en chemin

Belle randonnée autour du Pic Saint Loup: 15km, 630m de dénivelée positive.

Départ du parking de Cazevieille.

On monte par le GR60 que l'on quitte pour atteindre le sommet du Pic Saint Loup (658 m):

La montée est raide mais de là on aperçoit au nord l'Hortus et le château en ruines de Vivouriès, au sud la mer....

On redescend par le même chemin pour rattraper le GR et le suivre vers l'est jusqu'à un embranchement à gauche(signalé par un cairn) pour franchir le pas de la Pousterle qui descend de façon assez abrupte.

Changement de direction: on s'oriente vers l'ouest . Un panneau indique Cazevieille sur la gauche. On peut alors suivre le chemin, dans les bois puis en balcon, pour rejoindre Cazevieille: la rando fait alors 12 km. Ou bien on  continue le GR 60 jusqu'au barrage, histoire de dire bonjour aux canards:

 On revient ensuite par le même chemin afin de retrouver l'embranchement pour Cazevieille.

Le Roc de Tinaou ayant disparu des PR du Gard, il a été remplacé par un PR de 9km: le Chemin des Ecoliers. La randonnée est belle mais un peu courte; voici une proposition pour l'allonger.

Randonnée de 13km et 370m de dénivelée positive. Carte IGN au 1/25000: 2741E.

Départ du parking de Thoiras (école).

On commence par suivre le PR balisé jaune vers l 'ouest. Au point coté 334 (il y a une antenne munie d'un panneau solaire), le PR descend en face mais nous, nous prenons à gauche le chemin (non balisé) qui monte vers le sud-ouest. Juste avant le ruisseau (qui peut être à sec), on emprunte à gauche un chemin vers le sud. En haut d'une côte, nous arrivons à un croisement: il faut tourner à droite pour aller jusqu'aux Combes: de jolies vues sur la grande Pallières, le mont Lacan et les Cévennes. On rattrape la route qui se dirige au nord. Dans le second virage en épingle, on tourne à droite soit par la piste qui vire à gauche au bout de 375m, soit par l'étroit chemin qui se trouve juste en dessous et descend tout droit vers le mas Soubeyran:

On suit le chemin direction nord-est vers le col de Rouquiès, dominé par le roc de Tinaou: pique-nique possible. Cette première partie de la randonnée est assez bien ombragée.

On repart vers le sud pour rejoindre à gauche une petite route et retrouver le PR balisé jaune que l'on suit. On quitte la route peu après le mas Pagès pour un  chemin qui longe le ruisseau de la Doucette. Puis nous grimpons sur la voie ferrée du petit train des Cévennes (reliant Anduze à Saint Jean du Gard) .

Quoi de plus logique qu'un cheminot randonnant sur une voie ferrée? 

Nous franchissons la voie par un pont et le sentier balisé nous ramène à Thoiras par un agréable sentier.

L'aster vendangeuse: cherchez l'intruse!

       Joe a apporté une merveille de livre : Le Dit de Tian-Yi, du Français d’origine chinoise François Cheng. C’est l’histoire d’un peintre chinois. Sa vie mouvementée l’a conduit à parcourir la Chine sous Mao ; il vient en France pour ses études. Mais quand il retourne dans son pays, le pouvoir chinois persécute ceux qui sont allés en Occident et il se retrouve au cœur de la tourmente… Joe conseille aussi : Le Jardinier d’Eden de Clarissa Pinkola Estès (l’auteur de Femmes qui courent avec les loups) : un témoignage… ça ne s’explique pas !

       Françoise a aimé Aide-toi et le ciel…  d’Yves Viollier. C’est l’histoire d’une mère, très catholique, très engagée auprès des autres, qui se trouve impuissante à aider son propre fils lorsque celui-ci revient, détruit après une mission à Haïti. Le rapport mère/fils est intéressant.

       Monique a lu le thriller noir à l’origine du film  de Pedro Almodovar, la Piel que habito : Mygale de Thierry Jonquet. Elle recommande aussi Le Joueur d’échecs de Stéphan Zweig : sur un bateau se trouve un champion d’échecs, antipathique et renfermé. Un passager veut se mesurer à lui et le met en difficulté…

       Pour ma part, je propose Gatsby le Magnifique de Scott Fitzgerald et Le Dit de Murasaki, écrit par Lisa Dalby (voir les comptes-rendus sur ce blog).

       Dans Le Dit de Murasaki,  Lisa Dalby imagine la vie, au Xème siècle, au Japon, de Fuji Murasaki, auteur du célèbre Dit de Genji, prince séducteur et séduisant. La première moitié du roman est intéressante et agréable à lire. Elle est consacrée à l'éducation de la jeune fille, son éveil à la poésie, ses premiers écrits, ses amitiés et ses amours. Elle  rencontre  un Chinois qui lui fait découvrir une civilisation plus développée que la sienne; on voit sa peur de la dépendance, du mariage  alors que la norme est la polygamie et que les relations entre les épouses ne sont pas faciles..

       Dans la seconde moitié, que je trouve plus monotone, elle devient dame d’honneur de l’impératrice. Elle raconte sa fascination  pour la vie de la cour et ses désillusions.

Après la salade, la glace artisanale... et l'échange des livres lus cet été, nous avons visité la Chartreuse qui fut fondée en 1204 par l'évêque d'Uzès, Guilhem de Vénéjean, sur l'emplacement de l'ancien monastère: Notre Dame de Bondilhon. Les moines qui suivaient la règle de Saint Bruno défrichèrent les alentours et la vallée devint alors la Valbonne. Le monastère subit des pillages, un incendie détruisit les archives en 1585... La révolution passa par là et les Chartreux rachetèrent le monastère en 1836. Refusant de se soumettre à la loi Combes, les moines partirent en Espagne.  L'établissement fut racheté en 1926 par le pasteur Philadelphe Delord qui y installa l'Association de Secours aux Victimes des Maladies Tropicales. Cette oeuvre protestante gère actuellement l'ensemble touristique, viticole et culturel.

Puis nous avons emprunté pour une courte randonnée  le sentier botanique, où les ateliers de la Forêt Créative ont donné vie à d'étranges personnages...

... ou à des insectes et des végétaux surprenants:

Nous avons même pu apprécier un divan de copeaux...

Merci à Martine, Françoise, Monique et Joe!