en chemin

La description de cette randonnée se trouve déjà sur ce blog, dans la catégorie randonnées le 18/09/2011. Voici quelques photos hivernales et animalières...

Au Mas Soubeyran:

A Pagès:

Et pour finir l'eau vive de la Doucette:

       Que font les rennes après noël? est un titre  sympathique et d'actualité. La lecture de ce roman est facile, intéressante, mais son objectif m'a laissé perplexe. Trois types de narration alternent, paragraphe après paragraphe:

- la description du sort réservé aux animaux sauvages, de laboratoire, de boucherie...

- l'interventions de personnes travaillant auprès des animaux: soigneur, boucher...

- et à la seconde personne, "vous", l'évolution d'une femme depuis sa naissance jusqu'à son émancipation. Ses difficultés pour s'affirmer face à sa mère, se libérer de son éducation et des préjugés, sont mises en parallèle avec les situations de conditionnement des animaux.

Il est donc question des animaux, des femmes, de leur éducation, de leur sexualité, du dressage, de l'utilité ou non de l'expérimentation sur les animaux, de la présence des animaux sauvages à proximité des citadins... Liste qui n'est pas exhaustive et qui peut  expliquer ma perplexité.

Voici ce qu'en dit Olivia Rosenthal dans une interview:

Au final, je ne crois pas que mon livre parle des animaux, mais il parle des relations complexes, ambivalentes et difficiles que nous entretenons avec eux. C'est la frontière entre eux et nous, le vacillement de cette frontière, la manière dont l'animal nous renvoie à notre humanité et à notre animalité qui, je crois, est au cœur de ce livre.

Un mois plus tard, autre itinéraire, autres vues.

On commence la balade par le bois de Boulogne, où l'hiver est dur pour les oiseaux...

Le lac inférieur

et sur la place de la Concorde.

Exaspérée par les critiques de mauvaise fois sur son accent (qu'est-ce que l'accent alsacien pour les méridionaux, le breton pour les gens du nord,etc.), je voulais en savoir un peu plus sur Eva Joly. Mais je n'ai pas trouvé que cet ouvrage de 2003. Il est néanmoins très intéressant de se replonger dans l'affaire Elf, du point de vue du juge. Dans quel monde vivons-nous pour que les juges aient besoin d'être protégés 24 heures sur 24 des hommes d'affaires qui se comportent comme des gangsters? où les journalistes sont corrompus? où les avocats multiplient les recours au mépris de la justice? Incendies, destruction d'archives, cambriolages... autant d'obstacles quotidiens au travail du juge d'instruction, une

liste désolante de délits qui font ressembler la République française à une démocratie de façade où les criminels ont l'arrogance de l'impunité.

D'un côté, on voit la corruption généralisée, l'enrichissement des dirigeants et des intermédiaires,

un pouvoir respectable et installé qui a intégré la grande corruption comme une dimension naturelle de son excercice;

 de l'autre côté, proportionnellement, c'est l'appauvrissement des pays et des peuples:

 Durant les années 1980 et 1990 (en France), presque chaque année, une dizaine de milliards de francs de contrats non honorés (dont les commissions sont pourtant effectivement empochées)

...ont été payés par les contribuables!

D'où la nécessité d'une justice fondée sur la transparence et des règles internationales.

Nous avons consenti à ce dérapage par une sorte d'anesthésie collective. 

Ce constat est toujours d'actualité, comme en témoigne par exemple le dossier du Nouvel Observateur du 15 décembre 2011 sur les hauts salaires. Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre? La question est posée.

       Désolée, mais ce soir je n'ai pas trouvé de titre plus original, ni de voeux plus précis pour tous ceux et celles qui regardent ce blog... Une bonne année? c'est bien l'essentiel, et que chacun y mette ce qu'il souhaite!...