en chemin

Avec la chaleur dans le sud, la seule solution pour randonner est de gagner un peu d'altitude pour trouver de la fraîcheur...

Cette randonnée fait 18km et 400m de dénivelée positive cumulée. Balisage rouge et jaune (GR) et jaune après le col des Laupies.

Départ du parking de l'ancienne gare de Cassagnas (camping et gite d'étape).

Tout de suite après avoir traversé le pont sur la Mimente, nous montons... de 300m: rien de difficile, la montée est progressive et ombragée. C'est le GR70, le fameux chemin que Stevenson emprunta avec son âne en 1878.

Nous passons à côté du Plan de Fontmort qui a toute une histoire: une vieille fille a fini par pécher... et une méchante sorcière la condamne à errer accompagnée de son enfant, d'un chien, d'un âne et d'une grosse pierre qu'elle porte sur son dos... Fontmort signifierait efont mort: c'est le lieu où elle aurait enterré son enfant.

Nous laissons le Plan de Fontmort sur notre droite pour continuer par les GR7-67-70 vers l'est jusqu'à la Pierre Plantée et son menhir.

De là on a une très belle vue sur les Cévennes et sur le mont Aigoual (1565m) que l'on repère à ses deux antennes, sur la droite de cette photo.

Au col,  le GR70 part sur la droite vers Saint Germain de Calberte mais nous,  nous nous  dirigeons vers le nord sur le GR7: la piste est assez monotone jusqu'au col des Laupies même si le ciel nous réserve de belles vues au moment du pique-nique.

 Le col des Laupies?

Oui, des grosses pierres, vous savez, comme celle que la vieille portait sur son dos... Pour l'heure un courageux randonneur qui parcourt le GR67 y soigne... des ampoules...

Nous abandonnons momentanément les GR pour suivre un joli sentier plein nord (balisé jaune mais il vaut mieux être vigilant!) qui descend jusqu'à la Mimente.  Nous  rencontrons en chemin une autre source aménagée...

et un ruisseau qui fait des ronds dans l'eau...

Nous rattrapons le GR72 et le bord de la Mimente. Nous suivons l'ancienne voie ferrée dont les traces sont encore visibles: la ligne destinée à relier Nîmes à Paris par Florac et Clermont Ferrand fut construite entre 1906 et 1909; elle ferma en 1968. 

Nous rejoignons enfin l'ancienne gare de Cassagnas où la Mimente nous livre ses eaux claires.

Je l'avoue, j'ai fait une grossière erreur dans le précédent article en prenant ce ...

héron garde-boeufs pour une aigrette... pardon!

J'en profite pour ajouter quelques photos de ses copains et copines...

Nouvelle promenade au parc ornithologique du Pont-du-Gau, cette fois avec l'oeil avisé de Marie-France.

On commence par, je pense, une aigrette, coiffure mode:  

Pour les flamants,  c'est l'heure du repas et il y a foule:

L'élégance du héron:

Nous abordons la partie la plus "camarguaise" du parc:

Une libellule? Non, deux, une rouge et une ...bleue (quand je parlais de l'oeil avisé...):

Des échasses haut perchées sur leurs pattes:

Effet d'optique:

Et pour finir, celui dont j'ignorais le nom la fois précédente, l'ibis sacré d'Egypte:

L'Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus) est une espèce originaire d'Afrique tropicale et du Moyen-Orient (sud de l'Irak). A partir d'oiseaux échappés de captivité du parc ornithologique de Branféré (Morbihan) il y a plus de 30 ans, une population férale s'est installée sur les côtes de l'ouest de la France, notamment dans le Morbihan et la Loire-Atlantique, comptant près de 3000 oiseaux aujourd'hui, dont environ 1000 oiseaux reproducteurs nichant en colonies arboricoles avec parfois d'autres échassiers (spatules, aigrettes, …) comme dans le lac de Grand-Lieu au sud de Nantes.

Au jardin, en ce moment, on est en couple...

Il y a le rouge-queue qui, perché sur la clôture ou une branche de laurier,  vient saluer tous les matins le chat...

 Ce couple, aux cheveux gris,  apparu un soir sur l'antenne des voisins...

Et encore les inséparables:

Mais puisque je vous dis qu'il était là il y a quelques secondes...

Et ce matin, ces deux-là que l"herbe bien arrosée avait quelque peu grisés!

Voici une superbe randonnée au coeur de Cévennes, où l'on trouve encore un peu de fraîcheur: ce jour-là il faisait moins de 20° quand à Nîmes on flirtait avec les 35°...

18km et 480m de dénivelée positive. La boucle à partir du Cros est balisée en jaune et décrite sur le Guide IGN des Cévennes. Carte IGN au 1/25000: 2740 E.

Les chemins sont faciles et ombragés.

Départ du parking du village-vacances du Serre de la Can, au nord de Saint-Germain de Calberte.

On emprunte le GR 70 (chemin de Stevenson) qu'on laisse filer rapidement sur la gauche pour continuer sur un joli chemin en direction de la route du Mas.

Un peu avant Le Mas, , on quitte la route et on descend à droite  par de longs lacets jusqu'au Cros. Il faut alors emprunter la route (balisage jaune) en direction du nord. On croise un énorme châtaignier, "l'arbre à pain", qui a perdu une partie de son écorce,

avant d'arriver au moulin de Flandre, superbement réhabilité, intérieur...

...et extérieur:

Une tuile habilement placée permet au promeneur de remplir d'eau de source un verre laissé là aimablement.

Le chemin  traverse plusieurs ruisseaux; on croise des ruches en châtaignier couvertes d'une lauze,  

un arbre à papillons, ils dansent comme des flammèches:

On passe par des hameaux tous aussi charmants les uns que les autres: Nozière, Le Fare, Vernet;

puis on descend entre les murs de pierres sèches vers un ruisseau qu'on traverse pour rattraper Le Cros.

De là on retrouve  le chemin en lacets  (à hauteur de La Rouquette)

que l'on remonte tranquilement (un  chemin direct entre le Cros  et La Fabrègue est indiqué sur la carte mais il est encombré de ronces....). A hauteur d'une ruine, dans un des derniers virages, on quitte le chemin pour prendre à gauche un sentier en balcon qui rejoint La Fabrègue. De là une petite route nous ramène au Serre de la Can.