Petit abécédaire, incomplet et subjectif, de ce que j'ai retenu après un court séjour de randonnée en Baie de Somme...
A... Commençons par les oiseaux puisque le parc ornithologique du Marquenterre en abrite plus de 360 espèces sur ses 260 hectares de dunes, de forêts et de marais.
Aigrette garzette à l'heure du dîner, quand la mer monte
L'aigrette garzette est la plus répandue des aigrettes. Corps élancé et élégant au plumage blanc. Long cou et bec noir très allongé. Longues pattes noires aux doigts jaunes. Lors de la reproduction, 2 ou 3 plumes ornent sa nuque et de fines plumes d'environ 20 cm naissent sur ses épaules, s'étendent sur le dos et retombent de chaque côté de la queue en panaches élégants. Ce sont ces plumes, appelées crosses, autrefois très convoitées par les femmes pour leur valeur ornementale, qui ont valu à ces oiseaux le nom d'aigrettes.
Limicole assez grand et élégant au plumage noir et blanc. L'avocette a un long cou, son grand bec mince retroussé vers le haut est approprié à sa façon de se nourrir.
Cette avocette est avec ses petits, à droite.
B ... c'est bien sûr la...
Baie de Somme: Vaste
triangle où se mélangent terre, sable et eau, bordé au sud par la côte de la pointe du Hourdel à Saint-Valery-sur-Somme et à Noyelles-sur-Mer, au nord par le Crotoy jusqu'au Marquenterre, et à l'ouest par la Manche. Deux fleuves viennent y terminer leur course: la Somme au sud et la Maye au nord.
Vue sur la Baie et Le Crotoy, depuis Saint Valery
A marée basse la mer se retire à environ 14 km du Crotoy. C'est dire si on ne la voit pas souvent...
La baie est principalement constituée de deux milieux : la slikke, zone de vasières, recouverte par la mer deux fois par jour; le schorre ou « mollières » qui est couvert par la mer seulement lors des grandes marées.
L'estran est la partie du littoral située entre les niveaux connus des plus hautes et des plus basses mers. C’est là que viennent se nourrir les fameux moutons de prés-salés:
Bergeronnette printanière:
Bisteu: tourte aux pommes de terre, avec lardons et oignons. Un plat nourrissant que l'on a dégusté avec une salade de salicornes fraîchement cueillies...
C ... et encore des oiseaux
Cigognes... en famille
Cygnes blancs ou noirs, paradant:
... en famille
ou au repos!
Dans son roman La Conversation amoureuse, Alice Ferney disséquait les sentiments impliqués dans le marivaudage, la séduction, l'adultère et le mariage.
Dans Cherchez la femme, elle analyse la vie des couples, plus exactement la vie de deux couples en particulier: celui que forment Vladimir et Nina, portant déjà eux-mêmes le poids des couples parentaux, la mort de la mère pour l'un, l'abandon à la grand-mère et l'alcoolisme paternel pour l'autre; puis celui que forment Serge, le fils préféré, et Marianne, et les raisons de leur échec.
C'est donc un roman assez noir, sur fond d'ascension sociale, d'ambition et d'alcoolisme, qui dénonce la veulerie masculine,
Une épouse est la chose la plus facile à changer pour changer de vie.
ainsi que la soumission féminine
La dialectique du maître et de l'esclave jouait à plein: le maître se sentait dépossédé de la vie même. L'épouse accoutumée à toutes les tâches avait trouvé la joie dans la maîtrise. Servir, aider, ravitailler, nourrir, soigner, accompagner, s'occuper des autres, cet incroyable labeur des femmes s'ajoutait au métier et à la création. Mais il y avait de la jubilation à réussir l'addition.
Heureusement il y a aussi beaucoup d'humour dans ce roman et de tendresse pour ces personnages qui se cherchent. Reste enfin une lueur d'espoir: la lucidité de la génération suivante, la fille de Serge et Marianne, qui retiendra peut-être la leçon:
Angélique regarda son père. Il traversait les catastrophes avec le sourire! Son impassibilité oblitérait les passions. Marianne disait de Serge qu'il ne tenait à rien ni personne! se remémorait Angélique. C'était triste de penser cela. Pauvre maman! Elle ne s'était jamais remise de la défection de Serge. Et elle le jugeait durement. Choisis un homme qui te veut, disait-elle à sa fille, et qui est capable de l'exprimer. Pas un mollusque que tu as charmé et qui peut te faire trois enfants avant d'aller vivre sans toi.
1. neverland le 22-06-2013 à 11:06:28 (site)
Bonjour chère Christine, merci de ton passage chez moi, merci de ton com d'espoir et oui il en faut , j'espère que chez toi il fait beau car pour une deuxième journée d'été nous avons beaucoup de pluie en normandie donc aujourd'hui les enfants vont devoir s'occuper à l'intérieur bon week-end sylvie ( j'ai lu ton article avec ce romain bien d'actualité et oui je crois bien que la femme est l'esclave de l'homme !!!ça c'est sûr )
2. fanfan76 le 22-06-2013 à 21:12:41 (site)
Bonsoir Christine, je trouve que ces deux livres se rejoignent sur la vie future des couples! d'après ton résumé, moi aussi, je pense que Michel Serres est trop optimiste sur l'avenir des générations à venir, pour moi, ils n'accèderont pas à la sagesse avec le comportement qu'adoptent les adultes avec les enfants, il y a trop de laxiste dans leur éducation et on ne considère d'ailleurs plus assez les enfants comme tels!. Bon week-end! BISES. fanfan.
Ce livre caracole dans les 5 premières places des essais en vente. Mais que j'ai trouvé ce livre difficile à lire. En couverture, sous le titre Petite Poucette, un sous-titre clair qui résume bien le propos: le monde a tellement changé que les jeunes doivent tout réinventer: une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d'être et connaître. L'écriture de Michel Serres, philosophe, dans cet ouvrage (82 pages) n'est pas évidente. Que dit-il? Le développement des moyens de communication, l'informatique, le téléphone portable, etc. ont changé notre monde:
Sans que nous nous en apercevions, un nouvel humain est né, pendant un intervalle bref, celui qui nous sépare des années 1970.
Et l'auteur de constater que beaucoup de choses ont changé:
L'individu ne sait plus vivre en couple, il divorce; ne sait plus se tenir en classe, il bouge et il bavarde (...)
Et chacun aura en tête un exemple, commentaires pendant un film au cinéma, communication téléphonique intempestive dans les transports en commun, société de l'évènement et du spectacle... Il en va de même pour toute la société, des sportifs aux politiques...
Mais justement cette prise de parole généralisée, cette posssibilité d'accéder aux connaissances via Internet semblent de bonne augure pour Michel Serres qui y voit là l'avènement de l'individu nouveau, plus à même de prendre en charge son destin. A présent tout le monde peut détenir
autant de sagesse, d'information, de capacité de décision (...)
sans passer par un intermédiaire.
Est-ce pour autant que l'être humain accède à la sagesse, comme l'affirme l'auteur? J'aimerais avoir son optimisme. Cette vision à la fois réaliste - nous avons changé de monde - et utopiste, sucite bien des réflexions.
1. wolfe le 09-06-2013 à 11:38:49 (site)
Bonjour
Passe un bon dimanche!
Ici le temps se couvre de nouveau!
Bisous
2. neverland le 09-06-2013 à 21:38:08 (site)
Bonsoir chère Christine, et bien ce livre est très intéressant même si je me doute qu'il soit difficile à lire, cette société qui change mais que dis la conclusion de ce livre il change mais en s'aggravant ou en évoluant je suis curieuse de ce que pense cet auteur sur le futur je t'embrasse bisous sylvie
3. lafianceedusoleil le 09-06-2013 à 23:56:42
bonsoir ma petite Christine,
tu as eu du mal à lire ce lire, te connaissant, il ne devait pas être facile.
Je te souhaite une bonne semaine ma jolie.
Je t'embrasse
Cricri
4. pouty88 le 10-06-2013 à 06:56:23 (site)
bonjour
ah non connais pas ce livre!
bon ici encore du beau temps oufff ça fait du bien ,et j'avance dans mon jardin!
bonne journée
pouty
6. neverland le 11-06-2013 à 22:00:06 (site)
Bonsoir chère Christine, je passe te faire un petit coucou, je te souhaite une très bonne soirée bisous sylvie
7. wolfe le 13-06-2013 à 19:34:17 (site)
Bonsoir
Je passe pour te faire part d'une petite information que Neverland m'a donné.
Le blog de Fanfan a été supprimé par Vefblog suite à une association sur un de ses articles qui lui aurait été préjudiciable.
Bisous
8. neverland le 14-06-2013 à 21:36:40 (site)
Bonsoir chère Christine, je passe te souhaiter une très bonne soirée un bon week-end ensoleillé je l'espère mais c'est ce qu'il annonce je t'embrasse très bonne soirée bisous sylvie
Le sous-titre d'Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi, annonce avec humour le ton de l'ouvrage.
Un académicien, médecin, écrivain, homme célèbre et montagnard aguerri, emprunte un peu par hasard, prétend-il,le Chemin du Nord, celui qui suit en partie les rives de l'Atlantique avant de bifurquer dans les montagnes d'Asturies entre Hendaye et Santiago. Il y distingue ce qui appartient à une mode, faire le chemin, par petits morceaux, etc. et l'expérience d'une randonnée itinérante de plusieurs semaines, avec les aléas climatiques, les petits bobos les rencontres, la solitude. Jean-Christophe Rufin évoque son évolution, passant de la précipitation du début (avaler des kilomètres), à la rmise en question de soi, pour finir par une certaine sérénité liée à l'acceptation de la situation.
Ayant parcouru ce chemin - deux chemins s'enchaînent en fait - le Camino Norte puis le Camino Primitivo - du 29 mai au 5 juillet 2010, j'étais particulièrement intéressée par ce récit. Si j'y ai retrouvé certains lieux ou certaines impressions, j'ai été un peu déçue par le contenu du livre, impressions personnelles bien écrites et ça c'est agréable, mais souvent limitées et imprécises.
Alors je ne résiste pas à illustrer cet article avec quelques photos nostalgiques...
Un des fameux repères qui permet de marcher sans carte, la coquille apparaissant de multiples façons tout au long de l'itinéraire
La halte à Bilbao et au musée Guggenheim
Marcher en balcon au dessus de l'océan atlantique
Passer par la montagne en Asturies, où l'on voit des horreos, sortes de granges sur pilotis
L'arrivée à Santiago, plus de 800km plus loin...
1. fanfan76 le 06-06-2013 à 11:07:17 (site)
Bonjour Christine, j'ai lu de Paolo Coelho, le pèlerin de Compostelle, un de mes rêves est de faire ce pélerinage conduisant vers st Jacques de compostelle .Je te souhaite une bonne journée sous le soleil.BISES. fanfan.
édité le 06-06-2013 à 11:08:00
2. wolfe le 06-06-2013 à 12:09:26 (site)
Bonjour!
Les photos sont magnifiques, comme d'habitude!
Bisous
3. pouty88 le 07-06-2013 à 07:19:11 (site)
bonjour qu'est que c'est beau c'est plus de la rando mais de beau voyage que tu fait !
toujours des photos magnifique!
c'est un sacré muser beau de l’extérieur;
bonne journee
pouty
4. lafianceedusoleil le 07-06-2013 à 08:25:36 (site)
bonjour ma belle Christine,
tu as fait le chemin de Compostelle ?
Je connais des personnes qui l'on fait sur plusieurs années, en fragments.
Très bonne fin de semaine ma jolie.
Je t'embrasse
5. anaflore le 07-06-2013 à 14:24:20 (site)
bien que n'ayant fait qu'une courte partie à pieds je garde un souvenir assez fort de ce séjour bon wk
Passagère du silence est le récit du séjour et de l'apprentissage que fit Françoise Verdier dans le Sichuan, une province du centre de la Chine dont on a entendu parler ces dernières années à cause de tremblements de terre meurtriers. Dans les années 1980, cette jeune femee déterminée est allée étudier la peinture et la calligraphie, comme une étudiante chinoise ou presque, dans une université. Elle y a découvert l'élan artistique des étudiants de cette région:
Certains peignaient des nus au milieu de la nature, où on retrouvait le souvenir de Gauguin, Derain, Matisse, avec les touches fauves et une grande force dans les lignes. Il y avait aussi mes amis les romantiques, qui peignaient à la Chagall (...). Une démarche authentique et sincère animait des tableaux nés dans les banlieues industrielles de Chongqing.
Il était extraordinaire de voir ces jeunes s'inspirer entièrement d'une culture étrangère. Mais qu'avaient-ils eu le droit de conserver de la leur? On leur avait refusé cet héritage sous le prétexte qu'il n'était qu'un ramassis de vieilleries.
La révolution culturelle maoïste est passée par là! L'auteur et peintre subit les difficultés économiques comme politiques des Chinois. Elle prend aussi des leçons auprès d'artistes érudits autant que sages, des maîtres.
En Occident vous aimez les extrêmes; pour vous le juste milieu est synonyme de fadeur. Pour nous Chinois, le juste milieu, c'est épouser la vie, la paix.
Le livre est consacré à sa réflexion sur l'art, la création, l'absolue nécessité de l'observation, du silence, de la persévérance et de l'humilité.
(...) après des heures de méditation, je trouve le chemin de l'inspiration et voyage, enfin, le pinceau à la main, dans d'infinis lointains...
Cette expérience et la personnalité de l'auteur deviennent au fil de la lecture attachants et on ne peut qu'écouter ces paroles de sagesse et de courage.
1. neverland le 03-06-2013 à 18:20:02 (site)
Bonjour chère Christine, Sichuan me disait quelque chose mais je ne me serais pas souvenu quoi, il doit être intéressant ce livre, j'aime les histoires vécues, il a fait beau aujourd'hui chez moi enfin plus de pluie sauf que ma tondeuse a joué les capricieuses et n'a jamais voulou démarrer je te souhaite une très bonne soirée sylvie
2. fanfan76 le 03-06-2013 à 19:03:54 (site)
Bonsoir Christine, j'aime le silence, cela favorise la méditation et la réflexion. Le bien-être, la sérénité, la paix se développent dans notre esprit. Il est indispensable de rechercher les conditions intérieures qui les favorisent. du DALAÏ- LAMA.(108 perles de sagesse) c'est mon livre de chevet, mais je vais regarder si je trouve la passagére du silence. Merci de ce partage.
fanfan
édité le 03-06-2013 à 19:05:17
3. lafianceedusoleil le 04-06-2013 à 08:10:16 (site)
hello Christine,
je te souhaite une bonne semaine ma jolie. Le printemps est enfin arrivé.
Bon mardi et bonne lecture.
Gros bisou
Commentaires
1. neverland le 23-06-2013 à 09:46:03 (site)
Bonjour chère Christine, et bien oui tu as raison il y a encore tellement à faire pour nous les femmes mais il faudrait que ces messieurs changent leur mentalité , je crois qu'on pourrait très bien vivre sans eux d'ailleurs dernièrement j'ai lu un livre formidable mais je ne me souviens plus du titre et je l'ai rendu , c'était au temps du début de notre monde mais c'est l'histoire d'une femme qui se retrouve à vivre seule , l'histoire est longue mais elle a appris à chasser , à se loger ect pour sa survie mais j'en ai un incroyable souvenir et je l'oublierai jamais ce livre . Merci de ton passage et côté autisme et bien c'est comme pour les femmes il faudrait changer les mentalités mais dans notre monde actuel j'ai bien peur qu'on arrivera à rien, nous vivons entourés d'égoÏste je te souhaite un très bon dimanche sous la pluie chez moi je t'embrasse bisous merci pour ton article c'est super toutes ces randos que tu fais et merci pour ces belles photos
2. wolfe le 23-06-2013 à 09:52:26 (site)
Bonjour!
Comme tu le sais j'adore les animaux! Les photos sont magnifiques!!
Quand j'étais plus jeune, j'avais été en classe de mer et on avait été justement dans un parc ornithologique et on avait de jumelles pour les observé? J'en garde un très bon moment!
Bisous
3. pouty88 le 24-06-2013 à 06:50:27 (site)
bonjour
ouah que c'est magnifique ,ah je ne connaissais pas c'est sortes de bergeronnette printanière de cette couleur c'est trop chou...
la cigogne sais perdu ???
avocette encore un oiseaux que je connais pas car je pense pas qu'il y en ai vers chez moi?
ah qu'elle belle balade ...
bon lundi
pouty