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randonnées, voyages, lectures, nature

le 19-01-2012 16:10

rando poche, le 11 janvier 2012

Une rando libre, une rando-livre, une rando-poche, avec un livre, un livre de poche, un livre dans la poche du sac à dos, dont on parle, que l’on se prête…

 

       Michèle a aimé Le cas Sneijder, de Jean-Paul Dubois: ce roman lui a donné envie d'en lire d'autres du même auteur. Ici, Sneijder est victime d'un accident terrible dans un ascenseur. Il perd sa fille. Sa vie devient infernale avec sa femme et les fils de celle-ci. Il s'enferme dans sa bulle. Il change de travail, promène des chiens, l'occasion de faire des rencontres avec des personnages positifs. C'est une vision désanchantée de notre monde dit normal et en même temps un roman très drôle.

       Françoise F. a eu un vrai coup de foudre pour Le Turquetto, de Metin Arditin. Le tableau de L'Hommme au gant est-il du Titien? Et si le véritable peintre était un  turc juif ayant fui Constantinople?... Tout paraît vrai et tout est inventé dans ce roman qui associe peinture, histoire, Venise...

       Monique a apporté un polar suédois: L'oiseau de mauvais augure, de Camilla Lackberg. Un polar pour dames... ça ne peut pas faire de mal!

       Joe a aimé Dans les forêts de Sibérie. Sylvain Tesson y fait le récit de sa retraite de 6 mois au fond de la taïga. Il n'était pas totalement isolé,  ses compagnons russes qui avaient un territoire (district) propre  l'ont aidé à contruire sa cabane. Mais ensuite il vivra seul de l'hiver à septembre au bord du lac Baïkal.

       Et justement, Gisèle nous permet de nous situer en nous montrant la carte qui illustre les voyages décrits dans En descendant les fleuves, carnets de l'Extrême Orient russe, d'Eric Faye et Christian Garcin. Curieusement ces récits écrits à quatre mains ont deux auteurs mais un seul narrateur, un je indistinct qui raconte ces voyages en Sibérie et parle de l'ivresse du voyage. C'est bien écrit et intéressant.

       Françoise E. nous conduit dans une autre partie du monde et à une autre époque avec Miguel Street, de V.S.Naupol, paru en 1959. L'hisotire se passe dans les années 30, dans un quartier populaire de Port d'Espagne, sur l'île de la Trinité.Le narrateur évoque avec beaucoup d'humour et d'affection les personnages qu'il a connus dans la Miguel Street. L'auteur, d'une famille indienne, est lui-même originaire de l'île et a eu le prix Nobel en 2001.

       Pour ma part je propose Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre, d'Eva Joly (déjà évoqué dans ce blog), parce qu'il n'est pas mauvais de se rafraîchir la mémoire sur certaines affaires somme toute pas si anciennes. J'ai aussi beaucoup aimé le roman de Siri Hustvedt, Tout ce que j'aimais. Il raconte la vie, l'amitié, les amours, la confrontation avec la réalité, les désillusions, de quatre amis juifs new-yorkais, appartenant au milieu artistique, dans les années soixante, soixante-dix. Je crois que chacun de nous  a aussi au fond de soi un tout ce que j'aimais... que l'on pourrait écrire non sans nostalgie.

 


 
 
le 19-01-2012 15:10

Rando-poche à Théziers

Après avoir pris des forces au restaurant Lou Fournesan de Fournès (nous avons bien apprécié le moelleux du rôti de porc, cuit 3/4 d'heure dans l'eau avant de finir au four...), nous avons randonné à Théziers. Le départ a été quelque peu hésitant, la description de l'itinéraire parue dans Midi Loisirs étant plus lyrique que précise. Pas de balisage, sauf parfois celui du GR.

7,5km, randonnée facile.

Parking dans la Grand Rue. Un petit tour s'impose pour voir l'église du XIIème siècle.

 

Nous  descendons ensuite la Grand Rue, nous prenons à droite puis à gauche après Les Clos. Nous  quittons le GR42A pour emprunter  la rue des Faubourgs puis la D19. Un petit aller et retour à la chapelle Saint Amant et son puits...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous quittons cette départementale pour prendre un chemin à droite et  nous la retraversons peu après pour emprunter une petite route à gauche. Nous tâtonnons ensuite un peu au milieu des vignes et des abricotiers, entre les deux routes, pour nous orienter vers le nord puis vers l'ouest (point de repère: la ligne à haute tension). Nous retrouvons enfin la petite route puis la D108 que nous empruntons à gauche (c'est le GR42).

 Au niveau d'une borne à incendie, nous montons vers le château d'eau, le Castelas et la grande croix d'où nous avons une belle vue sur la chapelle Saint Amant!

 

 Un peu de repos... Et retour par le même chemin. Il ne reste plus qu'à rejoindre Théziers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci aux deux Françoise, à Gisèle, Joe, Michèle et Monique!

 


 
 
le 11-01-2012 10:54

Les Fosses de Fournès

Faire le tour des Fosses de Fournès représente une randonnée de 7km. La randonnée qui suit fait 16km, 200m environ de dénivelée positive; c'est un joli parcours d'hiver à condition qu'il n'y ait pas trop de mistral... 

Carte IGN au 1/25000: 2941E. L'itinéraire est en partie balisé en jaune (circuit d'Estézargues et circuit des Fosses)

Parking à gauche à l'entrée d'Estézargues, en venant de la N100.

Pour commencer, on suit le circuit des croix et panoramas d'Estézargues, balisé en jaune. On quitte Estézargues par la route qui rejoint la N100. Premier arrêt un peu avant le cimetière pour voir sur la gauche de la route la croix de Saint Gérard, patron du village. Après le cimetière on emprunte sur la droite le chemin de Ratacan. Au bout d'un km environ, avant de tourner ensuite deux fois à gauche (ce sont de petites routes) d'abord vers le nord puis vers l'ouest  pour rejoindre La Queirade, on admirera la vue sur Estézargues.

 Au petit rond-point, on prend en face le chemin des Dalicans qui va s'orienter ensuite au sud et que l'on suit jusqu'à un cabanon. Joli point de vue.

Là on abandonne le circuit jaune pour prendre à droite  puis à gauche le grand chemin qui descend plein sud et se transforme en petite route. A hauteur d'un virage à 90°, il faut monter dans les vignes à droite et  rejoindre au sud  le sommet de la Coste Belle. On commence à apercevoir les Fosses... constituées de pitons de 10 à 30m de haut composés de marnes argileuses blanches, tendres et érodées...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mètres sur la droite, on retrouve un grand chemin qui descend vers les Fosses et au croisement une flèche jaune qui indique que l'on a rejoint le circuit des Fosses. A partir de là on monte sur une crête, on descend dans les fosses (attention, par temps humide, le parcours peut être glissant), puis on remonte. Par deux fois, laissant les vignes sur notre gauche, un petit sentier permet de surplomber les fosses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On descend ensuite vers une petite route qui nous amène devant La Tuilerie, usine de parefeuilles. Après le pont, un chemin à droite, balisé jaune, nous conduit dans Fournès. On passe devant l'ancien lavoir, on monte par la 1ère rue sur la droite puis on prend à gauche la rue du Mail qui nous amène au cimetière que l'on contourne. On traverse la D19 pour emprunter le chemin en face, à la croix à gauche, et on découvre ...  la chapelle Saint Pierre (XIIème siècle) dans son écrin de verdure. Là après 10km, on peut profiter d'un pique-nique bien mérité!

Le retour est plus rapide: il faut retraverser Fournès par la rue du Mail, en passant devant l'église et la tour de l'horloge, puis descendre jusqu'à la cave des vignerons de Fournès. Derrière la cave on prend sur la droite la route de la fontaine de Noquet (Naquet sur la carte).

A la fontaine, on tourne à droite pour retrouver  un croisement rencontré à l'aller. On quitte ici le balisage jaune pour se diriger vers un pylone. On rattrape sur la gauche une petite route  que l'on quitte presque aussitôt pour une autre à droite orientée est puis nord. Juste après un pont un chemin remonte en longeant une vigne vers Estézargues et rattrape après une bifurcation sur la droite une petite route qui nous amène dans Estézargues. On passe devant l'église et le lavoir. Et pour les amateurs, il ne reste plus qu'à aller faire un tour à la cave d'Estézargues!

 


Commentaires

 

1. seringa.  le 12-01-2012 à 17:20:38

Le pique-nique devant cette jolie chapelle est un très beau souvenir.Et la photo d'un couple de randonneurs chevronnés est en attente d'être postée....Bises.chacha;

édité le 12-01-2012 à 17:21:18

2. Lectrice44  le 13-01-2012 à 18:10:34  (site)

Bonsoir, merci d'avoir suivi les panneaux pour venir jusque chez moi et c'est à mon tour, maintenant, de me balader, grâce à toi, à travers ce beau paysage, je suppose que c'est dans le sud de la France, les mots mistral, cabanon me font penser à la Provence ou Haute Provence, enfin comme on dit, aujourd'hui, la région PACA. Bonne soirée et bon week-end.

 
 
 
le 09-01-2012 11:51

La Femme bleue, de Maguy Vautier

La Femme bleue est une poétesse du Hoggar. 

        Elle brûle, la fille bleue

        de sa vie qu'elle veut libre.

        Elle change d'amours

        comme de sandales à ses pieds.

        Elle agrandit ses yeux de khol

        et se farde le coeur d'indigo, d'ocre,

        et du jaune des fleurs d'acacia.

Maguy Vautier rapporte  deux légendes du pays des Touaregs. Au début du XXème siècle, un homme et une femme, la femme bleue, s'aiment. Mais la guerre va les séparer. A la fin du XXème siècle, un homme et une femme s'aiment. Mais la sécheresse et la misère vont les séparer.

Tout est dit du drame des nomades du Sahel en quelques poèmes, joliment illustrés de calligraphies en Tifinagh et de motifs touaregs dans le petit ouvrage paru aux Editions Alternatives.

       Il faut être perdu dans le désert

       où ne chantent ni un arbre ni un oiseau,

       dans l'aridité des pierres et du sable,

       pour savoir ce qu'est la solitude.

       Celui qui ne connaît pas cela

       ne peut dire qu'il ait jamais été seul.

 


 
 
le 07-01-2012 18:56

Aujargues

Une randonnée hivernale, dans la Vaunage, de 17 km.

Parking  à Aujargues, en lisière de la D40. Carte de la Vallée du Vidourle (Espaces Naturels Gardois).

De l'église d'Aujargues, nous partons vers l'est, jusqu'au Terme Blanc, puis direction sud/sud-ouest vers le lieu dit La Manade, lieu bien nommé:

Dans le bois,  nous rencontrerons aussi d'étranges animaux, ceux du jardin enchanté de Daniel Lebrun (décédé en 2003):

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous continuons vers  Laurisset, Playcine, Le Puech du Pendu. Nous gagnons Congenies à l'est pour traverser la D40 à hauteur de la cave coopérative.

De là  le chemin file au sud vers la Pierre Plantée, qui fut plantée là, paraît-il, mais ce ne serait pas son lieu d'origine.

C'est peut-être l'heure de déjeuner avant de repartir vers l'ouest en direction de Valcroze, et du chemin du Rieu. Nous n'entrerons pas dans Aubais mais tournons à droite vers le Bois de Dumas. Le chemin nous amène à Junas, célèbre pour l'exploitation de la pierre calcaire et son festival de jazz. Et là on peut traverser les carrières (ce qui rallonge la randonnée) ou choisir de rentrer directement à Aujargues.

Une belle olivette:

 


 
 
 

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