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Le camping GCU de Vallouise est, lui, fermé à cause de la crue de l'Onde le 21 juin dernier qui a occasionné des dégats importants.
Au musée des Beaux-Arts de Nîmes, quelques oeuvres de Baya:
Orpheline dès l’âge de 5 ans, la fillette est recueillie et élevée par sa grand-mère, qui travaille dans une ferme horticole. Déjà artiste dans l’âme, Baya dessine et réalise des modelages en terre cuite. Ses œuvres attirent l’attention de la sœur de la propriétaire de la ferme, Marguerite Caminat. Dans un premier temps, Marguerite emploie la petite Baya, alors âgée de onze ans, comme domestique, puis devient progressivement sa protectrice. Peintre elle-même, elle apprend à l’enfant à lire et à écrire et l’encourage à développer ses talents artistiques en lui fournissant le matériel nécessaire pour peindre et modeler.
Baya puise dans une vaste imagination pour réaliser des figures féminines, des oiseaux, des paysages, peints en couleurs vives avec des dominantes de rose, de bleu, d’orange. Son art, considéré comme appartenant au mouvement de l’art naïf, est intime et avec des lignes épurées. Âgée de seize ans, Baya se rend à Paris pour une exposition de ses oeuvres qui connait un grand succès.
En 1953, Baya épouse le musicien El Hadj Mahfoud Mahieddine, de près de 30 ans son aîné. Ce mariage marque son retrait de la vie publique et une longue pause dans sa carrière artistique. Après l’indépendance de l’Algérie, en 1963, l’artiste reprend ses pinceaux. Elle élargit le format de ses toiles et ajoute à ses figures féminines, fleurs et oiseaux, des objets du quotidien tels que des instruments de musique, des fruits, des meubles. Baya meurt à l’âge de soixante-six ans, en novembre 1998.
Je rêve que je cours, que je saute, que je grimpe...
Je rêve que je plonge dans la fontaine, je sais respirer sous l'eau...
J'éclate de rire...
Le musée du Vieux Nîmes propose l'exposition: "Avant de voir le jour".
On est accueilli par les superbes oeuvres en blanc de Jeanne Vicerial.
La soie de Jeanne Vicerial et les étoffes traditionnelles du musée se côtoient.
Dans les trois salles suivantes, les oeuvres dialoguent avec des tableaux de Pierre Soulages.
L'écheveau de soie prolonge l'oeuvre picturale, fils entrecroisés et traces laissées par le pinceau se répondent.
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