Maintenant voici les accessoires des Universals Studios. Commençons par le moyen de locomotion le plus ancien, la diligence.
Bien sûr, la locomotive à vapeur.
Et des voitures
des avions, dans tous les états....
Mais, si je regarde ce qui se passe à l'extérieur des studios, donc dans la ville de Los Angeles: un métro immense et quasi vide. Les habitants ne lâchent pas leur voiture.
Une affiche dans un wagon nous rappelle que nous sommes dans un état démocrate: immigrants, vous avez des droits.
On croise dans Los Angeles des voitures qu'on verrait très bien dans un film d'anticipation: le réel se confond parfois avec le monde du cinéma!
La circulation à Los Angeles, même chargée, est fluide et je n'ai pas eu peur de conduire. Je trouve que la signalisation est très claire et les règles respectées, sauf les limitations de vitesse, amais ce n'est pas inquiétant. Ce qui nous a frappés en ville, c'est que l'on n'entend pas de coups de klaxon intempestifs. C'est bien différent de Nîmes où le respect du code de la route est très relatif et où il n'y a pas non plus de voiture sans chauffeur.
Masao est un ouvrier discret. Harumi, sa fille, lui rend visite: elle participe en tant qu'architecte à un étrange projet de musée, sur une île voisine. Ses visites sont l'occasion pour Masao de reconstituer son histoire, son amour pour Kasue, la disparition brutale de cette dernière et le désarroi qui a suivi, son expérience de gardien de phare; mais surtout il y a la barque , construite autrefois par Masao de ses propres mains, barque retrouvée, personnage essentiel dans la relation de Masao et Harumi.
Un récit par petites touches, où les sentiments, même la douleur, se fondent dans le paysage aquatique de la mer intérieure du Japon.
J'avais noté, après la lecture d'un autre roman d'Antoine Choplin: très humain, poétique. C'est toujours vrai.
Masao est venu à pied par les rizières, en suivant, sur les hauteurs, la ligne de côte.
Dès que Harumi a deviné sa silhouette au loin, elle s'est mise à marcher à sa rencontre.
Deux ou trois fois, la corne d'un chalutier et les criaillements de goélands assemblés sur le pont ont rompu le silence. Depuis la veille au soir, le vent est tombé. La lumière égale n'est qu'à peine tamisée par le plafond de brume et, même en l'absence de bleu visible dans le ciel, c'est l'impression de beau temps qui domine. Un temps clair, serein.
Il est midi passé.
Harumi s'arrête, scrute au loin, lève le bras. son père ne semble pas l'avoir remarquée.
Mer intérieure, photo prise en 2012
Antoine Choplin: la barque de Masao, éditions Buchet-Chastel.
Depuis le 8ème étage de la Tour Luma à Arles, on aperçoit une tour dans le lointain, au centre de la photo.
C'est la tour Pons de l'Orme qui fait partie de l'abbaye Notre Dame de Montmajour dont la première chapelle date du XIème siècle. Nous y allons.
Début juillet 2016 (presque 9 ans déjà...), j'avais écrit deux articles assez détaillés sur cette abbaye : page 137 du blog. Donc cette fois-ci, je vous propose juste quelques photos.
Les voûtes me rappellent les volutes de l'escalier de la tour Luma.
Tombes rupestres
Depuis la tour, que voit-on? La plaine de la Crau et... au fond, Arles et la tour Luma. Retour au point de départ.
Commentaires
1. Fanfan76 le 23-05-2025 à 19:03:59 (site)
Bonjour Christine, j'aime beaucoup la diligence.
Le respect du code de la route et ça va de soi, sûrement le respect tout court....
Bon week-end, fanfan
2. seringa le 23-05-2025 à 21:07:40 (site)
Surprenant ce très beau métro sans voyageurs ! Bien différent des quais bondés parisiens.
Bon week-end Christine, bisous
Seringa.