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randonnées, voyages, lectures, nature

le 16-09-2011 14:40

La Chartreuse de la Valbonne: itinéraire

Il existe de nombreux chemins pour randonner vers et autour de la Chartreuse de la Valbonne:  on consultera le très pratique cartoguide Entre Cèze et Ardèche, massif forestier de la Valbonne. La forêt de la Valbonne est un endroit  bien ombragé où l'on  marche à peu près confortablement malgré la chaleur de ce mois de septembre.Voici une randonnée pédestre de 18km et 550m de dénivelée positive.

Départ du parking de la salle polyvalente de Saint Laurent de Carnols.

On suit les poteaux et leurs flèches jaunes: Bouzigues, Les Abeilles, Vieille Route de Montalivet, Font des Dames (en crête une jolie vue sur le Mont Bouquet et Goudargues), et enfin  La Chartreuse:

 

Ceux qui souhaitent ne faire que 8km peuvent commencer la randonnée ici.

Direction La Croix de Sablé; à environ 900m on quitte l'itinéraire balisé en direction de la Tourache et on suit la piste qui descend à droite (non balisée). On rattrape le PR venant du Mas de la Tourache. Au chemin de St Jean, on tourne à droite pour rejoindre la Chartreuse par le sentier botanique, où l'on découvre des cyprès chauves et leurs pneumatophores. Dépaysement garanti:

 

Pour rejoindre Saint Laurent de Carnols, on monte à La Font des Dames, puis au Chapelas. Une jolie vue sur le mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail:

 

 On laisse le GR 42A partir à gauche pour descendre directement vers Terre à Blé, Vieille Route de Montalivet; afin d'éviter la descente raide vers les Abeilles on peut prendre le chemin suivant à doite (non balisé). Attention dans ce cas à ne pas rater la bifurcation à gauche, peu  avant les Abeilles, pour descendre sur Saint Laurent de Carnols.

 


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le 14-09-2011 08:41

Gatsby le Magnifique, de F. Scott Fitzgerald

       Au début de Gatsby le Magnifique, paru en 1925, j'ai eu peur: les descriptions des fêtes et orgies qui se déroulent chez Gatsby me paraissaient vieillies. Mais les fils de l'intrigue se nouent peu à peu, habilement, vers le drame, un accident de la route où victimes et coupables ne sont pas ceux que l'on croit: un dénouement où personne n'est épargné.

        Dans cette histoire, qui se déroule sur Long Island et à New-York, Francis Scott Fitzgerald montre le désenchantement d'une génération entre la fin de la première guerre  mondiale et le krach de Wall Street, jeunes adultes qui se ruent vers l'Est, vers la fortune, ce qu'explique de façon intéressante la préface d'Antoine Blondin que Le Livre  de poche a placée à la fin de l'ouvrage, à la suite d'extraits de la correspondance entre l'auteur et son éditeur. 

       L'histoire est racontée magnifiquement, de façon nostalgique mais implacable, par l'un des personnages, Nick Carraway. Pour le plaisir, deux exemples:

une description qui rappelle des tableaux d'Edward Hopper:

Le seul bâtiment en vue était un petit immeuble de briques jaunes, posé à l'angle du désert, longé par une amorce de Grand-Rue, qui se perdait dans le néant. Il comportait trois boutiques.

ou à la japonaise (ou cinématographique):

Il me reste une dernière image: la star et son metteur en scène. Ils trônaient toujours sous le prunier sauvage, et leurs visages se touchaient presque, séparés par un seul petit fil de lune. Je me suis dit qu'il avait dû se ployer doucement, pendant toute la soirée, pour être si près d'elle - et, au moment où nous les  regardions, il est descendu d'un ultime degré, et l'a embrassée sur la joue.

 


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le 09-09-2011 10:42

Je ne suis pas celle que je suis, de Chahdortt Djavann

       Voici un titre un peu long à retenir, Je ne suis pas celle que je suis,  pour un roman très intéressant. Deux récits alternent. D'une part les séances de psychanalyse d'une  Iranienne réfugiée en France, suicidaire, et qui ne sait plus qui elle est réellement. D'autre part la jeunesse de Dyona, jeune Iranienne confrontée dans son pays au statut d'éternelle mineure dans lequel on maintient la femme, à l'absence de liberté, à la torture: que peut-on faire dans un pays où ceux qui vous ont violée peuvent vous condamner à mort parce que  violée?

       Malgré ce que peuvent laisser croire ce résumé et cette situation tragique, le roman  ne sombre pas dans le désespoir. Le psy est vu par des yeux ironiques et a bien du mal à s'y retrouver lui-même. Dyona est une fille surdouée, pleine d'énergie, qui adopte une attitude de garçon manqué pour vivre, tente de se faire entendre malgré le régime politique et religieux iranien,  et fait des rencontres inattendues.

       On retrouve ici l'héroïne, ou sa soeur jumelle, d'un autre roman de Chahdortt Djavann: Comment peut-on être Français? Comment peut-on tout simplement exister lorsqu'on est surveillée continuellement, qu'on est voilée, que toute sa vie est régie par des codes que l'on n'a pas choisis?

 


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le 04-09-2011 15:40

Danses de guerre, de Sherman Alexie

       Danses de guerre est un recueil de nouvelles et de poèmes qui évoquent les rapports humains, notamment fils-père, et le statut particulier des Indiens Spokane, de façon souvent percutante et avec humour, voire ironie. La violence est partout, du côté des victimes comme des bourreaux (par exemple dans Effraction ou Danses de guerre, la nouvelle qui donne son titre à l'ensemble). La technique de l'interview, décalée, est aussi amusante.

       J'ai cependant préféré le recueil de poèmes Red Blues que j'ai lu il y a 2 ans,sorte d'autobiographie, où Sherman Alexie rend un hommage tendre et lucide aux Indiens, rappelle les injustices dont ils sont victimes mais aussi leurs dérives:

Retour. La route monte, et je prends les virages en épingles à cheveux si familiers que je ferme les yeux. Retour. Tes mains sur le piano presque trop grand pour la pièce. Retour. Mon meilleur ami est tombé ivre mort à côté de la benne à ordures derrière le comptoir. Retour. Ta maison plus vieille que les arbres qui l'entourent. Retour. Blue Creek, Turtle Lake, si proches de notre mine d'uranium que l'eau affole les compteurs Geiger. Retour. Tes miroirs qui ne capturent pas mon reflet. Retour. Mes portraits de famille qui ne comportent aucun visage blanc. Retour. Nous n'avons pas les clés des mêmes portes.

 


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le 03-09-2011 14:49

Visa pour l'image

       Le 23ème festival du photojournalisme de Perpignan, Visa pour l'image, est,  comme chaque année, passionnant. Vendredi, il n'y avait pas trop de monde et il était encore possible de regarder les photos à son rythme et à loisir.

       Je me suis précipitée pour regarder la sélection de Days Japan, les photos de la catastrophe japonaise de mars 2011.

 

       Mais en dehors de ces images terrifiantes, comme le sont aussi celles de Lu Nan photographiant les oubliés de la psychiatrie chinoise ou celles de Ed Ou qui fait voir les visages des enfants soldats de Somalie, d'autres encore sur la pègre ou les guerres, les  révolutions (Le souffle d'un vent nouveau, de Yuri Kozyref, ou Premier km2 de liberté, place du Changement, Sanaa, Yémen de Catalina Martin-Chico...), il y en a qui forcent l'admiration et bouleversent en même temps: en particulier Martina Bacilupo qui avec Je m'appelle Filda Adoch, montre la vie quotidienne faite de souffrance et de courage de cette Ougandaise. 

 

       Perpignan, ces jours-ci, c'est aussi toute une atmosphère; on croise, au couvent des Minimes, à l'église des Dominicains, au Palais des Corts et en d'autres lieux, des professionnels; on entend parler diverses langues et on se dit que certains des photographes présents risquent leur vie pour que nous puissions voir, comprendre  mieux ce qui se passe dans le monde et nous en souvenir.

 


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1. fm30900  le 08-09-2011 à 09:04:28

souvenirs !

2. christineb  le 09-09-2011 à 21:15:04

C'est au souvenir qu'on voit les amies!

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