Samedi 22 septembre: Sapporo, l'après-midi...
La Tanuki-koji, arcade commerciale de près d'un 1km d'est en ouest, révèle quelques surprises: marchand de sceaux, utilisés fréquemment, par exemple à la gare; dans de nombreux sites, on peut apposer un tampon-souvenir. Une bonne idée: avoir toujours un petit carnet avec soi pour les collectionner...
On trouve aussi un ours... Il y en a, paraît-il, en montagne, et les randonneurs accrochent à leur sac à dos un grelot pour prévenir de leur présence. Mais je n'ai rencontré que cet animal-ci!
Ou encore un marchand de kimonos: on se trouve bien au Japon!
Les arcades commerçantes couvertes se retrouvent dans la plupart des villes que nous avons traversées: elles juxtaposent commerces de vêtements, commerces traditionnels, salles de jeux, restaurants, librairies... et sont parcourues autant par les piétons que par les cyclistes. Couvertes pour se protéger de la pluie comme du soleil? Comme les parapluies...
Nous traversons l'Ödôri-köen, avenue plantée d'arbres où se déroulent des journées gastronomiques, pour nous rendre à l'Hokudai Shokubutsen, un très beau jardin botanique ouvert en 1886 et qui accueille, paraît-il, plus de 4000 espèces de plantes, par exemple des fougères:
ou des lotus et des nénuphars:
Le soir nous errons dans Susukino, quartier au sud de Sapporo, à la recherche de Rämen Yokochö, célèbre ruelle où l'on ne trouve pas moins de 16 échoppes de rämen (nouilles) qui n'ont parfois que 8 places.
De l'art de manger les nouilles avec des baguettes... et de faire son choix sur une ardoise mystérieuse...
Samedi 22 septembre, Sapporo.
A 1123km au nord de Tokyo, sur l'île d'Hokkaidö. 1,88 millions d'habitants.
Mais avec un plan en forme de quadrillage comme ça, et pas le nom des rues, on va s'y retrouver comment?
Alors on commence par régler les problèmes des déplacements futurs: valider le JRPass(un forfait génial réservé en France qui va nous permettre de traverser le Japon pendant 21 jours), réserver des places de train.
... et 22 minutes plus tard la visite commence par le bâtiment en bois de la tour de l'horloge:
Le passage piéton permet de traverser en diagonale, tous les feux de circulation s'arrêtant en même temps. Mais attention , pas question de s'engager si le petit bonhomme (accompagné d'un signal sonore: coucou, coucou, coucoucou...) n'est pas vert!Les Japonais respectent scrupuleusement la signalétique. Et ainsi on atteint la tour de la télévision, en forme de tour Eiffel!
De là-haut, on aperçoit le marché au poisson de Nijö
Pas grand monde à cette heure; mais, sur le riz, dans un bol, des oeufs de saumon, de la chair d'oursin...
1. wolfe le 28-10-2012 à 13:53:48 (site)
Bonjour!
Woua!! C'est vraiment magnifique j'aimerais trop y aller!
Bon dimanche!
Bisous
2. lafianceedusoleil le 29-10-2012 à 08:55:08 (site)
kikou Christine,
à s'y m'éprendre on croirait la Tour Eiffel pour des novices.
Belles photos, merci Christine.
Je t'embrasse
Nouveau voyage, nouveau décor automnal ....
Vendredi 21 septembre 2012: Paris-Taipei (Taiwan)-Sapporo (Japon).
On change l'heure à la montre, passant brusquement de 5h45 à 12h45.
Long voyage à l'autre bout du monde.
Ouvrir l'oeil. L'oeil ouvert sur de nouvelles aventures. Gare de Sapporo:
Youth Hostel, onsen bien chaud, bol de nouilles, algues et oeuf, bière de Sapporo, premier tatamis... première nuit.
1. wolfe le 27-10-2012 à 15:04:23 (site)
Coucou!
C'est la Corée du Sud et pendant 21 mois le service plus 5 semaines d'entrainements avant.
Je viendrais lire ton article ce soir, je vais aller voir ma soeur qui a donné naissance ce matin a une petite fille!
Bisous
2. lafianceedusoleil le 29-10-2012 à 08:57:22 (site)
kikou Christine,
voyage très dépaysant.
Je t'embrasse
La Feria des Vendanges n'a pas l'ampleur de celle de la Pentecôte, mais peut-être pour cela est-elle plus agréable à vivre. Elle mêle un public d'aficionados (on parle beaucoup espagnol dans les rues) et les amateurs des journées du patrimoine qui profitent de l'occasion pour visiter la ville.
La Feria, c'est d'abord chaleur et chapeaux de paille sur l'Esplanade récemment rénovée.
Aux arènes, le balai des camions annonce l'arrivée des taureaux et la prochaine corrida...
... mais aussi l'après-corrida, sous la forme d'un pavé de toro par exemple.
Tout ceci sous le regard d'un ancien, au rayon des "antiquités"...
Dans l'après-midi,, l'odeur du graillon domine. C'est la grande bouffe!
partout...
Avenue Victor Hugo, les bandas font hurler leurs cuivres pour la plus grande joie des nombreux badauds.
Ici l'antique (la magnifique dentelle de la Maison Carrée rénovée) et le moderne (le Carré d'Art, au fond) veillent sur les chapiteaux de la fête.
La mode vestimentaire est dans la rue...
et la culture...
1. misscaraibes le 16-09-2012 à 22:25:37 (site)
ouah je reconnais tout ces endroits et oui j'ai vecu à caissargues et ma fille est sur marguerittes et ça fait bien lontemps que je ne suis pas allée a la féria on verrapour la pentecote merci pour ton beau billet bisous
2. pouty88 le 17-09-2012 à 06:12:20 (site)
bonjour
ouah que de joli photos ,c'est beau la bas ,ça ressemble un peu a l’Espagne
aller bon lundi
pouty
3. lafianceedusoleil le 17-09-2012 à 08:29:24 (site)
bonjour ma belle Christine,
je connaissais la Féria de Nimes, c'est spectaculaire quoique je n'y suis jamais allée.
Par contre, je ne connais pas la Féria des Vendanges. Cela doit être sympa.
Merci pour ton bel article.
Je te souhaite une merveilleuse semaine. Je t'embrasse
4. LA PETITE FEE DE COEUR... TENDRESSE le 17-09-2012 à 09:53:39 (site)
bonjour et enchanté
je decouvre ton blog et toutes ses merveilleuses fotos je reviendrais lire d avantage merci a toi
bonne et belle semaine merci.
bisouxxx tendresse.
5. seringa le 17-09-2012 à 11:47:00
Merci pour ces belles photos de cette ville que j'aime.Mais pas la corrida...!!!
Bon voyage.Bisous.Seringa.
6. wolfe le 17-09-2012 à 14:00:27 (site)
Bonjour!
Tu pars bientôt! J'imagine que tu as hâte!
En tout cas bon voyage!
Bisous
7. jakin le 17-09-2012 à 16:41:58 (site)
Merci pour ton passage et pour ce beau reportage sur Nimes....Passe une bonne fin de soirée.....
Jakin,
8. misscaraibes le 18-09-2012 à 11:34:55 (site)
bon je viens me servir une petite sangria hiiii et déposer des bisous à bientôt
9. misscaraibes le 21-09-2012 à 08:23:03 (site)
et coucou un bon week end pour toi avec de gros bisous
10. lafianceedusoleil le 24-09-2012 à 11:41:12 (site)
bonjour a ma petite Christine,
je crois que tu es en voyage en ce moment.
J'espère que tout se passe super.
Tu vas nous rapporter de belles photos.
Bon séjour et gros bisou
Cricri
11. jeanmi le 25-09-2012 à 12:25:57
Hello,
Joli coin, ça sent la fete. J'ai fait qu'une feria, celle de bézier.
Concernant les corridas, sans commentaire.
Bisous
L'histoire des Japonais considérés comme des ennemis et internés aux Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale, je l'avais découverte dans une exposition du photographe Ansel Adams, qui se tenait à la Maison de l'Image Documentaire à Sète (dans le cadre d'ImagesSingulières) au printemps dernier.
Voici ce que disait le programme:
(en cliquant sur le texte, j'espère qu'il sera lisible...)
Le roman de Julie Otsuka raconte l'histoire de ces Japonais du point de vue des femmes. Celles-ci sont arrivées toutes jeunes du Japon pour épouser un homme qu'elles ne connaissaient pas: pauvreté, besoin de quitter son pays... les motivations sont diverses. Mais une fois aux Etats-Unis, les beaux et riches Américains dont elles rêvaient se révèlent en fait pour la plupart des immigrants japonais pauvres, travaillant à la campagne, parfois en ville, dans une blanchisserie, qui ont besoin d'une main d'oeuvre féminine docile et travailleuse.
Nos maris nous faisaient trimer comme des esclaves. Ils importent ces filles du Japon pour avoir de la main d'oeuvre gratuite. Nous travaillions aux champs du matin au soir sans même nous arrêter pour manger. Nous travaillions aux champs tard dans la nuit à la lumière de nos lampes à pétrole. Jamais nous ne prenions un jour de congé. Une horloge et un lit, voilà deux choses que le paysan japonais n'utilisera jamais dans sa vie. (...) Nous formions une machine économique imbattable, irrésistible (...)
Elles passent par toutes les formes d'esclavage dont le viol, acceptent, se soumettent pour la plupart, fondent une famille. Elles ont des enfants qui réussissent et qui oublient la culture de leur mère.
Un par un les mots anciens que nous leur avions enseignés disparaissaient de leur tête. Ils oubliaient le nom des fleurs en japonais. Ils oubliaient le nom des couleurs. Celui du dieu renard, du dieu du tonnerre, celui de la pauvreté, auquel nous ne pouvions échapper.(...)
Surtout ils avaient honte de nous. De nos pauvres chapeaux de paille et de nos vêtements miteux. De notre accent prononcé.
Mais quand vient le temps de voir grandir les enfants, de voir tant d'efforts peut-être récompensés, la guerre éclate et elles -et toute leur famille- sont vues comme des ennemis dangereux.
Pendant plusieurs jours nous sommes restés chez nous, volets clos, à écouter les nouvelles de la guerre à la radio.Nous avions effacé nos noms des boites aux lettres. Retiré les souliers posés devant nos portes. Nous n'envoyions plus les enfants à l'école. La nuit nous tirions les verrous et parlions à voix basse. (...)
On disait que les hommes étaient mis dans des trains et qu'on les envoyait au loin, dans les montagnes, dans les régions les plus froides du pays.
Ce formidable récit (découvert grâce à Joe, merci!), à la première personne du pluriel, donne à entendre le destin de ces femmes, à la manière d'un choeur. Dans le dernier chapitre de Certaines n'avaient jamais vu la mer, leur parole est relayée par celle des femmes américaines, leurs voisines, qui, passée l'indignation du moment, vont peu à peu les oublier...
Nous avons procédé aux ultimes lessives dans nos blanchisseries. Mis sous clé les vivres dans nos épicerie. Balayé les sols. fait nos bagages. Nous avons rassemblé nos enfants et, de tous les villages, dans toutes les vallées, de chacune des villes qui bordent la côte, nous avons commencé à partir.
Les feuilles des arbres continuaient à tournoyer au vent. Les rivières à couler. Les inscetes bourdonnaient dans l'herbe comme toujours. Les corbeaux croassaient. Le ciel ne s'effondrait pas. Le président ne changeait pas d'avis. (...) Un chat effrayé a plongé sous un lit dans l'une de nos maisons quand les pillards ont défoncé la porte d'entrée. Rideaux déchirés. Verre brisé. Vaisselle de mariage fracassée sur le plancher. Nous savions que c'était seulement une question de temps avant que toute trace de notre présence disparaisse.
Les oublier jusqu'à ce qu'aujourd'hui, justice leur soit enfin rendue avec cette histoire collective douloureuse.
Commentaires
1. Loupera le 29-10-2012 à 06:11:18
Merci pour ce voyage si dépaysant
Je reviendrai faire un petit tour
2. lafianceedusoleil le 29-10-2012 à 08:52:36 (site)
bonjour ma douce Christine,
te voici de retour ma jolie avec de beaux souvenirs.
C'est un magnifique voyage que tu as fait, cela faisait sûrement longtemps que tu y pensais
Pour ma part, je n'ai jamais su manger avec des baguettes.
Merci pour ce beau partage.
Belle semaine ma douce Christine.
Je t'embrasse très fort.
Cricri
3. wolfe le 29-10-2012 à 09:50:58 (site)
Bonjour!
Moi non plus j'ai jamais mangé de rat et je ne veux pas le faire!!
Merci de nous faire découvrir se que tu as vu au Japon!
Bisous
4. seringa le 29-10-2012 à 19:11:50 (site)
Coucou ma Christine,
Grâce à toi, nous voyageons dans ce magnifique Pays du Soleil Levant.
Merci pour toutes ces particularités,cet exotisme, et l'originalité de tes photos.
Je pense qu'il y en aura encore bcp d'autres.
De gros bisous ventés .S.
5. seringa le 29-10-2012 à 19:12:48 (site)
P-S : Ah oui, j'ai oublié de te dire que ta photo de fond est vraiment superbe. Bises.S.