en chemin

randonnées, voyages, lectures, nature

le 18-11-2011 15:52

Rando-poche, 16 novembre 2011

Une rando libre, une rando-livre, une rando-poche, avec un livre, un livre de poche, un livre dans la poche du sac à dos, dont on parle, que l’on se prête…

 

 

       Connaissant l'auteur, Joelle a fait une lecture subjective de La Zonzon, prix Georges Brassens. Si l'affaire policière n'est pas très convaincante, elle a bien aimé par contre la description des prisons et les leçons de philo dans l'univers carcéral. Le style d'Alain Guyard est original  et il a l'art de dresser le portrait des personnages de rencontre. 

 

        Gisèle a apporté un gros roman: Une Femme fuyant l'annonce. David Grossman, israélien, avait commencé ce roman depuis une dizaine d'années; mais, entre temps, son fils qui faisait son service militaire a été tué. L'auteur a alors repris et continué ce livre sur la guerre, livre dense, foisonnant, difficile à synthétiser, passionnant.Une femme a deux fils qui ont fait leur service de trois ans. L'un des deux se rengage pour une mission. La mère a peur d'apprendre sa mort; alors elle part pour un voyage en Galilée, voyage qu'elle aurait dû faire avec ce fils... L'occasion de parler de ses fils, d'elle même, de sa vie... A travers l'histoire des personnages c'est celle d'un pays que raconte l'auteur. Il a reçu le prix Médicis étranger.

 

       C'est une histoire plus légère que propose Joe. Le roman de Titiou Lecoq, Les Morues, raconte dans un récit qui commence comme un thriller, la vie de trois  trentenaires et de leur ami, Fred: leurs amours, leurs pensées, leurs envies et leurs ennuis...

 

       Pour ma part, j'ai déjà dit tout le bien que je pensais, tant du point de vue historique que littéraire,  de Kampuchéa, de Patrick Deville, dans ce blog.

 

                                    Vous parliez  bou...quins?!

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
le 17-11-2011 17:58

Vénéjan

Cette randonnée fait environ 14km et 350m de dénivelée positive. Le balisage est rouge et blanc (GR), et jaune (PR) en général. Carte IGN au 1/25000: 3040 OT

Cet itinéraire nous permet de passer par trois paysages différents: les vignobles, la pinède et la garrigue. Sans compter trois châteaux et  la traversée du joli village de Vénéjan d'où l'on part: on peut se garer sur le terrain  situé derrière l'arrêt de bus sur la D148.

De là nous montons dans le village et, comme nous le visiterons au retour, nous prenons tout de suite à gauche de la tour de l'Horloge pour rattraper le GR42 plus haut. Un itinéraire bien balisé, sud-ouest, conduit à une petite route qui s'oriente plein sud sous le château du Jonquier et la chapelle Saint Marc:

 au fond le mont Ventoux

A partir de là nous quittons les vignes: juste après la ligne à haute tension nous prenons à droite puis à gauche le long d'une vigne et entrons dans le bois du Mourre de la Folle. 

une coulemelle 

Un chemin sableux nous conduit au parcours de découverte que l'on emprunte pour profiter des points de vie sur la vallée du Rhône et les Alpes à l'est, Bagnols et la vallée de la Cèze à l'ouest.

On redescend sur une petite route pour tourner à droite, plein nord, et rejoindre la chapelle Sainte Madeleine et, au-dessus, le château de Gicon, propriété des Vignerons de Laudun-Chusclan : il faut compter environ 3h15 depuis le départ. Après la visite du château (vue panoramique et excellent endroit pour pique-niquer), au carrefour de la citerne (barrière), nous prenons la piste à gauche, en balcon, qui  nous permet de voir une dernière fois le château, point culminant de la commune de Chusclan:

 

couleurs d'automne dans la garrigue

 Nous laissons deux pistes qui descendent sur notre gauche; au bas d'une pente, nous tournons à gauche vers la fontaine de Lombren et nous rejoignons un lotissement  puis le moulin de Vénéjan, construit en 1813 pour alimenter les environs en farine et aujourd'hui réhabilité:

.

Nous redescendons ensuite par la chapelle romane Saint Jean Baptiste (XIè s) d'où l'on a une belle vue sur le château de Vénéjan:

Nous rejoignons la tour de l'Horloge (1843) et pouvons admirer les porches et les jolies maisons du village.

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 

1. jakin  le 18-11-2011 à 09:03:45  (site)

Compliments pour la photo du jour et bonne continuation.....
Jakin, smiley_id210602

2. anaflore  le 18-11-2011 à 09:26:33  (site)

chez nous aussi des coulemelles bravo pour la photo du jour

3. Humana  le 18-11-2011 à 11:01:12  (site)

Bonjour Pepita......
Félicitations pour la photo du jour....
smiley_id2385148

4. lafianceedusoleil  le 18-11-2011 à 22:54:25  (site)

Bonsoir,
félicitations pour la photo du jour.
Bon week end.
Kiss

Premier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
 
 
 
le 13-11-2011 15:28

La Promesse de l'aube, de Romain Gary

Fils d'une mère russe, émigré en Pologne puis en France, Romain Gary raconte dans La Promesse de l'aube son enfance et son adolescence auprès de cette mère qui avait pour lui les plus grandes exigences et le plus grand amour qui soient. Puis vint la seconde guerre mondiale et la séparation. Jusqu'au dévouement final qui clôt ce récit émouvant...

Il y a beaucoup d'humour aussi dans ce récit:

cette façon habile et entièrement satisfaisante de désamorcer le réel au moment où il va nous tomber dessus (...) L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive.

Et la tentation de la perfection, comme dans l'hommage à quelques modèles, Chaplin ou Malraux:

cette pensée fulgurante, condamnée à se réduire à l'art, cette main tendue vers l'éternel et qui ne peut saisir qu'une main d'homme, cette merveilleuse intelligence,obligée de se contenter d'elle-même, cette aspiration bouleversante à percer, à deviner, à franchir, à transcender, et qui ne parvient finalement qu'à la beauté, ont été pour moi, sur le terrain, un fraternel encouragement.

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 

1. prof83  le 13-11-2011 à 19:49:49  (site)

Coucou.
Merci pour ton com et pour le petit poème dont le 1er vers ressemble à un des miens.
Hélas, je suis loin de Paris pour aller voir l'exposition.
Bonne soirée.

édité le 13-11-2011 à 19:51:32

2. Jeu-de-Dame  le 13-11-2011 à 21:02:48  (site)

je t'ai envoyé un mail...

3. Jeu-de-Dame  le 14-11-2011 à 14:20:59  (site)

bon, et bien je vais continuer un peu alors avant de passer à un article hebdomadaire Sourire

Premier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
 
 
 
le 08-11-2011 22:17

Kampuchéa, de Patrick Deville

Ce livre m'a bouleversée. Peut-être comme m'avait bouleversée, lorsque j'étais adolescente, La Condition humaine, d'André Malraux. Ce n'est pas un "roman" comme le prétend la couverture, facile. Je l'ai lu avec le Larousse sur les genoux pour repérer les lieux et comprendre certains mots, ce que je ne fais jamais d'ordinaire: je déteste ça.

Kampuchéa est l'histoire de l'Asie du Sud-Est depuis 1860 avec l'expédition d'un certain Henri Mouhot qui découvre Angkor. L'histoire se bouscule, on est au XIXè s., mais on assiste aussi au procès de Douch le tortionnaire, à la quête fanatique des kmers rouges  d'une absolue pureté et à la corruption, aux millions de morts; ce sont les trois guerres d'Indochine du siècle précédent:

une mise en perspective...

Garnier, Lagrée, Pavie, la France, l'Angleterre, la Chine, les USA, et la littérature, Pierre Loti, Joseph Conrad, et Graham Greene qui disait:

Il n'est pas un de nous qui ne soit coupable d'un crime, celui, énorme, de ne pas vivre pleinement sa vie

Le Cambodge, le Vietnam, le Laos... et le Mékong...

Le procès des Kmers rouges, qui se revendiquaient de Montesquieu et Rousseau, est l'aboutissement d'une histoire vieille d'un siècle et demi.

La fascination monstrueuse de peuples égarés dans l'espace et le temps. Deux peuples qui cultivent au plus au niveau ces deux vertus de l'élégance et de la duplicité. le voyage à Angkor et le voyage à Paris. 

Tout se mélange et tout se fond dans cette remontée du Mékong d'un narrateur lucide et sensible. C'est la poésie des grands voyages, Luang Prabang,

les teintes du vieux rose le soir au-dessus des eaux lisses du Mékong, les montagnes bleues à l'horizon 

La poésie des vrais voyages, et le narrateur use de tout son art de convaincre:

Le grand camp des Anglais et celui des Français. Les tentes, les mules , les éléphants venus de l'Inde à travers la Birmanie, les malles d'osier, les feux dans la nuit, les cartes étalées, les jumelles et le matériel d'arpenteur (...)

sensible aussi à un monde qui change, non sans humour.

On ne peut plus voyager de la même manière après avoir lu Patrick Deville.

:

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
le 08-11-2011 14:31

Temps de chien

Mon chat m'a dit:

Il fait un temps de chien! Inutile d'essayer de mettre la patte dehors, on se mouille, on s'embourbe, on s'empatouille bref! J'te dis pas! Et d'ailleurs le rase-motte d'à côté, qui aboie tous les matins de bonne heure en allant faire son pipi sur les plates bandes -d'accord, il me voit, grimpé sur le mur, attendant le réveil de ma maîtresse préférée; mais ce cabot ne sait pas sauter assez haut, et tous les matins, je m'amuse...- mais bon, cette touffe de poils mal coiffés, on ne l'entend plus ces jours-ci. Planqué!

Résultat, mon chat, qui est une chatte, se venge sur les croquettes et engraisse pendant que j'installe les bassines et les seaux dans mon bureau pour un goutte à goutte automnale. Bref, il fait un temps de... à ne pas mettre un chat dehors! Et mon chat...qui est une chatte avec une certaine personnalité, a ajouté:

Dis à la MissCalimero de bien en profiter, de son repos forcé, et envoie lui, ainsi qu'à sa copine Jeu-de Dame -en voilà u nnom qui m'ébroue le poil-  des pensées affectueuses! Parce que vie de chien, vie de chat , de Calimero, ou autre, y a des jours comme chat!

Parfois, les chats ch'est chages...

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 

1. Misscalimero  le 08-11-2011 à 15:05:55

coucou!!
Ooooh merci pour ton message!! ça me touche!!!!!! merciiiiiii!!!!
Mon chat (qui est aussi une chatte lol) ne sort pas non plus! il se planque sous le lit de ma fille! c'est dingue ce que ça peut dormir un chat!!!! de temps en temps on le voit, ou plutot on l'entend, il a faim!!! sacré vie de chat!!
bon, je vais prendre exemple sur nos chats (chattes) et me vautrer, non pas sous les couvertures de ma fille, mais sur mon canapé et râler que pour bouffer...mouais...jpeux peut etre râler pour d'autres trucs aussi.......
bisooooooous

2. Jeu-de-Dame  le 08-11-2011 à 15:16:58

héhéhé... et bien nous voilà bien avec nos chats qui sont des chattes!!
Il est vrai qu'avec ce temps de chien, elle traine moins sur son balcon à se dorer la pilule au soleil...nan...il pleut comme vache qui pisse, alors zou: au chaud sur le canapé!

(jeu-de-dame est un nom qui sous-entend que des fois, l'auteure se prête à des jeux entre filles....et qu'elle est aussi le jouet de son chéri chéri qui s'appelle....DAMien Sourire
Tout un programme!!! )

Je rajouterai que je suis très touchée ma présence dans ton article !

3. pouty88  le 18-11-2011 à 09:24:29  (site)

bonjour
oh la bouille ,il est adorable ,ce regard j'adore ,ça donne envie de le câliner ce chat..
temps de chien et temps de chat... la mienne ne veut pas aller dehors ,reste a la maison depuis 15 jours environs ...
bon vendredi
pouty

Premier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article