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randonnées, voyages, lectures, nature

le 12-09-2012 21:38

Le Cas Sneidjer, de jean-Paul Dubois

       J'avais un peu d'a-priori: d'abord par esprit de contradiction, parce qu'on a  beaucoup parlé de Jean-Paul Dubois et de ce roman lorsqu'il est sorti; et puis j'avoue avoir déjà lu un de ses romans, Une Vie française, et l'avoir oublié complètement.

       Mais la lecture du Cas Sneidjer a été plutôt agréable. Un homme, vicitme d'un accident, qui cause la mort de sa fille, remet en cause sa vie. Il y a l'ambiguité qui s'installe: le personnage est-il véritablement une victime du conformisme et de la rapacité de son entourage? ou est-il un modèle de lâcheté? Est-il lucide ou choqué par son accident dans un ascenseur? Son récit, qui se termine plutôt dramatiquement, est aussi plein d'humour: comme la partie du roman où il est dogwalker, où il promène des chiens. Ou bien, ses démélées avec ses jumeaux, les méduses.

       Et puis il nous donne une vision très originale de la place de l'ascenseur dans notre société: l'homme n'est plus qu'un accessoire, la machine verticale est reine.

L'ascenseur, instigateur de cet ordre, tenait lieu de pensée unique, de colonne vertébrale, de coeur battant, de poumon d'acier (...) On constuit d'abord l'ascenseur, ensuite on l'habille avec un immeuble pour camoufler la tringlerie, la machinerie, et puis on y installe des gens qui, le soir, allument des lumières à l'intérieur, pour rendre tout cela un tant soit peu vivant. Dans cet agrégat urbain, au tréfonds de tout, ce sont les ascenseurs qui habitent nos villes, dirigent la manoeurvre, leurs cables qui tirent les ficelles.

       De quoi ne plus jamais monter avec indifférence  dans un ascenseur...

 


Commentaires

 

1. mary66  le 13-09-2012 à 10:57:49

Merci pour ton commentaire Christine...
Ton blog est super, je vais y revenir très souvent. Je pense que tu n' habite pas très loin de chez moi...
Bonne journée à toi, Mary.

2. jeanmi  le 13-09-2012 à 12:25:38  (site)

Hello,
merci pour ton com,
gros bisous

3. wolfe  le 13-09-2012 à 19:08:30  (site)

Bonsoir!
Ah, tu pars où si ce n'est pas trop indiscret?
Bisous

4. seringa  le 13-09-2012 à 21:18:34  (site)

J'avais bcp aimé "une vie française", un peu moins les suivants...
Merci pr ton passage...qui m'a fait sourire
.Suis complètement crevée en fin de semaine.Partons à Sète samedi.Je t'imagine en plein préparatifs...Oh là là...
Bisous.A plus!SJoint

5. lafianceedusoleil  le 14-09-2012 à 10:48:52  (site)

Couvcou ma belle,
souhaite que tu te portes comme un charme.
je suis connectée chez mon frère à Vannes, nous partons tout à l'heure à Quiberon.
Pour l'instant il fait gris mais je pense que le soleil va arriver.
Je rentre vendredi soir.
Bon vendredi et gros bisou du Morbihan

6. wolfe  le 14-09-2012 à 20:22:20  (site)

Bonsoir!
Ah c'est super! Mon petit frère y est en ce moment!
J'aimerais y aller un jour...après la Corée du Sud bien sûr!
Bisous

7. lafianceedusoleil  le 14-09-2012 à 20:29:42  (site)

kikou ma petite Christine,
de Vannes, je te souhaite un agréable week-end. Cet après-midi, nous nous sommes bien baladés malgré le temps gris.
Je t'embrasse

 
 
 
le 09-09-2012 14:45

rando poche, 7 octobre 2012

Une rando libre, une rando-livre, une rando-poche, avec un livre, un livre de poche, un livre dans la poche du sac à dos, dont on parle, que l’on se prête…

       Trois petits livres cette fois, mais la qualité...     

       Joe propose une lecture d'actualité: Ce que les banques vous disent et pourquoi il ne faut presque jamais les croire. L'auteur en est Pascal Canfin, ancien  député européen vert, actuellement chargé du développement au ministère des affaires étrangères et l'un des fondateurs de Finance Watch (Source Google: Finance Watch est une association sans but lucratif dont la mission est de remettre la finance au service de la société.). Il est aussi à l'origine du site: jechangedebanque.org qui explique ce que les banques font de notre argent.      

       A la veille de notre départ pour le Japon, Françoise a apporté ce "bonbon" japonais: Une Journée de début d'automne, de Sôseki, maître de la poésie des petits riens: une rue de Kyoto, un oiseau...      

       A l'inverse, Kenzaburô Ôe, dans Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants, ( j'ai parlé de ce roman bouleversant il y a quelques temps) montre la cruauté des adultes, face à des enfants qui n'ont rien d'innocent mais qui ont au moins le sens de l'humanité.

 


Commentaires

 

1. lafianceedusoleil  le 10-09-2012 à 13:19:01  (site)

bonjour Christine,
je te remercie pour tes gentilles visites durant mon absence.
Le premier livre me parait super intéressant.
Si, je comprends bien, tu vas partir au Japon en séjour, woaw, quel voyage !
Je suis rentrée cette nuit de mon séjour à l'ile de Kos. Ce fut fantastique avec un soleil au zénit toute la journée.
Belle et douce semaine.
Je t'embrasse
Cricri

2. wolfe  le 10-09-2012 à 14:00:28  (site)

Bonjour!
Tu es parti au Japon? Mon petit frère y es actuellement!
Bisous

 
 
 
le 09-09-2012 09:26

Visa pour l'image: 24ème festival du photojournalisme

A Perpignan  se tient le 24ème festival du photojournalisme. Les expositions se tiennent dans différents lieux de la ville. Elles sont toutes gratuites.

  Cette photo  évoque les manifestations en Grèce: des photos violentes, des photos de violence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Violence de l'image, violence vécue: Rémi Ochlik, photojournaliste, a été tué  à Homs, en Syrie, en février dernier: il avait 28 ans. On peut voir au couvent des Minimes certaines de ses photos.

 

Ou violence infligée à un peuple, les Kurdes, le plus grand peuple au monde sans état.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a aussi l'éducation à la violence: un groupe d'extrême-droite dresse des jeunes Africains du Sud blancs à la haine des noirs. Une série de photos impressionnantes. Ilvy Njiokiktjien a reçu le prix Canon de la Femme Photojournaliste 2011.

Il y a bien d'autres sujets abordés dans ces expositions, comme le scandale du traitement des déchets électroniques, photos de Stanley Greene, à voir absolument à l'église des Dominicains, ou la recherche de gisements de pétrole ou de gaz dans les conditions extrèmes de la toundra:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais aussi des images plus apaisantes:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impossible de tout voir en une journée. D'autant que parallèlement il existe   un festival off. Mention spéciale à Sophie Dupressoir et ses photos en noir et blanc (exposée au bar Le Lisboa): Sarajevo, vingt ans après.

Pourtant, pour moi, l'exposition la plus bouleversante est celle de Stéphanie Sinclair, au convent des Minimes: en Afghanistan, au Népal, en Ethiopie, en Inde, au Yémen, on marie des fillettes. Certaines ont à peine 9 ans. Le contraste entre ces visages enfantins, leurs regards souvent désespérés, et l'expression de satisfaction masculine est terrible.

 


Commentaires

 

1. papy_daniel  le 09-09-2012 à 09:37:37  (site)

Toujours de belles photos de la nature et un joli reportage sur la photojournalisme avec des sujets chauds et existe des pays ou la violance est dans le rituelle, je viens de lire un article dans le journal sur kadafi il faut voir ce qu'il faisait aux femmes atroce

A+Papy_daniel

2. seringa  le 10-09-2012 à 16:08:37  (site)

Finalement, c'est mieux que je n'y sois pas allée :Je crois que cela fait trop de misère pour moi...Les sujets sont vraiment trop cruels.Je sais ,c'est la réalité...
Arles était plus dans mes cordes.
Tu as été bien courageuse.Bises. A plus.S.

3. pouty88  le 12-09-2012 à 06:15:39  (site)

bonjour
aie dur dur les images de journaliste !
elles sont belles mais par moments dur a regarder (l'homme avec l'arme a la main et sur la tête d'un autre homme) ...
@+ bonne journée
pouty

 
 
 
le 06-09-2012 21:14

Demain j'aurai vingt ans, d'Alain Mabanckou

C'est l'histoire de Michel, un gamin de dix ans qui vit au Gabon.

C'est l'histoire de ses rêves: avoir une voiture téléguidée, épouser un jour Caroline; ils auront deux enfants, une belle voiture rouge et un chien blanc.

C'est l'histoire de ses angoisses: pourquoi sa mère ne peut-elle plus avoir d'enfant? est-ce de sa faute?

Demain j'aurai vingt ans raconte l'éveil de cet enfant, sa rencontre avec un garçon au visage d'ange, Arthur Rimbaud, dont il ne comprend pas bien les contradictions, Brassens et son chêne, son alter ego.

Alain Mabanckou, avec beaucoup de tendresse et d'humour,  décrit  ce gamin, son environnement, son quotidien. Et l'on a parfois, une fourmi dans l'oeil... 

Mais il ne faut pas s'y tromper: il dénonce par le regard naïf de l'enfant la situation politique du Gabon et d'autres pays africains, la déroute du shah d'Iran,  l'incurie des gouvernants, le scandale de la France-Afrique...

(...) il me précise qu'un ministre des Finances c'est celui qui s'occupe de l'argent d'un pays, mais il est surveillé par l'Etat alors que chez nous un ministre des Finances c'est celui qui vole l'argent du pays ou qui aide le Président et les membres du gouvernement à le cacher dans les banques de la  Suisse. Chez nous l'Etat ne peut pas surveiller cet argent parce que chacun pique dans la caisse, depuis le sommet jusqu'à la base, et tout le monde accuse tout le monde. Comme tout le monde ne peut pas aller en prison, alors on laisse tomber  et on continue à piquer l'argent de l'Etat.

 


Commentaires

 

1. wolfe  le 07-09-2012 à 18:01:56  (site)

Bonsoir!!
Bon week end!
Bisous

 
 
 
le 31-08-2012 20:49

Le plomb du Cantal

Le second jour de randonnée est consacré à la montée du plomb du Cantal: 11km et 480m de dénivelée.

De Super-Lioran, ça n'a pas l'air si loin. mais tout de même...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous faisons une halte au  buron des Gardes.

Buron: Petite construction montagnarde où les bergers d'Auvergne s'abritent et font leurs fromages en été 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Au loin le puy Griou de la veille.

Ensuite, nous entamons une montée assez rude dans une zone caillouteuse, sous le regard placide des  troupeaux.

 

 Mais, quand nous pensons être arrivés - le téléphérique du Plomb du Cantal est en vue, encore un dernier effort...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

...nous découvrons que le sommet est juste un peu plus loin.  Le sommet le plus élevé des monts du Cantal,1855m,  ça se mérite!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit incident  à noter: lorsqu'au sommet, nous déballons le sandwich chèrement payé (4,80€) à la station le matin même...  nous ne trouvons dans le papier qu'un morceau de pain coupé en deux. A ce prix...! Heureusement que le second sandwich est entier et nous partageons la maigre tranche de jambon qu'il contient...

La descente par la piste est assez fastidieuse et en grande partie en plein soleil. Les promeneurs sont surveillés...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et ils  ne sont pas seuls....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Heureusement un peu de douceur pour agrémenter ce retour, avec la vue sur le...

Téton de Vénus...!

 


Commentaires

 

1. lafianceedusoleil  le 01-09-2012 à 10:42:31  (site)

bonjour Christine,
que de moutons bien paisibles.
A ce prix là, j'espère que tu as bien savouré le sandwich.
Très belles photos.
Demain je pars à Kos une semaine.
Ce matin, 7° grrr !
très bon week-end ma jolie.
Je t'embrasse

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2. seringa  le 02-09-2012 à 18:50:15  (site)

De très belles photos de bsuperbes paysages verdoyants,des moutons et des vaches.Tout ce que j'aime.
Bonne semaine et un bisou.
A bientôt.Seringa.

3. jeanmi  le 04-09-2012 à 13:01:58  (site)

hello,
joli coin, sacrée marche, jamais j'y serais parvenue.
Bises

4. Misscalimero  le 08-09-2012 à 11:43:38

coucou
rolalala j'adore tes photos! elles me font rêver....Bon par contre, ton super sandwich lui me fait pas rêver!! lol il me fait rire même, mais j'imagine bien la surprise et la "haine" quand vous l'avez découvert! lol
bisoous

 
 
 
 

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