2001: Lundi 2 avril
Après la visite du château de Collioure, c'est la montée à la tour de la Madeloc puis la descente sur Banyuls.
2011: Vendredi 30 octobre
Aujourd'hui, environ 13 km et 640m de dénivelée positive.
Le trajet est identique. Au départ, nous revoyons le moulin, les forts, puis continuons entre vignes et rochers avec la tour de Madeloc en ligne de mire; col de Mollo, col de Taillefer: entre les deux, l'ascension est rude. Il fait chaud lorsque nous atteignons la Tour de Madeloc, satisfaites de nous être hissées à cette hauteur pour admirer le panorama, le relief découpé, la mer au loin.
La descente est raide. Il y avait, paraît-il, au moyen-âge, des canalisations en céramique pour decendre jusqu'à Banyuls le vin qui était conservé dans des "tines", des cuves placées près des vignes qui poussent sur les pentes.
Le soir, il faut visiter le joli quartier fleuri du cap d'Osna, où les escaliers montent, descendent, se croisent: étonnant.
2001: Dimanche 1er avril
Je me suis inscrite avec un groupe et un guide pour faire le trajet Collioure-Cadaquès. De ce parcours je retiendrai surtout la merveilleuse alliance du ciel et de la mer et, à l'arrivée à Collioure, les asphodèles qui fleurissent au printemps
Un frais parfum sortait des touffes d’asphodèle (Victor Hugo)
Ce jour-là nous sommes partis des gorges de Lavall pour monter à la tour de Massane avant de redescendre au bord de la mer et visiter Collioure.
2011: Jeudi 29 octobre
Un peu plus dix ans après, je reprends ce chemin avec Joe et Françoise.
Nous arrivons en fin de matinée par le train à Collioure. Le temps de faire un tour dans les petites rues, de revoir les gouttières en céramique, les glycines, les bougainvillées et les plumbagos en fleur qui grimpent le long des maisons à étages.
Revoir aussi l'ocre et le rose des façades; le château et l'église au bord de la mer, et au fond les montagnes embrumées, la Tour de Madeloc et la silhouette des forts:
Une randonnée pour se mettre en jambes l'après-midi vers le moulin, le fort Saint -Elme, le fort Dugommier: 7,5km et 330m de dénivelée positive.
Après la seconde guerre mondiale, dans la ville de Tokyo ruinée, un étudiant ambitieux rêve de posséder argent et femmes. Mais rien n'est facile: quant aux femmes, à l'instar des bas qui étaient devenus plus résistants après la guerre, elle avaient pris plus d'assurance... Il séduit une toute jeune fille naïve puis l'oublie... Mais on n'oublie jamais tout à fait: ce que j'ignorais pourtant, c'est que quels que soient les liens qu'on noue avec les autres, ils ne disparaissent pas come neige au soleil. Même si on essaie d'oublier à tout prix des êtres qu'on a connus, leur souvenir ne peut s'effacer complètement et laisse toujours une empreinte dans le tréfonds de notre âme.
Dans La fille que j'ai abandonnée, deux récits s'entrecroisent, un peu à la manière d'épisodes d'un feuilleton: l'un à la première personne, le Journal de Yoshioka, et l'autre à la 3ème personne, racontant la vie de Mitsu: La tache sur le poignet.
L'écriture de Shûsaku Endô (le roman date de 1964), le caractère mélodramatique, la fin rédemptrice et moralisatrice, tout ceci paraît un peu désuet mais on n'en est pas moins touché -comme le cynique Yoshioka lui-même, malgré lui - par cette héroïne qui, elle, n'abandonnera personne.
C'est moi qui éteins les lumières décrit un moment de la vie d'une femme de 38 ans, Clarisse, avec son mari, son adolescent de fils et les jumelles, sa mère, sa soeur, ses amis.. L'arrivée d'un voisin, avec qui elle partage le goût de lire et de jardiner, la trouble et met en lumière ses interrogations: à qui ou à quoi sert-elle? Qui pense à elle quand, elle, elle pense aux autres? En arrière-plan, on voit vivre quelques membres de la communauté arménienne d'Iran, marquée par le souvenir du génocide; on suit la vie de ces familles d'employés d'une compagnie pétrolière, relativement aisées, tandis que les Arabes, pauves, sont presque invisibles pour eux.
Zuyâ Pirzâd écrit son roman par petites touches délicates et l'évolution de son héroïne est à peine suggérée. Comme pour beaucoup de femmes, l'affirmation de soi n'en est qu'à ses balbutiements.
Il existe plusieurs possibilités pour randonner autour de Saint Martial. Cette randonnée, en dehors des points de vue magnifiques sur les Cévennes, a aussi un intérêt gustatif.
14 km et 560m de dénivelée positive. Carte IGN 1/25000: 2741E. Balisage jaune.
Départ du Col de la Tribale.
Le mont Aigoual depuis le col de la Tribale
Nous montons au nord vers le col de Bes (menhir). Arrivés au col, nous prenons un petit chemin à droite qui redescend plein sud vers le hameau Le Bès puis la route parallèle au ruisseau l'Elbès. Nous suivons vers l'est la route qui retourne vers Saint Martial et dans un virage il faut tourner à gauche pour remonter par un sentier vers Le Pré des Pauvres et rattraper la route que l'on suit vers l'est. Au carrefour (croix) nous descendons par un chemin qui coupe 2 routes jusqu'à Saint Martial:
Un dernier effort pour remonter et goûter à la tarte aux oignons de pays (raillolettes) au restaurant Le Régalou.
Attention à ne pas se charger trop l'estomac car ensuite il faut remonter!
On part cette fois-ci au sud par la route et très vite par un sentier qui s'élève vers Goutanière. Là, nous prenons la direction ouest vers le col du Dèvinayre au centre duquel pousse un magnifique chêne. Puis, plein nord, le chemin nous ramène à la D420 et au col de la Tribale.
1. fm30900 le 08-10-2011 à 10:26:47
trop pour moi mais c'est un coin qui me plait beaucoup, les marronniers devaient être superbes !
Commentaires