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le 24-10-2025 21:14

Othoniel, Cosmos ou les Fantômes de l'Amour (2)

La plupart des musées sont gratuits à Avignon mais pas le Palais des Papes. Cependant c'est là qu'on peut voir le plus grand nombre d'oeuvres d'Othoniel.

 

Commençons par la chapelle Saint Jean et le Tombeau  de l'Amour.

 

 

Dans la chambre antique du Camérier, l'artiste s'inspire des formations rocheuses creusées par le vent du désert. Je me demande comment cette oeuvre tient en équilibre...

 

Le noeud de Lacan

 

Le Grand Lasso

 

 

 

L'Astrobale doré, de 11 m.

Le Palais se reflète dans les perles de verre:

 

 

Les constellations du zodiaque. 

 

Colliers et amants suspendus en verre de Murano.

 

Une large  rivière de 7500 briques de verre bleues dans la Grande Chapelle.

 

 


 
 
le 24-10-2025 20:41

Othoniel, Cosmos ou les fantômes de l'Amour (1)

C'est la grande exposition estivale d'Avignon qui se poursuit jusque début janvier. Jean-Michel Othoniel est un artiste et sculpteur français  contemporain connu pour ses créations en perles ou briques de verre. Je ne le connaissais absolument pas et ce fut une belle découverte. Othoniel a conçu une exposition d'oeuvres de verre, d'or ou peintes, dans dix lieux différents, en hommage au poète italien Pétrarque et à son amour impossible pour Laure qu'il aperçut en 1327 à Avignon. 
 

 

C'est ce parcours que je vous propose de faire avec moi, avec quelques oeuvres qui m'ont beaucoup plu. En débarquant de la gare d'Avignon centre, premier arrêt: la façade du Musée Lapidaire, musée archéologique. Etrange.
 

 

Mais à l'intérieur, l'accumulation des briques de verre colorées où jouent la lumière est fascinante.
 

 

On continue par la chapelle Sainte Claire et l'amour fantasmé de Pétrarque pour Laure, symbolisé par le coeur et la grille...

 

 

Les bains Pommer est un nouveau musée,  d'anciens bains publics réservés à une certaine catégorie de population. Les fontaines de verre d'Othoniel s'intègrent parfaitement au décor et c'est l'occasion de découvrir cet endroit.
 

 


 
 
le 23-10-2025 10:49

Lectures automnales (suite)

Emmanuel Carrère: Kolkhoze

Pendant une centaine de pages l'auteur évoque les origines russes et géorgiennes de sa famille, les Carrère d'Encausse: j'avoue que je m'y suis un peu perdue.

Mais ensuite, il raconte l'histoire de ses parents et ses rapports avec une mère imposante, académicienne, et un père effacé. Ses recherches sur sa famille et son métier de journaliste l'ont conduit sur le terrain de la guerre en Ukraine. Ainsi, les histoires, histoire intime, celle d'une jeune fille apatride qui va se faire un nom,  l'actualité et la littérature,  s'entremêlent. 

La description de sa mère, Hélène Carrère d'Encausse, est à la fois critique, tendre et pleine d'humour.  Le livre se termine par la mort de celle-ci, suivie de peu par celle du père, qui lui était passionnément dévoué, sans beaucoup de réciprocité.

"Il (Boris Elsine) n'avait pas du mal à se tenir debout: il avait du mal à se tenir assis. Une sorte de secrétaire l'assistait: un petit type pâle, blond, chafouin - oublié aussitôt que vu. Le 21 octobre 1999, ma mère a été élue secrétaire perpétuelle de l'Académie française - c'est-à-dire sa patronne. Désormais immortelle, elle l'était désormais à perpétuité. Six mois plus tard, le 26 mars 2000, Vladimir Vladimirovitch Poutine quant à lui a été élu président de la Fédération de Russie - sans se douter, je suppose, qu'il serait toujours à ce poste vingt-cinq ans plus tard et lui aussi, selon toute vraisemblance, à perpétuité. Ma mère est venue se présenter au Kremlin, en familière de la maison. Le nouveau président l'a accueillie dans son bureau, qui quelques mois plus tôt était encore celui d'Elsine. "Elena Giorgevna, nous nous sommes déjà rencontrés." Ma mère a eu un blanc. "Avec Boris Nicolaîevitch, a dit Poutine, encourageant. - Ah oui! s'est exclamée ma mère. Bien sûr, Vladimir Vladimirovitch! Bien sûr. Je me rappelle." Poutine, avec son sourire de chat qui s'apprête à manger la souris: "Non, vous ne vous rappelez pas, Elena Giorgevna. Moi oui. C'est mon métier de me rappeler."

 

 

Kolkhoze - 1

 

 


Commentaires

 

1. seringa  le 23-10-2025 à 17:59:35  (site)

Je te trouve ... admirable d' avoir lu ce " pavé", je l'ai pris en mains à Cultura mais ne l'ai pas acheté. J'ai honte... Mais je 'n'ai jamais réussi à terminer un de ses romans, beaucoup trop déprimant. (J'ai oublié le titre)...Je ne l'ai pas gardé, je l'ai déposé dans un dépôt livres.
Merci cependant pour la présentation précise que tu en fais.
Perso je suis dans " La femme de ménage", de Freida Mc Fadden. Ouh la la... Ça craint ! J' avais commencé par " La prof", qui m'a emballée. Un retournement final assez glaçant, mais bon, je ne l'ai pas lâché une minute. Après ça, pas étonnant que je sois insomniaque !!!
Bonne fin de semaine, bises Christine.

2. pierrette64  le 24-10-2025 à 19:08:20  (site)

Coucou Christine,j'ai entendu parler de son ouvrage et des rapports avec sa maman qui était une femme que j'appréciais et j'ai été triste lorsqu'elle est décédée...Lorsqu'un livre présente quelques difficultés dès le début de compréhension on a tendance à laisser tomber ,pourtant il est bon de poursuivre car on peut etre surpris agréablement par la suite,j'avoue que je n'aime pas commencer un bouquin et ne pas le terminer....Cela reste un livre à découvrir ,merci pour ton partage ,très douce soirée et doux weekend, gros bisous...

 
 
 
 

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