et je ne peux pas m'empêcher de faire deux remarques:
1ère info: on annonce une recrudescence des vols avec effraction pendant les fêtes: si la police assure la sécurité des voyageurs dans les aéroports, qui assurera la sécurité de leur domicile pendant leur absence?
2nde info: impossible d'arrêter le trafic de drogue dans certains quartiers, à Marseille par exemple; c'est sûr, il est plus facile d'envoyer la police pour briser une grève...
Le conflit du personnel de sécurité des aéroports m'amène à me poser un certain nombre de questions.
D'abord qui dit "personnel de sécurité" dit une responsabilité importante: cela veut dire qu'on est responsable de "ma" sécurité. Quel est donc le salaire de personnes ayant cette responsabilité (que d'aucuns - que je connais - n'hésitent pas à traiter de "pouilleux")? Dans quelles conditions travaillent-elles? Je dois avouer que les informations tant à la radio qu'à la télévision n'ont jamais été vraiment très précises sur ce sujet. Ou alors j'ai raté le reportage essentiel. Mais on a fini par apprendre quelles étaient les revendications des grévistes (et encore que sait-on véritablement?), seulement après avoir beaucoup entendu parler des victimes: les voyageurs. Ce midi encore sur TF1 le ministre de transports, Thierry Mariani, se réjouissait de l'aide apportée aux clients des aéroports par la police - il s'était rendu je crois à Roissy - et reconnaissait dans le même temps ne pas avoir rencontré les grévistes. C'est son choix, significatif.
Deuxième question: si les vacances de fin d'année ne sont pas le bon moment pour faire grève, selon le premier ministre, quand se faire entendre: hors saison? Mais alors on va pénaliser les couples sans enfants, ou les retraités qui sont de bons consommateurs... Sans parler des hommes (femmes) d'affaires...
Troisième question: j'ai entendu à la radio (c'était un député UMP dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom) que les compagnies aéroportuaires payaient mal les sous-traitants qui payaient mal à leur tour les employés... Et les voyageurs qui surfent pour obtenir des prix de transports dérisoires, ont-ils le sentiment de payer le juste prix? Ou bien considèrent-ils que, comme pour les textiles ou d'autres produits, il est bon de payer le moins cher possible, peu importe les conditions de travail des ouvriers, en Chine ou... en France?
Dernière question: qui sont ces voyageurs qui partent pour les fêtes à l'étranger? Il y a certainement des personnes qui regagnent leur pays d'origine, des membres de leur famille... Mais combien d'autres, quand on nous culpabilise avec le "consommer français" à longueur de discours, d'interview ou de publicité, n'hésitent pas à partir où ça leur chante, par un moyen de transports des plus polluants? Est-ce que cela en fait des victimes?
Bon, j'exagère peut-être un peu, c'est sûr que ce n'est pas drôle. Mais enfin, j'ai bien l'impression que tout le monde va finir par embarquer. Dans ces conditions, je préfère souhaiter de bonnes fêtes... à ceux qui galèrent quotidiennement avec leur petit salaire!
Gisèle avait parlé d'un roman foisonnant. Et c'est exactement la sensation que j'ai éprouvée en fermant Une Femme fuyant l'annonce.
David Grossman raconte l'histoire d'une mère, Ora, qui devait partir avec son fils Ofer pour une semaine de randonnée pédestre en Galilée; l'histoire de deux amis, qui ont été amants et qui le seront de nouveau: l'une raconte sa vie, Ora, l'autre renaît à la vie, Avram; l'histoire de trois amis depuis l'adolescence, Ora, Avram et Ilan; l'histoire d'une famille Ora et Ilan, et les deux garçons, Adam et Ofer, famille heureuse qui finit par se décomposer; l'histoire d'Avram torturé par les Egyptiens, d'Ilan qui l'a recherché, d'Ofer parti pour une mission alors que son service militaire se terminait...
L'histoire aussi d'un pays, d'un peuple vivant avec la peur d'un attentat, du terrorisme, vivant dans l'incompréhension de la vie du voisin, l'Arabe.
Tous ces destins sont évoqués essentiellement par Ora, beau personnage de femme, spontanée sincère, en proie au doute, espérant par son départ préserver son fils du danger puisque les messagers de la mort ne la trouveront pas chez elle, qu'elle a fui l'annonce...
Et il faut ajouter les belles descriptions de paysages, un paysage qui parfois rappelle la garrigue, et qui ramène les randonneurs à plus d'humanité.
La randonnée proposée sur ce blog le 19/10/2011 (où l'on trouvera d'autres photos) durait la demi-journée. Il est possible de faire une randonnée de la journée: 16km et 180m de dénivelée positive, randonnée facile donc et agréable en automne ou en hiver, si le mistral ne souffle pas.
Parking: place de la Renaissance (près de l'Office de Tourisme). Contrairement à ce que pourrait laisser croire le surlignage rouge de la carte, le balisage sur le terrain est quasiment absent.
On prend la Grand Rue: on passe devant la bâtisse qui abrite la mairie depuis 1764, puis devant l'église Notre Dame de l'Assomption dont on peut admirer la chaire en pierre de Velleron et les orgues peintes (... si elle est ouverte).On monte les escaliers derrière l'église pour arriver au château, résidence d'été des papes, construite de 1347 à 1333. Les guerres de religion, les pillages, la Révolution française, les ventes, l'occupation pendant la seconde guerre mondiale, ont eu raison de la majeure partie de l'édifice. La table d'orientation permet de se repérer: très jolie vue sur les Dentelles de Montmirail.
On continue par la route plein nord pour passer sous une étrange porte, sans doute vestige d'anciens remparts.
Là, direction ouest puis nord, avec de belles vues sur le château de la Gardine, le Rhône et Roquemaure sur l'autre rive. On se dirige ainsi vers Mont-Redon, autre exploitation viticole. Au carrefour, c'est la direction sud/sud-ouest que l'on prend à travers les vignes: attention aux chevilles sur les galets arrondis ou les pierres.
La descente dans la Combes Masques rompt agréablement la monotonie des rangées de ceps. Et l'on débouche à la cave de la Célestière, autrefois appelée la Glacière (on y conservait donc la glace) qu'il est possible de visiter.On traverse la D17 pour prendre le chemin en face qui va nous conduire à la ferme de l'Hers, autrefois ferme de halage. La route traverse une "butte" en pavés, ancienne digue de protection. Le pavement indique qu'il s'agissait d'une route très fréquentée au moyen-âge, voire dès l'époque romaine.On prend cette route vers le nord puis vers le Rhône et le château de l'Hers. On longe le bras des Arméniers, puis on se dirige vers le four à chaux.On monte jusqu'à une croix d'où l'on a un joli point de vue.
On redescend vers le bras des Arméniers puis on s'oriente vers le nord pour traverser une nouvelle fois la D17 au pont coté 43 et continuer en face. A 500m environ un chemin qui monte sur la droite nous ramène à Châteauneuf.
1. anaflore le 15-12-2011 à 08:43:05 (site)
voyage voyage ..j'adore toutes ces découvertes bon jeudi
2. lafianceedusoleil le 16-12-2011 à 00:09:35 (site)
bonsoir ma belle Christine,
très belle balade que tu nous as faite faire. Merci à toi.
Je te souhaite une bonne fin de soirée suivie d'une douce nuit.
Je t'embrasse
Cricri
Les pylones tête de chat font d'excellents repères dans le paysage pour le randonneur égaré.
En général, un premier passe la tête, l'air dégagé...
suivi d'un second...
puis de tout un groupe marchant d'un pas égal...
à la queue leu leu comme des randonneurs arpentant le vignoble entre Estézargues et Fournès
Vous avez dit tête de chat? Qu'est-ce qu'elle a, ma tête?
2. seringa le 13-12-2011 à 18:01:22
Bravo pour la belle originalité du sujet et la réussite des prises de vue.Bise.Chacha.
édité le 13-12-2011 à 18:01:57
Commentaires
1. seringa le 23-12-2011 à 09:06:10
Eh bien ma Kiki,on en a gros sur le coeur à ce que je vois...Ton analyse de cette situation est pertinente...
Heureusement,nous n'avons pas les moyens de partir en vacances en avion.!!..nous resterons bien tranquillement à la maison.Bises.Chacha.