en chemin

Ouest de Tokyo, vendredi 5 octobre 2012

Au matin, nous nous rendons au musée Ghibli, consacré au maître du dessin animé japonais, Miyazaki (Le Voyage de Chihiro...): un dessin animé, quelques figurines, des storyboards, dessins et aquarelles... C'est intéressant mais sans une explication en anglais... et pas le droit de photographier. Restent de rares images...

Nous revenons par le parc Inokashira où d'étranges sensations auditives...

côtoient d'étranges sensations visuelles, comme ces mariés...

Et à Kichijöji, on fait d'étranges rencontres!

Nous nous rapprochons du centre de Tokyo. Côté ouest de Shinjuku, vue panoramique sur Tokyo. Et si on montait voir...

Prenons l'ascenseur des bureaux administratifs de la ville de Tokyo; 45ème étage:

Tokyo sur 360°...

Et le soir, Kabukichö, passons par un souterrain de l'autre côté de Shinjuku. Quartier chaud: on y voit des pancartes: si vous ne comprenez pas le Japonais, vous n'êtes pas bienvenus...

Côté est de Shinjuku, pour finir la soirée: le quartier, voué au commerce et au divertissement, est très animé! 

Jeudi 4 octobre 2012, Ueno, Tokyo

Après Asakusa, après la Sumida et le jardin Hama-rikyu... cap au nord pour finir la journée dans Ueno: l'un des anciens quartiers de Tokyo. C'est d'abord le Musée National de Tokyo qui nous attire, musée que l'on va rejoindre après avoir traversé dans le parc les installations de l'exposition Tokyo Green 2012 (bonne conscience écologique?)

Ce musée, le plus grand du Japon, recèle des trésors, 87000 pièces paraît-il. Par exemple, cette estampe

ou une figure guerrière parmi d'autres,

des objets en laque comme cet encrier, ou en métal: ce miroir ciselé

des statues bouddhiques

ou ce paravent qui me rappelle la présence de ours et notre passage en Hokkaido

Mais le soir tombe et Ueno s'anime. le lac Shinobazu-ike est envahi par les lotus. La photo n'est pas très nette mais exprime une certaine tristesse et c'est pourquoi je la garde.

 ...Car le parc, lui, accueille les sans-abri de la ville qui reviennent ici avec discrétion au soir. Et c'est bien triste.

Revenons aux lumières de la ville, aux commerces, à la restauration:

Attention ,il faut savoir lever les yeux et prendre les ascenseurs: cet établissement-là est au 6ème étage...

 Il est temps de rentrer: les Japonais on l'art de dormir dans les voitures du métro ou du train mais ils se réveillent toujours à la bonne station!

Quant à nous nous rentrons au sympathique Sakura Hotel pour un repos bien mérité: il m'a tout de même fallu 5 articles pour cette journée riche en découvertes...!

Jardin  de Hama-rikyu, jeudi 4 octobre 2012

La navette nous débarque dans l'agréable jardin de Hama-rikyu

Un peu de chlorophylle et de repos...

même si la ville n'est jamais loin.

Tokyo, au fil de la Sumida, jeudi 4 octobre 2012

Après la visite d'Asakusa, nous empruntons la navette fluviale sur la Sumida  pour nous diriger au sud vers le jardin Hama-rikyu. L'occasion au fil de l'eau de contempler l'architecture de l'est de Tokyo.

La Sumida est un fleuve de 23,5km et 27 ponts. Voici par exemple le pont rouge:

ou celui-ci, au loin, plus récent:

J'ai oublié le nom des immeubles mais je ne me lasse pas d'admirer leur silhouette,

... et les rencontres hasardeuses d'époques ou de styles

 Nous passons devant le marché au poisson de Tsukiji

Jeudi 4 octobre, Asakusa, Tokyo

Nous commençons la journée par la visite du quartier populaire de Tokyo, Asakusa, décrit par Kawabata dans son premier roman, Chroniques d'Asakusa, quartier des plaisirs, malfamé, mais aussi et surtout maintenant quartier touristique.

Pour accéder au temple Sensö-ji, le plus ancien temple bouddhiste du Japon. qui fut reconstruit plusieurs fois, il faut passer par la rue commerçante Nakamise-döri, où l'on vend outre les pacotilles destinées aux touristes, des objets traditionnels et des biscuits  fabriqués sur place sur lesquels se ruent les écoliers de pasage.

Ici la ferveur et les prières...

... côtoie la superstition. Chaque lieu de prière s'accompagne de la vente d'horoscopes ou d'objets censés protéger du mauvais sort. Les Japonais versent leur obole pour prier, caressent une statue qui brille,versent une nouvelle obole, secouent un cylindre de métal pour tirer un numéro: dans un tiroir, ce numéro correspond à une révélation sur leur avenir...

Et enfin nous arrivons au Sensö-ji:

Nous parcourons ensuite quelques rues commerçantes  bordées de magasins de vêtements, de tissus pur kimonos. Ces noeuds de fils électriques dans Tokyo ont de quoi surprendre.

Dans la Asakusa Taiko-ku, le musée de l'artisanat traditionnel, Edo Shitamachi, modeste et gratuit, présente de jolies pîèces.