en chemin

D'accord, l'été n'est pas encore terminé et je lirai encore, mais voici déjà trois livres que je vous recommande.

James ELLROY: LE DALHIA NOIR. Je pensais avoir déja lu ce polar  puisqu'il date de 1987 et est  très célèbre, mais non!  Un roman policier, violent, deux flics de Los Angeles, boxeurs, amoureux de la même femme, semble-t-il. Mais qui est honnnête? Qui ne l'est pas dans un milieu corrompu? Il faut suivre les nombreux rebondissements...

"Madeleine parla de cette malléabilité totale chez le Dalhia, Betty le caméléon, qui devenait n'importe quoi pour plaire à n'importe qui. Pour moi, elle était le centre de l'énigme criminelle la plus énigmatique que le service ait jamais connue. C'était elle qui avait brisé la plupart des vies qui m'étaient proches, c'était elle cette énigme faite femme dont je voulais tout découvrir."

 

EOWYN YVEY: UNE HISTOIRE D'OURS. C'est sans doute mon roman préféré de l'été. Birdy, femme libre,  est amoureuse d'Arthur, quelque part en Alaska. Mais qui est vraiment Arthur? On découvre tout un monde, entre humains et ours, vu par les yeux d'une petite fille, Emaleen,  qui reconstituera peu à peu son histoire, comme s'il s'agissait d'un conte.

"- T'es arrivé au bon moment, dit-elle à Arthur. Tu peux porter ce seau pour moi.  Je vais le mettre à chauffer sur le poêle à bois, si j'arrive à allumer le feu.

- Ma maman fait le ménage dans ta maison. Ça te va, Arthur? Parce que ce sera vachement plus beau.

Arthur prit le seau sans rien dire et remonta le cours du ruisseau, marchant tantôt sur les rochers moussus, tantôt dans l'eau. " 

Le Pelvoux sort des nuages:

"Le 30 juillet 1828, le Capitaine Durand, géomètre militaire désireux de dresser une carte du territoire, est persuadé d'avoir atteint le toit de la France en arrivant au sommet du Pelvoux. En effet, la Savoie, et par là-même le mont Blanc, a été retirée à la France par les traités de Vienne, treize ans plus tôt. Bien visible depuis la Durance et majestueux, le Pelvoux apparaissait dès lors comme le maître des Alpes françaises. Or, quelle ne fut pas la stupeur du Capitaine Durand en découvrant en face de lui, le dominant de plus de 150 mètres, l'imposante paroi de la pointe des Arsines : Rapidement, il s'avérera que le Pelvoux n'est que le quatrième sommet des Ecrins, après la pointe des Arsines rebaptisée ultérieurement la Barre des Ecrins (4102 m), la Meije (3987 m) et l'Ailefroide (3953 m).

Durant l'été 1985, deux géologues grenoblois y découvrent, à près de 3900 m d'altitude, une coquille d'ammonite. Considérée comme le plus haut fossile jamais trouvé en Europe, celle-ci réhabilite en partie la suprématie perdue du Pelvoux, devenu depuis l'un des plus fabuleux sites d'explication de l'histoire géologique du massif.

" Extrait de  : Voyage dans les paysages des Alpes Les Ecrins

Le voici en majesté. 

Dans l'attente du lever du soleil pour se réchauffer. Ce matin-là, il faisait seulement 8°... 

Les cascades qui alimentent le torrent de Narreyroux, non loin de Puy Saint Vincent.

20h15. Le soleil n'éclaire plus la crête de Montbrison.

Première balade depuis le camping municipal du Freyssinet jusqu'à Vallouise.

Le Gyr 

Court et puissant, le Gyr dévalle la vallée de la Vallouise à une vitesse d’enfer.Véritable torrent alpestre, le Gyr ne laisse pas de répit à tous ceux qui tentent de dompter ses flots glaciaires… 

Le Gyr, situé en haute altitude et proche des glaciers, est une rivière particulière qui change de débit tout au long de la journée. Lorsque les rayons du soleil réchauffent les glaciers des Ecrins, la glace fond et attaque sa course vers la mer.

L'Onde, et au fond , Les Bans.

Les lutins, mes fidèles amis, vous disent bonjour! Je les retrouve chaque année, au pied de la montée vers Puy Saint Vincent.