en chemin

randonnées, voyages, lectures, nature

le 29-03-2013 22:10

La garrigue

La garrigue au printemps, c'est une succession de surprises pour le randonneur. De Saint Bonnet du Gard, on rejoint le Pont du Gard

non sans avoir cueilli quelques asperges sauvages (l'omelette aux asperges sauvages est un plat méridional traditionnel du dimanche de Pâques) et admirer un tapis d'iris nains jaunes. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais il y a aussi en fleur les buis, les euphorbes (toxiques) dont il existe tant d'espèces: des jardins, des bois, des moissons, réveil-matin...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 les globulaires et leurs pompons violets

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cependant, voici, sur le chemin du retour, une autre sorte de rencontre...

Nous faisons connaissance

 

 

 

 

Attention, faut pas me confondre!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je crois que je me suis trompé de sens...

Dur dur de se distinguer au milieu du troupeau!

Et voici, à quelques pas de Saint Bonnet,  les orchis: s'agit-il de la Barlie de Robert, une des premières de la saison?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. pouty88  le 30-03-2013 à 06:37:12  (site)

bonjour magnifique photos!
bon a Pâques des endroits c'est l'agneau de pâques mais bon la en plat de résistance...

et je te souhaite un bon Weekend de Pâques.
pouty
et a la semaine prochaine

2. lafianceedusoleil  le 30-03-2013 à 10:00:19  (site)

bonjour Christine
tes photos sur la garrigue au printemps sont magnifiques.
Le printemps est une magnifique saison.
J'espère que tu te portes bien ma jolie.
Demain, nous allons chez les parents d'Eric en Belgique. Il ne fera pas très chaud, tout comme à Paris.
Le 7 avril, je pars quelques jours à Madrid me balader.
Je te souhaite un bon week-end de Pâques.
Je t'embrasse
smiley_id239910

3. wolfe  le 30-03-2013 à 18:18:00  (site)

Bonsoir!
Je te souhaite de joyeuses pâques!
Bisous

4. fr.M  le 31-03-2013 à 20:11:41

superbes photos
Bises

5. seringa  le 02-04-2013 à 05:27:29  (site)

La rando est superbe.
J'adore rencontrer des troupeaux de moutons, et j'aime le beau regard clair des chèvres...
Ns n'avons pas mangé l'omelette traditionnelle aux asperges sauvages le jour de Pâques...
Bon mardi et gros bisou. Seringa.

6. pouty88  le 04-04-2013 à 19:26:38  (site)

bonjour
et ben en voila des joli moutons !
bravo pour la photo du jours .
bon ben c'est sur chez toi c'est le printemps bien plus que chez moi ...
bonne soirée
pouty

 
 
 
le 25-03-2013 21:56

Ikebana

L'ikebana est l'art  de l'arrangement floral: les Japonais cherchent l'harmonie entre couleur et composition. Tout est important: la ou les fleurs mais aussi le vase, les tiges, les feuilles, les branches...

Certaines associations pratiquent ici aussi cet art en se référant à des écoles célèbres au Japon. Aujourd'hui j'ai pu admirer les réalisations de Fleur-Bonheur, école Ichiyo, Ikebana international.

bouquet de Akihiro Kasuya "Iemoto" de l'école Ichiyo

 

et une vue partielle d'un des bouquets exposés par Martine

 


Commentaires

 

1. chandy  le 25-03-2013 à 23:50:01  (site)



c'est tout un art ! J'adore ... pas facile !

Chandy

2. pouty88  le 26-03-2013 à 05:07:39  (site)

bonjour
ah tu peut appeler ça comme tu veux ,tout ce que je vois c'est que c'est magnifique ...
surtout la première photo!
qu'est que c'est beau!
superbe.
bonne journee
pouty

3. wolfe  le 26-03-2013 à 18:34:50  (site)

Bonsoir
Je ne connaissais pas, mais c'est vraiment magnifique!
Bisous

4. seringa  le 29-03-2013 à 16:22:32  (site)

Tout un art de réussir un joli bouquet.
Bon week-end Christine. La météo ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangé...
Gros bisous.Seringa.

 
 
 
le 22-03-2013 12:28

Le Clan du sorgho, de Mo Yan

       Dans ce court roman, Mo Yan fait un récit violent et tendre à la fois de la lutte d'un groupe de villageois chinois contre les Japonais en 1939. Le narrateur imagine ce qu'a vécu son père lorsqu'il était âgé de 14 ans, face à l'extrême cruauté des combats et des envahisseurs. Il évoque de façon très émouvante la mort de sa grand-mère, forte femme et figure pittoresque.

Au sud, c'est l'étendue égale des sorghos, sans une ride, chaque épi dressé comme une face pourpre, et la vaste réflexion de leur coprs vigoureux. - Mon père était encore un peu jeune à l'époque, trop jeune pour de telles rêveries, c'est mon imagination qui s'évade.

Les sorghos et les hommes, ensemble, attendent que le temps porte ses fruits.

       L'auteur écrit de très belles pages sur les champs de sorgho, aussi rouges que le sang des victimes dont la terre s'abreuve:

L'eau noire, comme un fleuve de sang, et les sorghos rouges, campagne ensanglantée...

D'où le titre, Le Clan du sorgho

Sorgho : Champ de sorgho

       Mo Yan a reçu le prix Nobel 2012 de littérature. On lui a reproché à cette occasion de ne pas avoir pris la défense d'un autre prix Nobel chinois de littérature, emprisonné pour ses opinions: Liu Xiaobo.  Mo Yan s'est défendu en affirmant que l'art littéraire est plus importante et peut avoir plus de répercussions que la politique:

L’écrivain fait partie de la société, il prend tout naturellement position et a son propre point de vue, mais lorsqu’il passe à l’acte d’écrire, il doit se placer sur le plan de l’humain, et décrire tous les hommes à partir de ce point de vue.

C’est ainsi seulement que la littérature, tout en initiant l’événement, le transcende, qu’elle s’intéresse au politique tout en se plaçant sur un plan supérieur.

 


Commentaires

 

1. wolfe  le 22-03-2013 à 19:17:14  (site)

Bonsoir
Ca a l'air d'être pas mal!
Chez nous aujourd'hui il n'a pas plu, mais il doit pleuvoir demain.
Bisous

2. pouty88  le 24-03-2013 à 07:11:20  (site)

bonjour
un pti coucou pour te dire ah enfin le printemps et là! et qu'il fait un peu meilleurs et te souhaiter un très bon dimanche
pouty

3. seringa  le 25-03-2013 à 04:56:44  (site)

Un W-E pluvieux, comme pour vous je suppose.
Resto, ou ns avons sympathisé avec une famille japonaise, puis ciné. "Au bout du conte": très agréable.Après "La religieuse" jeudi soir, cela change !!!.
Bises. Bonne semaine.

 
 
 
le 17-03-2013 21:42

Mammon, de Robert Alexis

       Bertrand Moreau, militaire au Cambodge pendant la guerre en Indochine, est saisi par le désir de s'emparer de rubis dont il appris l'existence par hasard. Sa vie bascule alors, il s'enfonce dans la jungle, croise des tribus plus ou moins pacifiques, des soldats sensibles à la nature ou des brutes; rien ne l'arrête et il n'hésite pas à tuer jusqu'à ce qu'il suive l'enseignement d'un moine bouddhiste, Chung. Mais acquiert-il la sagesse pour autant? Il fait fortune, cherche à corrompre d'autres hommes et transmet son désir à une jeune journaliste, Nadine, déjà dévorée par l'ambition et sans scupules.

       Robert Alexis écrit là un roman étrange, ou l'aventure côtoie la philosophie. Mammon, le titre du livre, fait référence à une divinité dont l'étymologie est obscure:

 

Le nom de Mammon signifie "Richesse" en araméen. Démon de l'avarice et de la cupidité, Mammon patronne également l'iniquité. Il est la personnification du pouvoir de l'argent et de la matière face à l'esprit

Mammon, pour lequel, dit-on, les places financières sont les lieux de prédilection, est souvent décrit comme l'idole adorée par les gens d'argent, les financiers, les banquiers, des aventuriers cupides, etc.

Le rubis se forme plus spécialement (mais non exclusivement) dans le marbre, une roche métamorphique composée de carbonate de calcium, qui s'est constituée à des températures et sous des pressions extrêmement élevées. Le rubis n'est pas extrait directement de la roche : en effet, on le trouve dans les alluvions caillouteuses qui proviennent de l'érosion des montagnes.

Les principaux pays producteurs de rubis de qualité sont asiatiques : il s'agit de la Birmanie, du Sri Lanka, de la Thaïlande et du Cambodge. Au Sri Lanka, les plus importants gisements sont localisés au- tour de la ville de Ratnapura (dans la langue du pays : "ville des gemmes"), au sud-ouest de l'île.

 


Commentaires

 

1. seringa  le 18-03-2013 à 17:05:46  (site)

Le sujet qui mêle aventures et philosophie semble particulièrement intéressant et tentant.
Mais dis donc Christine, c'est un livre par jour en ce moment...Il va falloir suivre...
Gros bisous. Seringa.

2. pouty88  le 20-03-2013 à 05:53:47  (site)

bonjour
ah connaissait pas !article intéressant.
bonne journee
pouty

3. wolfe  le 20-03-2013 à 18:37:50  (site)

Bonsoir
C'est vraiment très instructif!
Bisous

 
 
 
le 16-03-2013 21:57

Rue des voleurs, de Mathias Enard

       Parce qu'il est surpris lors d'une relation amoureuse avec sa cousine, un jeune Marocain de Tanger quitte sa famille, découvre l'errance et le danger avant d'être embauché dans une librairie religieuse. Mais alors que la vie semble lui sourire à nouveau, l'attentat de Marrakech jette le doute sur ses "amis" et c'est de nouveau la fuite...

Je ne me sentais pas seul, j'avais juste l'impression de ne plus appartenir à la ville, que Tanger me quittait, s'en allait. Elle était sur le départ. Judit me donnait de l'espoir. Je pressentais que j'allais quitter le Maroc, que j'allais devenir autre, laisser derrière moi une partie du malheur et de la misère passée, oublier les bombes, les abres, mes morts; oublier les fantômes des soldats tués à l'ennemi, les heures et les heures passées à recopier, à l'infini, des noms sans chair et enfin débarquer, pensais-je, dans un pays qui ne soit rongé ni par le ressentiment, ni par la pauvreté, ni par la peur.

 Après diverses péripéties, il retrouve son amie Judit  à Barcelone; mais... dans la rue des Voleurs le passé va le rattrapper.

       Rue des voleurs a tout du roman picaresque: les aventures et mésaventures, le portrait de la société, l'humour. Et heureusement qu'il y a cet humour, et la tendresse,  car, dans ce roman contemporain,   Mathias Enard montre les travers des sociétés, le poids des religions, le terrorisme, la pauvreté, l'immigration, l'exploitation, la maladie... mais aussi la force de l'amitié, de l'amour, de la littérature. 

 

Rue des voleurs par Enard

 

 


Commentaires

 

1. seringa  le 17-03-2013 à 18:25:15  (site)

Les thèmes que recèle ce roman ne sont pas ...faciles.
Tu dis qu'il y a de l'humour...heureusement, pour alléger un peu...
Bonne semaine et bisous.Seringa.

 
 
 
 

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