Miyajima, dimanche 14 octobre 2012
Après la visite du temple de Daisho-in, nous reprenons la montée vers le sommet en profitant des belles vues sur l'Itsukushima shrine et le torii.
et sur la nature environnante illuminée par le fabuleux feuillage du ginkgo aussi appelé arbre aux mille écus.
Au sommet du Mont Misen,
nous retrouvons notre ami le daim. Le plan touristique de l'excursion prévenait: cet animal "sauvage" aime manger les papiers et les vêtements...
En redescendant nous observons la marmite qui aurait été utilisée par le saint boudhiste Daishi Köbö au IXè siècle et qui, depuis, n'aurait jamais cessé de bouillir. Il semble que son contenu ait des vertus très prisées par les amoureux.
A présent, la marée est basse.
Nous visitons le très bel aquarium: il y a une animation...
fatigante...
et le ballet des méduses est particulièrement réussi:
Miyajima, dimanche 14 octobre
Le Daishoin Course est un des itinéraires pédestres qui permet de monter en 1h30 environ au Mont Misen, 535m, qui domine l'île. Il passe par le temple Daishoin,
représentatif d'une des écoles bouddhiques du Japon, la secte shingon, issue du bouddhisme ésotérique. J'en retiens surtout la profusion de statues souvent surprenantes... sous la surveillance des gardiens
Un dieu éléphant...
Le long des marches du temple se trouvent les statues très expressives des 500 disciples de Saka Nyorai
Celui-ci, avec ses ailes et son long nez, est un Tengu. Divinités très anciennes, les Tengus appartiennent aux lieux sacrés des montagnes.
Ces statues de Jizo Bosatsu portent un bavoir rouge. Les parents qui ont perdu leur enfant en prennent soin, comme s'il s'agissait de leur enfant.
Il s'agit bien d'un lieu religieux: les prêtres prient en ancien sanskrit.
Miyajima, dimanche 14 octobre 2012
L'île de Miyajima est considérée comme l'un des trois plus beaux paysages du Japon et ceci explique peut-être ma difficulté à choisir parmi toutes les photographies prises ce jour-là. On y accède facilement depuis Hiroshima grâce à notre JRPass en prenant d'abord le train puis le ferry.
Et tout d'abord, le célèbre torii flottant, datant de 1875, dont les piliers sont en bois de camphrier, nous apparaît à marée haute.
Nous longeons le bord de mer et dans la rue qui contourne le Itsukushima shrine (que nous visiterons plus tard),
nous croisons de nombreux enfants avec leur famille, venus là pour dessiner....
par exemple la pagode à cinq niveaux.
Le temps de faire provision de la spécialité locale, le momijimanju qui ressemble extérieurement à une madeleine et est fourré de petits haricots rouges sucrés
et nous voici en route pour le sommet du mont Misen
1. lafianceedusoleil le 02-02-2013 à 14:52:17
coucou ma petite Christine,
j'espère te trouver un forme.
Le temps est mitigé ici, pluie, vent, froid soleil. La totale.
C'est le vent le plus désagréable.
Merci pour cette belle balade.
Bon week-end ma jolie.
Je t'embrasse
Il ne s'agit pas d'une autobiographie. L'écrivain, narrateur et personnage principal, s'appelle Marc. Et d'ailleurs sur la couverture, c'est bien écrit: roman. Il ne s'agit pas non plus tout à fait d'un roman: Marc qui traverse une période affective douloureuse, voyage en Serbie avec son interprète Boris, afin d'obtenir des informations sur le suicide de la fille du général Mladic, condamné pour crimes contre l'humanité, et individu hélas bien réel. Il enquête sur ce qu'a pu penser la fille d'un bourreau, ses raisons de se donner la mort (même si la version officielle est le meurtre) et compare le destin de cette jeune femme à celui d'enfants d'autres bourreaux, ceux-là en Pologne ou en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Comment peut-on vivre avec un tel poids familial?
Notre histoire à chacun. Nous ne l'avons pas choisie, mais elle est là, nous la portons malgré nous, et il vient un moment où sa terrible présence écrase tout ce que nous avons essayé d'être, pensant que nous étions bien assez forts pour nousaffranchir du passé.
Mais au cours de ce périple Lionel Duroy aborde bien d'autres thèmes et d'abord: comment un homme ordinaire, plutôt sympathique même, devient-il un bourreau? Il montre aussi comment la vérité est occultée par quelques fanatiques de façon à alimenter la haine entre des peuples qui autrefois cohabitaient: Serbes, Croates, Musulmans, etc.
Ils ont obtenu les frontières qu'ils souhaitaient des accords de paix, mais ces frontières les condamnent à un isolement qui les précipitent dans le malheur et la dépression. (...) Après toutes ces guerres, ils savent bien qu'ils ne réussiront jamais qu'à s'entretuer. Comment vont-ils survivre à cette folie?
L'hiver des hommes revient sur les tristes évènements de l'ex-Yougoslavie au début des années 1990, à Sarajevo en particulier, et c'est très intéressant parce qu'il aborde le sujet du point de vue des individus. qu'aurions-nous fait, nous, dans des circonstances identiques?
J'avais partagé l'effroi dévastateur qui les avait jetés les uns contre les autres, sachant que dans leur situation je n'aurais pas agi différemment d'eux. Le sachant profondément, de toute mon âme. Affronter nos peurs originelles, les accepter, les mettre en mots, m'engager de toutes mes forces dans ce combat-là, voilà ce qu'il me fallait pour vivre, pour écrire. Pour continuer de vivre et d'écrire.
2. imaginea365 le 30-01-2013 à 18:47:25
Bonjour!
Comme toi, je pense, je lis beaucoup! J'ai eu l'année dernière une période "Thriller" : je ne pouvais rien lire d'autres. Et là je suis dans ma période biographie et roman historique car on y apprend beaucoup (beaucoup plus que dans les thrillers lol...mais la lecture est aussi là pour divertir!). Je note donc ce roman sur ma liste de livres à lire car il me tente bien!
Merci pour cette découverte!
Biz à bientôt
Hiroshima, samedi 13 octobre 2013
Même si Hiroshima est une grande ville (plus d'un million d'habitants) animée, qui offre de multiples distractions, elle est avant tout pour nous la première ville au monde dévastée par la bombe atomique.
Le parc du Mémorial de la Paix est là pour le rappeler. Ce fut une visite très très émouvante, et je ne crois pas que l'on puisse en sortir indemne. Même encore ce soir ces images me bouleversent.
Le Dôme de la bombe A symbolise cette tragédie. La bombe a explosé, le 6 août 1945 à 8h15, pratiquement au-dessus de cet ancien Palais du développement industriel.
Ce bâtiment est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Quand nous passons au pied de ce monument quelques manifestantes protestent contre la présence américaine à Okinawa. Les hommes viendront à 17h, nous disent-elles, après le travail.
On traverse la rivière Mtoyasugawa et dès lors ce sont de images saisissantes, comme
ce goupe d'enfants qui chantentla Cloche de la Paix que les visiteurs font résonner
le Monument des Enfants victimes de la bombe A
Lorsque Sadako Sasaki, iradiée, à l'âge de 10 ans, développa une leucémie, elle décida de réaliser 1000 grues de papier plié. La grue au Japon est symbole de longévité et de bonheur. Elle mourut avant d'avoir fini mais ses camarades de classe achevèrent son travail. Incendiées en 2003, ces grues sont maintenant protégées
Dans un alignement, la Flamme de la paix, l'Etang de la Paix, le Cénotaphe contenant le nom de toutes les victimes connues de la bombe.
On visitera aussi le Musée d'Hiroshima pour la Paix, terriblement émouvant, qui montre de manière très précise l'absurdité et l'horreur de la guerre, la peine, la douleur, physique autant que psychologique des habitants, et le Mémorial national de la Paix pour les victimes de la bombe atomique de Hiroshima. Cette horloge, à l'entrée du Mémorial, rappelle l'heure à laquelle la bombe éclata sur Hiroshima
Comment ne pas se rappeler les mots de l'amant japonais, dans le film Hiroshima mon amour (Marguerite Duras): tu n'as rien vu à Hiroshima.
Selon les estimations officielles, 350 000 personnes étaient présentes à Hiroshima le 6 août 1945. La quasi-totalité de celles qui se trouvaient dans un rayon de 1 km autour du point d'explosion sont décédées, sur le coup ou dans les quatre mois qui ont suivi. La bombe aurait fait quelque 140 000 victimes jusqu'en décembre 1945. Un chiffre très approximatif, étant donné le désordre qui régnait alors. Après cette date, les recensements sont plus délicats à établir, et le nombre total des victimes ne sera jamais connu.
1. lafianceedusoleil le 22-01-2013 à 08:01:03 (site)
bonjour ma douce Chrstine,
Hiroshima n'est pas une ville qui laisse de bons souvenirs.
Cependant elle revit.
Je te souhaite une magnifique journée.
Je t'embrasse
P.S.
tu as mis samedi 13 octobre 2013, je pense que tu as voulu dire 2012.
2. seringa le 23-01-2013 à 18:14:25 (site)
Tu fais couler mes larmes Christine...
Ton document est terriblement émouvant.
En allemand, on dit "Nie wieder Krieg": plus jamais la guerre...
Et si on regarde autour de soi, surtout en Afrique actuellement, ce n'est pas bien gai...
Il fait très froid chez nous .Je crois que le W-E risque de l'être encore plus.
Bisous.A plus! Seringa.
3. imaginea365 le 25-01-2013 à 22:13:32 (site)
Bonsoir!
olala j'essaie de rattraper mon retard!
Quel article émouvant! Quelle souffrance, comme tu le dis ça fait vraiment réfléchir sur l'absurdité de la guerre.
C'est la 1ere fois que je vois des photos du site d'Hiroshima! Merci car ne pas oublier, se souvenir de tout ça malgré l'horreur : c'est important!
Bisous
4. pouty88 le 27-01-2013 à 07:08:47 (site)
bonjour
ouah impressionnante photos
elles sont belles!
la cloche est gigantesque.dur dur pour la faire sonner!
@+
pouty
Commentaires
1. wolfe le 02-02-2013 à 20:12:03 (site)
Bonsoir!
Merci, bon week end à toi aussi!
Bisous